Le Président algérien Abdelaziz Bouteflika aurait décidé de porter l’estocade contre le chef du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le puissant général Mohamed Mediène, dit Toufik, en le limogeant dans le cadre d’une mise à la retraite d’officiers d’une centaine d’officiers de l’armée, de la gendarmerie et des services de renseignements.
Le journal arabophone El Khabar rapporte aujourd’hui l’information sous le titre de "Bouteflika prépare la mise à la retraite du général Toufik". Selon le journal, le Président algérien aurait décidé de mettre en application une ordonnance promulguée en 2006 (Ordonnance n° 06-02 du 28 février 2006 portant statut général des personnels militaires) qui fixe les date limites de la retraite pour les officiers de l’armée.
Le général Toufik, âgé de plus de 74 ans se retrouve ainsi automatiquement concerné par la mise en œuvre d’une ordonnance, jusqu’à présent, non appliquée. La mesure ne s’appliquera pas cependant au général de corps d’armée Ahmed Gaid Salah (74 ans), un partisan d’un nouveau mandat du Président Bouteflika, qui occupe la fonction de vice-ministre de la défense. Le poste de ministre de la défense national, pour rappel, reste détenu par le Président de la République qui est du point de la Constitution le "chef des armées".
Lutte de clans
La mesure, qui n’est pas encore confirmée officiellement, est un limogeage en bonne et due forme du général Toufik, violemment attaqué, lundi dernier, par le secrétaire général du FLN, Amar Saadani. Le puissant chef des services de renseignement, serait opposé à un 4ème mandat de Bouteflika. Ses services ont révélé de graves affaires de corruption touchant le cercle présidentiel, dont l’ancien ministre de l’énergie, Chakib Khelil.
Le général Toufik a été accusé par le dirigeant du FLN, proche de Bouteflika, de manipuler les partis, la presse et la justice. Amar Saadani a lancé la charge au nom de la défense d’un "Etat civil" sans interférence des services de renseignements. Une conversion jugée tardive par les opposants qui y ont surtout un bras de fer entre les clans du régime entre partisans et opposants d’un quatrième mandat pour le Président Bouteflika.
Un bras de fer qui tourne apparemment en faveur des partisans de ce dernier et qui suscite plus que la circonspection chez de nombreux algériens qui se refusent de se positionner entre le général Toufik et le Président Bouteflika. Djamila Bouhired, héroïne de la Bataille d’Alger et icône de la révolution algérienne a annoncé qu’elle "sortira dans la rue" au cas où Bouteflika se présente à un 4ème mandat. "Bouteflika doit impérativement partir et son clan avec, car la situation est grave et l’Algérie a besoin d’hommes intègres pour la sortir de cette anarchie". Sur Facebook, un internaute algérien, Abdallah Benadouda commente la situation. "Laissez-nous tranquille, allez-vous battre ailleurs, A Miami à El Mouradia ou dans des casernes. Elisez qui vous voulez, insultez-vous, tuez-vous, tirez-vous dessus dans vos salons qui sentent le Cohiba et le Whisky (…) vous nous faites peur, vous êtes des irresponsables, donc éloignez-vous de nous, ou bien éloignez-nous de vous. Soyez discrets, vous êtes ridicules".
Le journal arabophone El Khabar rapporte aujourd’hui l’information sous le titre de "Bouteflika prépare la mise à la retraite du général Toufik". Selon le journal, le Président algérien aurait décidé de mettre en application une ordonnance promulguée en 2006 (Ordonnance n° 06-02 du 28 février 2006 portant statut général des personnels militaires) qui fixe les date limites de la retraite pour les officiers de l’armée.
Le général Toufik, âgé de plus de 74 ans se retrouve ainsi automatiquement concerné par la mise en œuvre d’une ordonnance, jusqu’à présent, non appliquée. La mesure ne s’appliquera pas cependant au général de corps d’armée Ahmed Gaid Salah (74 ans), un partisan d’un nouveau mandat du Président Bouteflika, qui occupe la fonction de vice-ministre de la défense. Le poste de ministre de la défense national, pour rappel, reste détenu par le Président de la République qui est du point de la Constitution le "chef des armées".
Lutte de clans
La mesure, qui n’est pas encore confirmée officiellement, est un limogeage en bonne et due forme du général Toufik, violemment attaqué, lundi dernier, par le secrétaire général du FLN, Amar Saadani. Le puissant chef des services de renseignement, serait opposé à un 4ème mandat de Bouteflika. Ses services ont révélé de graves affaires de corruption touchant le cercle présidentiel, dont l’ancien ministre de l’énergie, Chakib Khelil.
Le général Toufik a été accusé par le dirigeant du FLN, proche de Bouteflika, de manipuler les partis, la presse et la justice. Amar Saadani a lancé la charge au nom de la défense d’un "Etat civil" sans interférence des services de renseignements. Une conversion jugée tardive par les opposants qui y ont surtout un bras de fer entre les clans du régime entre partisans et opposants d’un quatrième mandat pour le Président Bouteflika.
Un bras de fer qui tourne apparemment en faveur des partisans de ce dernier et qui suscite plus que la circonspection chez de nombreux algériens qui se refusent de se positionner entre le général Toufik et le Président Bouteflika. Djamila Bouhired, héroïne de la Bataille d’Alger et icône de la révolution algérienne a annoncé qu’elle "sortira dans la rue" au cas où Bouteflika se présente à un 4ème mandat. "Bouteflika doit impérativement partir et son clan avec, car la situation est grave et l’Algérie a besoin d’hommes intègres pour la sortir de cette anarchie". Sur Facebook, un internaute algérien, Abdallah Benadouda commente la situation. "Laissez-nous tranquille, allez-vous battre ailleurs, A Miami à El Mouradia ou dans des casernes. Elisez qui vous voulez, insultez-vous, tuez-vous, tirez-vous dessus dans vos salons qui sentent le Cohiba et le Whisky (…) vous nous faites peur, vous êtes des irresponsables, donc éloignez-vous de nous, ou bien éloignez-nous de vous. Soyez discrets, vous êtes ridicules".
LIRE AUSSI:
La perspective d'un 4ème mandat pour Bouteflika crée des fissures dans le régime algérien
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.