Le Washington Post a publié sur son site Internet une vidéo de caméra de surveillance montrant, selon le journal américain, la capture par les forces spéciales américaines de Nazih Abdul Hamed al-Raghie alias Abou Anas Al-Libi à Tripoli le 5 octobre 2013. L'opération a été conduite, toujours selon le Washington Post, par la CIA, le FBI et l'unité d'élite de l'armée américaine Delta Force.
D'une durée d'une minute 48 secondes, la vidéo filmée à 6h38 du matin montre une première voiture s'arrêter devant une maison, une fourgonnette s'arrêter à côté et des hommes armés descendre. Une troisième voiture arrive et bloque le premier véhicule. Les hommes armés se saisissent d'une personne qui était dans la première voiture et qui serait Abou Anas Al Libi. Il la font monter dans la fourgonnette, avant de prendre le contrôle de sa voiture. Les trois véhicules repartent rapidement. Une quatrième voiture, garée à quelques mètres de la scène, les suit.
Abou Anas Al-Libi a été membre du Groupe islamique de combat libyen (Gicl) avant de rejoindre Al-Qaïda. Il était recherché par les États-Unis pour son rôle présumé dans les attentats meurtriers de 1998 contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya. Dix jours après sa capture, il a comparu devant un tribunal à New York et a plaidé non coupable.
Sa capture annoncée par Washington après une opération commando des forces spéciales américaines en Somalie et en Libye avait embarrassé les responsables libyens, qui ont demandé des explications. Le Congrès général national libyen (CGN), la plus haute autorité politique de Libye, a souligné dans un communiqué, "la nécessité de la remise immédiate du citoyen libyen", en qualifiant le raid américain de "violation flagrante de la souveraineté nationale". Plusieurs manifestations de colère dénonçant sa capture ont eu lieu en Libye.
Lors du sommet d'Asie-Pacifique en Libye, le secrétaire d'État américain John Kerry a qualifiée la capture de "appropriée et légale" tout en confirmant que les autorités libyennes n'en avaient pas été informées.
D'une durée d'une minute 48 secondes, la vidéo filmée à 6h38 du matin montre une première voiture s'arrêter devant une maison, une fourgonnette s'arrêter à côté et des hommes armés descendre. Une troisième voiture arrive et bloque le premier véhicule. Les hommes armés se saisissent d'une personne qui était dans la première voiture et qui serait Abou Anas Al Libi. Il la font monter dans la fourgonnette, avant de prendre le contrôle de sa voiture. Les trois véhicules repartent rapidement. Une quatrième voiture, garée à quelques mètres de la scène, les suit.
Abou Anas Al-Libi a été membre du Groupe islamique de combat libyen (Gicl) avant de rejoindre Al-Qaïda. Il était recherché par les États-Unis pour son rôle présumé dans les attentats meurtriers de 1998 contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya. Dix jours après sa capture, il a comparu devant un tribunal à New York et a plaidé non coupable.
Sa capture annoncée par Washington après une opération commando des forces spéciales américaines en Somalie et en Libye avait embarrassé les responsables libyens, qui ont demandé des explications. Le Congrès général national libyen (CGN), la plus haute autorité politique de Libye, a souligné dans un communiqué, "la nécessité de la remise immédiate du citoyen libyen", en qualifiant le raid américain de "violation flagrante de la souveraineté nationale". Plusieurs manifestations de colère dénonçant sa capture ont eu lieu en Libye.
Lors du sommet d'Asie-Pacifique en Libye, le secrétaire d'État américain John Kerry a qualifiée la capture de "appropriée et légale" tout en confirmant que les autorités libyennes n'en avaient pas été informées.
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