Des équipes spécialisées menaient mercredi d'intenses recherches sur le site du crash d'un avion militaire, l'Hercules C-130, ayant fait 77 morts dans l'est de l'Algérie pour tenter d'élucider les circonstances de la chute de l'appareil.
Une unité spéciale venue d'Alger a été dépêchée très tôt dans la matinée sur les lieux du crash, a indiqué la radio publique francophone.
Conduits sur place par le directeur général de la protection civile le colonel Mustapha Lahbiri, "des renforts de secouristes et des équipes cynophiles ont commencé les fouilles", a déclaré à l'AFP un journaliste qui a pu se rendre près du point d'impact.
Ils ont dû parcourir 6 Km à pied avant d'atteindre l'avion qui s'est écrasé mardi dans une zone montagneuse, difficile d'accès.
A la mi-journée le colonel Lahbiri a déclaré que "La boîte noire (de l'appareil) n'a pas encore été retrouvée" et que "les corps des victimes ont été transférés à l'hôpital militaire de Constantine".
Selon un spécialiste, ancien contrôleur aérien, interrogé par le quotidien francophone El-Watan, Kaddouche Maâmar, "l'aéroport de Constantine est l'un des plus difficiles dans le monde en raison du relief qui l'entoure et de sa piste". L'expert n'avance aucune explication concernant les causes du drame mais souligne que, malgré l'énorme fiabilité du Hercules C-103, "nous ne pouvons jamais éliminer tous les risques liés à un crash pour arriver à un risque zéro".
D'après le journal El Khabar, le commandant de bord a tenté d'effectuer un atterrissage d'urgence à la base aérienne d'Oum El Bouaghi quelques minutes avant le crash. Une source sécuritaire citée par le quotidien arabophone a précisé que ce dernier "a pu entrer en contact avec la tour de contrôle pour demander de se poser en urgence mais quelques minutes après, l'appareil s'est écrasé".
Soixante dix-sept personnes ont péri et une autre a été grièvement blessée, selon un bilan définitif établi mardi soir par le Ministère de la Défense. Le survivant, qui souffre d'un traumatisme crânien, a été transporté à l'aéroport militaire de Constantine, a indiqué la protection civile.
Le dernier corps a été retrouvé mercredi à 02H00 (01H GMT), a précisé le journaliste.
Le Président Abdelaziz Bouteflika a nommé une commission d'enquête qu'il a dépêchée sur les lieux de l'accident pour déterminer les causes et les circonstances exactes de la chute tragique de l'appareil.
Il s'agit de la catastrophe aérienne la plus meurtrière dans l'histoire de l'aviation algérienne depuis le crash d'un avion de la compagnie nationale Air Algérie peu après son décollage de l'aéroport de Tamanrasset le 6 mars 2003, qui avait fait 102 morts et un blessé. La même année un Hercules C-130 de l'armée s'était écrasé sur un quartier résidentiel à Boufarik (banlieue d'Alger).
Une unité spéciale venue d'Alger a été dépêchée très tôt dans la matinée sur les lieux du crash, a indiqué la radio publique francophone.
Conduits sur place par le directeur général de la protection civile le colonel Mustapha Lahbiri, "des renforts de secouristes et des équipes cynophiles ont commencé les fouilles", a déclaré à l'AFP un journaliste qui a pu se rendre près du point d'impact.
Ils ont dû parcourir 6 Km à pied avant d'atteindre l'avion qui s'est écrasé mardi dans une zone montagneuse, difficile d'accès.
A la mi-journée le colonel Lahbiri a déclaré que "La boîte noire (de l'appareil) n'a pas encore été retrouvée" et que "les corps des victimes ont été transférés à l'hôpital militaire de Constantine".
Selon un spécialiste, ancien contrôleur aérien, interrogé par le quotidien francophone El-Watan, Kaddouche Maâmar, "l'aéroport de Constantine est l'un des plus difficiles dans le monde en raison du relief qui l'entoure et de sa piste". L'expert n'avance aucune explication concernant les causes du drame mais souligne que, malgré l'énorme fiabilité du Hercules C-103, "nous ne pouvons jamais éliminer tous les risques liés à un crash pour arriver à un risque zéro".
D'après le journal El Khabar, le commandant de bord a tenté d'effectuer un atterrissage d'urgence à la base aérienne d'Oum El Bouaghi quelques minutes avant le crash. Une source sécuritaire citée par le quotidien arabophone a précisé que ce dernier "a pu entrer en contact avec la tour de contrôle pour demander de se poser en urgence mais quelques minutes après, l'appareil s'est écrasé".
Soixante dix-sept personnes ont péri et une autre a été grièvement blessée, selon un bilan définitif établi mardi soir par le Ministère de la Défense. Le survivant, qui souffre d'un traumatisme crânien, a été transporté à l'aéroport militaire de Constantine, a indiqué la protection civile.
Le dernier corps a été retrouvé mercredi à 02H00 (01H GMT), a précisé le journaliste.
Le Président Abdelaziz Bouteflika a nommé une commission d'enquête qu'il a dépêchée sur les lieux de l'accident pour déterminer les causes et les circonstances exactes de la chute tragique de l'appareil.
Il s'agit de la catastrophe aérienne la plus meurtrière dans l'histoire de l'aviation algérienne depuis le crash d'un avion de la compagnie nationale Air Algérie peu après son décollage de l'aéroport de Tamanrasset le 6 mars 2003, qui avait fait 102 morts et un blessé. La même année un Hercules C-130 de l'armée s'était écrasé sur un quartier résidentiel à Boufarik (banlieue d'Alger).
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