Une campagne mondiale de soutien aux journalistes emprisonnés en Egypte a été lancée sur les réseaux sociaux ce mardi 4 février avec pour mot de ralliement le hashtag #FreeAJEStaff.
Cette campagne vise à contester l’arrestation de trois journalistes d’Al Jazeera, le reporter australien Peter Greste et ses deux collègues égyptiens Mohamed Adel Fahmy et Mohamed Baher, survenue le 28 décembre 2013 dans une chambre de l’hôtel Mariott au Caire.
Ces derniers doivent être jugés prochainement aux côtés de 17 autres journalistes officiant pour la chaîne d’information qatarie, dont trois journalistes étrangers.
Les 16 reporters égyptiens sont poursuivis pour appartenance à une "organisation terroriste" et pour avoir "porté atteinte à l’unité nationale et la paix sociale". Leurs quatre confrères étrangers sont pour leur part incriminé de "collaboration avec (ces) Egyptiens en leur fournissant de l’argent, des équipements, des informations (...) et d’avoir diffusé de fausses nouvelles visant à informer le monde extérieur que le pays était en guerre civile".
Les journalistes unis pour la libération de leurs collègues
L'association des correspondants étrangers d’Afrique de l’Est a réuni ses membres devant l’ambassade d’Egypte à Nairobi
Une journaliste proteste devant l’ambassade d’Egypte à Nairobi
Deux célèbres journalistes de Channel 4 soutiennent la campagne #FreeAJEStaff
Des critiques commencent cependant à se faire entendre vis-à-vis de cette campagne, notamment de la part de ceux qui craignent que l’attention soit exclusivement orientée vers les journalistes étrangers au mépris de leurs collègues égyptiens.
Cette campagne vise à contester l’arrestation de trois journalistes d’Al Jazeera, le reporter australien Peter Greste et ses deux collègues égyptiens Mohamed Adel Fahmy et Mohamed Baher, survenue le 28 décembre 2013 dans une chambre de l’hôtel Mariott au Caire.
Ces derniers doivent être jugés prochainement aux côtés de 17 autres journalistes officiant pour la chaîne d’information qatarie, dont trois journalistes étrangers.
Les 16 reporters égyptiens sont poursuivis pour appartenance à une "organisation terroriste" et pour avoir "porté atteinte à l’unité nationale et la paix sociale". Leurs quatre confrères étrangers sont pour leur part incriminé de "collaboration avec (ces) Egyptiens en leur fournissant de l’argent, des équipements, des informations (...) et d’avoir diffusé de fausses nouvelles visant à informer le monde extérieur que le pays était en guerre civile".
Journalists around the world unite for the release of journalists arrested in Egypt #FREEAJSTAFF @PeterGreste pic.twitter.com/ls4ULQQWF0
— Michelle Delaney (@michelledelaney) 4 Février 2014
In front of the Egypt embassy in Nairobi. @PeterGreste pic.twitter.com/w8kPMg0ne4
— Kees Broere (@keesbroere) 4 Février 2014
RT @pkmuller: Journalists protest detention of Al Jazeera crew outside #Egyptian embassy in #nairobi. #freeAJstaff pic.twitter.com/KmxYL8ZZNI
— Jerome Starkey (@jeromestarkey) 4 Février 2014
Two of the most inspiring journalists I know support the campaign to #FREEAJSTAFF in Egypt: @millerC4 @lindseyhilsum pic.twitter.com/ToNhGaFe2e
— Hamish Macdonald (@hamishNews) 3 Février 2014
Des critiques commencent cependant à se faire entendre vis-à-vis de cette campagne, notamment de la part de ceux qui craignent que l’attention soit exclusivement orientée vers les journalistes étrangers au mépris de leurs collègues égyptiens.
As expected,Peter Greste is becoming the face of the #FreeAJStaff campaign. Let's make sure Abdullah AlShami,Fahmy+others get attention too
— Dalia Ezzat (@DaliaEzzat_) 4 Février 2014
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.