Le local du parti islamiste tunisien Ennahdha à Métlaoui (centre) et un tribunal ont été partiellement incendiés dans la nuit de mercredi à jeudi par des manifestants protestant contre les résultats d'un concours de recrutement, selon un correspondant de l'AFP.
Il s'agit de la deuxième nuit consécutive de violences dans cette ville de la région de Gafsa, au centre de la Tunisie, stratégique pour ses mines de phosphates, mais où la grogne sociale due du chômage dégénère régulièrement. Dans la nuit de mardi à mercredi, un poste de police avait déjà été incendié.
Les heurts ont éclaté après que les autorités ont commencé à annoncer les résultats du concours de recrutement d'une société publique travaillant dans le secteur de l'environnement, dont les protestataires s'estiment injustement écartés.
Jeudi matin la tension restait palpable à Métlaoui selon le journaliste de l'AFP, et la police ainsi que des unités de l'armée se sont positionnées devant des installations publiques.
De nouveaux résultats sont attendus dans les jours à venir, ce qui laisse craindre de nouvelles violences. Les résultats de ce type de concours déclenchent régulièrement des affrontements entre candidats malheureux et policiers.
La région de Gafsa est stratégique pour la Tunisie en raison de ses mines de phosphates, mais reste parmi les plus pauvres du pays. Elle avait été le théâtre en 2008 d'une insurrection nourrie par la pauvreté et réprimée dans le sang par le régime déchu, à Redayef notamment.
Depuis 2011, la production minière y est à 30% de ses capacités en raison des nombreux mouvements sociaux et malgré l'embauche de milliers de personnes pour tenter de juguler la grogne sociale.
La révolution tunisienne a été largement nourrie par la misère et le chômage. Mais déstabilisée par une crise politique et des conflits sociaux à répétition, l'économie de la Tunisie n'a pas redémarré, si bien que le chômage touche toujours plus de 15% de la population active et plus de 30% des jeunes diplômés.
Il s'agit de la deuxième nuit consécutive de violences dans cette ville de la région de Gafsa, au centre de la Tunisie, stratégique pour ses mines de phosphates, mais où la grogne sociale due du chômage dégénère régulièrement. Dans la nuit de mardi à mercredi, un poste de police avait déjà été incendié.
Les heurts ont éclaté après que les autorités ont commencé à annoncer les résultats du concours de recrutement d'une société publique travaillant dans le secteur de l'environnement, dont les protestataires s'estiment injustement écartés.
Jeudi matin la tension restait palpable à Métlaoui selon le journaliste de l'AFP, et la police ainsi que des unités de l'armée se sont positionnées devant des installations publiques.
De nouveaux résultats sont attendus dans les jours à venir, ce qui laisse craindre de nouvelles violences. Les résultats de ce type de concours déclenchent régulièrement des affrontements entre candidats malheureux et policiers.
LIRE AUSSI: Nouveaux heurts à Métlaoui suite à un concours de recrutement
La région de Gafsa est stratégique pour la Tunisie en raison de ses mines de phosphates, mais reste parmi les plus pauvres du pays. Elle avait été le théâtre en 2008 d'une insurrection nourrie par la pauvreté et réprimée dans le sang par le régime déchu, à Redayef notamment.
Depuis 2011, la production minière y est à 30% de ses capacités en raison des nombreux mouvements sociaux et malgré l'embauche de milliers de personnes pour tenter de juguler la grogne sociale.
La révolution tunisienne a été largement nourrie par la misère et le chômage. Mais déstabilisée par une crise politique et des conflits sociaux à répétition, l'économie de la Tunisie n'a pas redémarré, si bien que le chômage touche toujours plus de 15% de la population active et plus de 30% des jeunes diplômés.
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