Des échanges de tirs opposaient lundi après-midi les forces de sécurité tunisiennes et un groupe armé dans la banlieue de Tunis, a affirmé un responsable de la Garde nationale.
"Des informations sont parvenues à la Garde nationale sur la présence d'un groupe terroriste dans une maison de Raoued, dans le gouvernorat de l'Ariana", a déclaré le porte-parole de la Garde nationale Tarek al-Amraoui à la radio Express FM en fin d'après-midi.
"Lors de la tentative de descente dans la maison, il y a eu échange de tirs. L'opération est en cours en ce moment", a-t-il ajouté.
Vers 19h, le porte-parole du ministère de l'Intérieur a déclaré à Mosaïque FM que des négociations étaient en cours avec les trois personnes armées afin qu'elles se rendent aux autorités. Il a en outre indiqué qu'une de ces personnes avait été blessée lors des affrontements.
Des témoins interrogés par l'AFP ont dit avoir entendu des coups de feu et ont fait état de la présence des forces de l'ordre, qui ont bloqué les accès à la localité de Raoued, située à quelques kilomètres d'une longue plage où se trouvent de nombreux hôtels de la banlieue tunisoise.
Le ministère de l'Intérieur avait un peu plus tôt appelé les médias "à ne pas diffuser d'informations en lien avec des opérations sécuritaires et militaires en cours afin de garantir leur succès", et à "ne pas donner de détails pour protéger les unités sécuritaires et militaires sur le terrain".
Un appel qui a fait réagir de nombreux internautes tunisiens, y voyant un signe du retour à une information contrôlée par les autorités.
Depuis la révolution de début 2011, la Tunisie fait face à l'essor de groupuscules islamistes armés.
Les assassinats des opposants Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi l'an dernier ont ainsi été attribués par les autorités à Ansar Asharia, accusé d'être lié à Al-Qaïda.
Une vingtaine de militaires et de membres des forces de l'ordre ont aussi été tués en 2013 lors d'affrontements avec des jihadistes présumés. En octobre dernier, deux attentats suicide ratés ont visé des sites touristiques.
Aucun groupe n'a cependant revendiqué ces violences.
"Des informations sont parvenues à la Garde nationale sur la présence d'un groupe terroriste dans une maison de Raoued, dans le gouvernorat de l'Ariana", a déclaré le porte-parole de la Garde nationale Tarek al-Amraoui à la radio Express FM en fin d'après-midi.
"Lors de la tentative de descente dans la maison, il y a eu échange de tirs. L'opération est en cours en ce moment", a-t-il ajouté.
Vers 19h, le porte-parole du ministère de l'Intérieur a déclaré à Mosaïque FM que des négociations étaient en cours avec les trois personnes armées afin qu'elles se rendent aux autorités. Il a en outre indiqué qu'une de ces personnes avait été blessée lors des affrontements.
Des témoins interrogés par l'AFP ont dit avoir entendu des coups de feu et ont fait état de la présence des forces de l'ordre, qui ont bloqué les accès à la localité de Raoued, située à quelques kilomètres d'une longue plage où se trouvent de nombreux hôtels de la banlieue tunisoise.
Toutes les routes qui mènent à Raoued sont coupées par la sécurité. Opération sécuritaire en cours / Arrivée des renforts #Tunisie
— Amy Aj (@Amywebhouse) 3 Février 2014
Le ministère de l'Intérieur avait un peu plus tôt appelé les médias "à ne pas diffuser d'informations en lien avec des opérations sécuritaires et militaires en cours afin de garantir leur succès", et à "ne pas donner de détails pour protéger les unités sécuritaires et militaires sur le terrain".
Un appel qui a fait réagir de nombreux internautes tunisiens, y voyant un signe du retour à une information contrôlée par les autorités.
On est repassé en mode 7 novembre donc
... Tout le monde est au courant mais personne n'en parle. #Raoued
— Papillon (@Papiillon) 3 Février 2014
Le gentil JT de la télé nationale se contente de lire la dépêche du MI appelant les journalistes à attendre un communiqué officiel. #Raoued
— Ochlocratie (@Ochlocratie) 3 Février 2014
Depuis la révolution de début 2011, la Tunisie fait face à l'essor de groupuscules islamistes armés.
Les assassinats des opposants Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi l'an dernier ont ainsi été attribués par les autorités à Ansar Asharia, accusé d'être lié à Al-Qaïda.
Une vingtaine de militaires et de membres des forces de l'ordre ont aussi été tués en 2013 lors d'affrontements avec des jihadistes présumés. En octobre dernier, deux attentats suicide ratés ont visé des sites touristiques.
Aucun groupe n'a cependant revendiqué ces violences.
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