Un responsable militaire du principal parti alaouite, la confession du président syrien Bachar al-Assad, a été assassiné jeudi par des hommes armés à Tripoli dans le nord du Liban, a annoncé un responsable de sécurité à l'AFP.
Cet assassinat intervient au lendemain d'un double attentat suicide qui a fait six morts et 129 blessés près du Centre culturel iranien, dans le sud de Beyrouth, un fief du puissant mouvement chiite Hezbollah qui combat en Syrie les rebelles aux côtés des forces du régime.
"Abdelrahmane Dhiab, responsable militaire au parti arabe démocratique (du Liban), a été tué par balles jeudi matin par des hommes armés au passage de sa voiture à al-Minaa, un quartier sunnite de Tripoli" dans le nord du Liban, selon cette source.
Les assaillants, qui étaient encagoulés et circulaient en moto, ont touché la victime à la tête et à la poitrine.
Selon un responsable du Parti arabe démocratique interrogé par l'AFP, Abdelrahmane Dhiab, âgé d'une cinquantaine d'années, avait des "responsabilités militaires" au sein de cette formation et il s'apprêtait à se rendre à Beyrouth.
La victime est le père de Youssef Dhiab, détenu par les autorités libanaises pour son implication présumée dans deux attentats, en août à Tripoli, qui ont fait 45 morts.
Un pays divisé, déchiré
Tripoli, la grande ville du nord du Liban, est régulièrement secouée par des violences meurtrières entre partisans et détracteurs du régime syrien.
Les violences opposent les habitants de Bab el-Tebbaneh, partisans de la rébellion en Syrie, à ceux de Jabal Mohsen, quartier alaouite soutenant le régime de Bachar al-Assad.
Peu après l'annonce de la mort du responsable alaouite, des tirs ont été échangés entre les deux quartiers et cinq personnes ont été blessés à Bab el-Tebbaneh. L'armée libanaise a bouclé l'accès à ces quartiers.
Avant même le conflit syrien, les flambées de violences étaient fréquentes entre ces deux quartiers et ont fait depuis 2008 plus de 200 morts et 3.000 blessés.
Le Liban est profondément divisé sur le conflit syrien, qui a exacerbé les tensions communautaires entre sunnites, emmenés par l'ex-Premier ministre Saad Hariri, et chiites, conduits par le Hezbollah. Cette division n'a fait que s'aggraver avec la décision du Hezbollah de combattre en Syrie.
Le double attentat commis mercredi dans le sud de Beyrouth a été revendiqué par un groupe jihadiste, les Brigades Abdallah Azzam.
Il s'agit du neuvième attentat dans un fief du Hezbollah depuis juillet après l'annonce par le mouvement chiite qu'il combattait aux côtés des forces gouvernementales syriennes contre la rébellion.
Cet assassinat intervient au lendemain d'un double attentat suicide qui a fait six morts et 129 blessés près du Centre culturel iranien, dans le sud de Beyrouth, un fief du puissant mouvement chiite Hezbollah qui combat en Syrie les rebelles aux côtés des forces du régime.
"Abdelrahmane Dhiab, responsable militaire au parti arabe démocratique (du Liban), a été tué par balles jeudi matin par des hommes armés au passage de sa voiture à al-Minaa, un quartier sunnite de Tripoli" dans le nord du Liban, selon cette source.
Les assaillants, qui étaient encagoulés et circulaient en moto, ont touché la victime à la tête et à la poitrine.
Selon un responsable du Parti arabe démocratique interrogé par l'AFP, Abdelrahmane Dhiab, âgé d'une cinquantaine d'années, avait des "responsabilités militaires" au sein de cette formation et il s'apprêtait à se rendre à Beyrouth.
La victime est le père de Youssef Dhiab, détenu par les autorités libanaises pour son implication présumée dans deux attentats, en août à Tripoli, qui ont fait 45 morts.
Un pays divisé, déchiré
Tripoli, la grande ville du nord du Liban, est régulièrement secouée par des violences meurtrières entre partisans et détracteurs du régime syrien.
Les violences opposent les habitants de Bab el-Tebbaneh, partisans de la rébellion en Syrie, à ceux de Jabal Mohsen, quartier alaouite soutenant le régime de Bachar al-Assad.
Peu après l'annonce de la mort du responsable alaouite, des tirs ont été échangés entre les deux quartiers et cinq personnes ont été blessés à Bab el-Tebbaneh. L'armée libanaise a bouclé l'accès à ces quartiers.
Avant même le conflit syrien, les flambées de violences étaient fréquentes entre ces deux quartiers et ont fait depuis 2008 plus de 200 morts et 3.000 blessés.
Le Liban est profondément divisé sur le conflit syrien, qui a exacerbé les tensions communautaires entre sunnites, emmenés par l'ex-Premier ministre Saad Hariri, et chiites, conduits par le Hezbollah. Cette division n'a fait que s'aggraver avec la décision du Hezbollah de combattre en Syrie.
Le double attentat commis mercredi dans le sud de Beyrouth a été revendiqué par un groupe jihadiste, les Brigades Abdallah Azzam.
Il s'agit du neuvième attentat dans un fief du Hezbollah depuis juillet après l'annonce par le mouvement chiite qu'il combattait aux côtés des forces gouvernementales syriennes contre la rébellion.
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