Alors que des universités offrent la possibilité de suivre des cours, de passer des examens, et même d'obtenir des diplômes en ligne, en Tunisie, le secteur des TIC rame encore.
A l'instar de l'Ecole nationale d'architecture et d'urbanisme (ENAU), des établissements d'enseignement supérieur dans notre pays n'ont même pas de site web. D'autres n'ont qu'un site web basique utilisant l'obsolète langage HTML.
Un exemple de cette situation est le site de l'Institut préparatoire aux études d'ingénieurs d'El Manar. Cette école, formant les ingénieurs de demain, a un site web contenant seulement deux pages dont la dernière mise à jour date de 2005.
Les causes d'une telle situation peuvent être attribuées à plusieurs facteurs.
Premièrement: La centralisation imposée par le ministère de l'Enseignement supérieur au niveau de la gestion des sites web de ses établissements. Deuxièmement, le peu d'importance accordée par les administrations des universités au potentiel que peut offrir un site web moderne, malgré la politique générale de l'état qui encourage, en quelque sorte, l'utilisation des TIC. Certains peuvent finalement justifier cette situation par un manque de ressources financières.
A mon avis, un passage vers des sites web plus interactifs est plus que nécessaire pour de nombreuses raisons.
Premièrement, la conception et la mise à jour de nouveaux sites web pour les établissements d'enseignement supérieur requièrent un diplômé du domaine. Cela va naturellement contribuer à l'effort général fourni à la création d'emplois sans tomber dans le piège d'embauche massive comme ce fut le cas dans certaines entreprises publiques (Tunisair...).
Deuxièmement, un site web offrant un minimum de ressources permettra d'éviter un déplacement, qui peut être très long, aux étudiants. Parfois, les étudiants se trouvent obligés de faire un trajet de quelques centaines de kilomètres pour obtenir un simple relevé de notes.
Troisièmement, la numérisation d'archives permettra de sauver un espace énorme dans les universités. Cet espace pourra être utilisé par la suite pour offrir des locaux pour les clubs actifs sur le campus.
Un site web qui se respecte doit contenir au moins les informations de base sur l'établissement, ses actualités, et un espace étudiants où ces derniers peuvent consulter leurs résultats, obtenir les formulaires nécessaires à l'inscription, et télécharger leurs emplois du temps et leurs devoirs.
Par le biais de cette petite réflexion, j'appelle le nouveau ministre de l'Enseignement supérieur, considérant sa connaissance approfondie du domaine des TIC, à prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation actuelle et établir un programme de mises a jour et de création de sites web pour les universités du pays afin de les rendre plus interactifs, et surtout plus utiles.
A l'instar de l'Ecole nationale d'architecture et d'urbanisme (ENAU), des établissements d'enseignement supérieur dans notre pays n'ont même pas de site web. D'autres n'ont qu'un site web basique utilisant l'obsolète langage HTML.
Un exemple de cette situation est le site de l'Institut préparatoire aux études d'ingénieurs d'El Manar. Cette école, formant les ingénieurs de demain, a un site web contenant seulement deux pages dont la dernière mise à jour date de 2005.
Les causes d'une telle situation peuvent être attribuées à plusieurs facteurs.
Premièrement: La centralisation imposée par le ministère de l'Enseignement supérieur au niveau de la gestion des sites web de ses établissements. Deuxièmement, le peu d'importance accordée par les administrations des universités au potentiel que peut offrir un site web moderne, malgré la politique générale de l'état qui encourage, en quelque sorte, l'utilisation des TIC. Certains peuvent finalement justifier cette situation par un manque de ressources financières.
A mon avis, un passage vers des sites web plus interactifs est plus que nécessaire pour de nombreuses raisons.
Premièrement, la conception et la mise à jour de nouveaux sites web pour les établissements d'enseignement supérieur requièrent un diplômé du domaine. Cela va naturellement contribuer à l'effort général fourni à la création d'emplois sans tomber dans le piège d'embauche massive comme ce fut le cas dans certaines entreprises publiques (Tunisair...).
Deuxièmement, un site web offrant un minimum de ressources permettra d'éviter un déplacement, qui peut être très long, aux étudiants. Parfois, les étudiants se trouvent obligés de faire un trajet de quelques centaines de kilomètres pour obtenir un simple relevé de notes.
Troisièmement, la numérisation d'archives permettra de sauver un espace énorme dans les universités. Cet espace pourra être utilisé par la suite pour offrir des locaux pour les clubs actifs sur le campus.
Un site web qui se respecte doit contenir au moins les informations de base sur l'établissement, ses actualités, et un espace étudiants où ces derniers peuvent consulter leurs résultats, obtenir les formulaires nécessaires à l'inscription, et télécharger leurs emplois du temps et leurs devoirs.
Par le biais de cette petite réflexion, j'appelle le nouveau ministre de l'Enseignement supérieur, considérant sa connaissance approfondie du domaine des TIC, à prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation actuelle et établir un programme de mises a jour et de création de sites web pour les universités du pays afin de les rendre plus interactifs, et surtout plus utiles.
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