Décidément, la Tunisie a le vent en poupe en ce début d'année 2014. La jeune avocate tunisienne Yasmine Attia vient de confirmer cette impression ce dimanche 2 février.
Pour sa plaidoirie intitulée "Le jihad feminin", la jeune femme a remporté le Prix du jury du 25ème concours de plaidoiries du Mémorial de Caen.
Durant son allocution, Yasmine Attia retrace le parcours d'une jeune lycéenne de 15 ans, Ines, qui trouve refuge dans la religion après un échec sentimental. C'est en fréquentant un salafiste à la mosquée qu'Ines se laisse convaincre d'aller faire le jihad en Syrie afin de "se repentir de ses péchés". Elle y enchaine les mariages coutumiers - ou mariages "orfi" - jusqu'à totaliser le nombre impressionnant de 152 partenaires.
Renvoyé en Tunisie dès les premiers signes de grossesse, le plus dur reste à venir pour Ines. Reniée par sa famille, diagnostiquée du sida et d'un déchirement de l'utérus, la malheureuse doit se réfugier dans la cage d'escalier d'un vieil immeuble.
C'est donc sur le thème controversé du "Jihad Ennikah" que la jeune avocate tunisienne a su séduire son jury et apporter une nouvelle distinction pour la Tunisie.
Pour sa plaidoirie intitulée "Le jihad feminin", la jeune femme a remporté le Prix du jury du 25ème concours de plaidoiries du Mémorial de Caen.
1er Prix de ce 25e concours international de plaidoiries des #avocats au #MemoCaen pour Me Yasmine Attia de #Tunis pic.twitter.com/SFZmJtNBjy
— Le Mémorial de Caen (@CaenMemorial) 2 Février 2014
Durant son allocution, Yasmine Attia retrace le parcours d'une jeune lycéenne de 15 ans, Ines, qui trouve refuge dans la religion après un échec sentimental. C'est en fréquentant un salafiste à la mosquée qu'Ines se laisse convaincre d'aller faire le jihad en Syrie afin de "se repentir de ses péchés". Elle y enchaine les mariages coutumiers - ou mariages "orfi" - jusqu'à totaliser le nombre impressionnant de 152 partenaires.
Renvoyé en Tunisie dès les premiers signes de grossesse, le plus dur reste à venir pour Ines. Reniée par sa famille, diagnostiquée du sida et d'un déchirement de l'utérus, la malheureuse doit se réfugier dans la cage d'escalier d'un vieil immeuble.
C'est donc sur le thème controversé du "Jihad Ennikah" que la jeune avocate tunisienne a su séduire son jury et apporter une nouvelle distinction pour la Tunisie.
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