Le ministère tunisien de l'Intérieur a annoncé l'arrestation dans la nuit de samedi à dimanche de l'un des suspects dans l'assassinat en juillet dernier du député d'opposition Mohamed Brahmi, quelques jours après l'annonce de la mort du tueur présumé du militant de gauche Chokri Belaïd.
Les forces de sécurité "ont encerclé une maison à Borj Louzir (gouvernorat de l'Ariana, près de Tunis) où était retranché un groupe terroriste. Après un échange de tirs nourris, quatre éléments, dont l'un est dans un état très critique, ont été arrêtés", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui.
"Parmi eux figure Hmed El Melki, alias Al Somali (le Somalien, ndlr), l'un des éléments impliqués dans l'assassinat du martyr Mohamed Brahmi", a-t-il ajouté, en précisant que l'homme était un voisin du député.
"Le ministère de l'Intérieur souligne qu'il s'agit d'une opération réussie", a-t-il poursuivi, sans donner de détails sur l'identité des autres suspects mais en indiquant que des armes avaient été saisies.
Cette annonce intervient après celle, mardi, de la mort de Kamel Gadhgadhi, l'assassin présumé de l'avocat et homme politique Chokri Belaïd, également lors d'une opération antiterroriste, à Raoued.
Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi avaient tous deux été assassinés par balles devant leur domicile, respectivement le 6 février et le 25 juillet 2013.
Ces meurtres ont été attribués par les autorités à Ansar Al Charia, un groupe jihadiste accusé d'être lié à Al-Qaïda, mais ce dernier ne les a jamais revendiqués pas plus qu'aucune autre attaque armée, et des zones d'ombre entourent toujours les crimes.
Les autorités -le ministère de l'Intérieur mais aussi les responsables du parti islamiste Ennahdha, au pouvoir lorsque les deux assassinats ont été commis- ont été à leur tour pointées du doigt par les proches des deux opposants.
Samedi, la veuve de Mohamed Brahmi a ainsi accusé lors d'un rassemblement marquant le passage d'un an après les funérailles de Chokri Belaïd les autorités d'avoir "tout fait pour effacer les traces du crime".
La veuve de Belaïd, Basma Khalfaoui, avait elle accusé lundi les islamistes d'Ennahdha d'avoir au moins "caché" des documents essentiels à l'enquête.
"On ne sait rien (de ce qui s'est réellement passé, NDLR). Tous les scénarios sont possibles", avait-elle dit.
La mort de Chokri Belaïd, un farouche opposant aux islamistes, avait choqué la Tunisie. Elle avait été un tournant pour le pays, qui a vu une vingtaine de militaires et de gendarmes mourir dans des heurts avec des groupes jihadistes en 2013, en particulier à la frontière algérienne.
L'assassinat de Mohamed Brahmi a ensuite plongé la Tunisie dans une grave crise politique qui a paralysé ses institutions et entravé l'économie.
Le pays émerge tout juste de plusieurs mois de blocage, avec l'adoption fin janvier d'une nouvelle Constitution, trois ans après la révolution, et la formation d'un gouvernement apolitique devant mener la Tunisie vers des élections générales.
Ennahdha, arrivé en tête des premières élections après la chute de l'ancien président Ben Ali, a en effet remis le pouvoir aux termes d'un accord âprement négocié et des mois de pourparlers pénibles.
Les forces de sécurité "ont encerclé une maison à Borj Louzir (gouvernorat de l'Ariana, près de Tunis) où était retranché un groupe terroriste. Après un échange de tirs nourris, quatre éléments, dont l'un est dans un état très critique, ont été arrêtés", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui.
"Parmi eux figure Hmed El Melki, alias Al Somali (le Somalien, ndlr), l'un des éléments impliqués dans l'assassinat du martyr Mohamed Brahmi", a-t-il ajouté, en précisant que l'homme était un voisin du député.
"Le ministère de l'Intérieur souligne qu'il s'agit d'une opération réussie", a-t-il poursuivi, sans donner de détails sur l'identité des autres suspects mais en indiquant que des armes avaient été saisies.
Cette annonce intervient après celle, mardi, de la mort de Kamel Gadhgadhi, l'assassin présumé de l'avocat et homme politique Chokri Belaïd, également lors d'une opération antiterroriste, à Raoued.
Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi avaient tous deux été assassinés par balles devant leur domicile, respectivement le 6 février et le 25 juillet 2013.
Ces meurtres ont été attribués par les autorités à Ansar Al Charia, un groupe jihadiste accusé d'être lié à Al-Qaïda, mais ce dernier ne les a jamais revendiqués pas plus qu'aucune autre attaque armée, et des zones d'ombre entourent toujours les crimes.
Lire: Opération Raoued: La mort de Kamel Gadhgadhi ne clôt pas l'affaire Chokri Belaïd
Les autorités -le ministère de l'Intérieur mais aussi les responsables du parti islamiste Ennahdha, au pouvoir lorsque les deux assassinats ont été commis- ont été à leur tour pointées du doigt par les proches des deux opposants.
Samedi, la veuve de Mohamed Brahmi a ainsi accusé lors d'un rassemblement marquant le passage d'un an après les funérailles de Chokri Belaïd les autorités d'avoir "tout fait pour effacer les traces du crime".
La veuve de Belaïd, Basma Khalfaoui, avait elle accusé lundi les islamistes d'Ennahdha d'avoir au moins "caché" des documents essentiels à l'enquête.
"On ne sait rien (de ce qui s'est réellement passé, NDLR). Tous les scénarios sont possibles", avait-elle dit.
La mort de Chokri Belaïd, un farouche opposant aux islamistes, avait choqué la Tunisie. Elle avait été un tournant pour le pays, qui a vu une vingtaine de militaires et de gendarmes mourir dans des heurts avec des groupes jihadistes en 2013, en particulier à la frontière algérienne.
L'assassinat de Mohamed Brahmi a ensuite plongé la Tunisie dans une grave crise politique qui a paralysé ses institutions et entravé l'économie.
Le pays émerge tout juste de plusieurs mois de blocage, avec l'adoption fin janvier d'une nouvelle Constitution, trois ans après la révolution, et la formation d'un gouvernement apolitique devant mener la Tunisie vers des élections générales.
Ennahdha, arrivé en tête des premières élections après la chute de l'ancien président Ben Ali, a en effet remis le pouvoir aux termes d'un accord âprement négocié et des mois de pourparlers pénibles.
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