Le gouvernement tunisien a annoncé vendredi les nominations de nouveaux gouverneurs dans 18 des 24 gouvernorats tunisiens, alors que les changements des responsables régionaux étaient une revendication clé des détracteurs d'Ennahda, qui ont quitté le pouvoir en janvier.
Le ministère de l'Intérieur a publié sur sa page officielle Facebook la liste des noms des 18 nouveaux gouverneurs qui prendront leurs fonctions notamment dans la capitale Tunis et dans les régions qui ont connu des vagues de violences ces derniers mois en raison de la grogne sociale qui mine le pays.
Les partis opposés aux islamistes d'Ennahda ont accusé ces derniers d'avoir placé des proches à des fonctions clé dans les gouvernorats tunisiens et réclamaient dès lors une révision de l'ensemble de ces nominations au gouvernement apolitique qui a pris ses fonctions fin janvier.
Cette mesure ne vise pas un parti en particulier ou quelque partie que ce soit mais a été dictée par les exigences de l'étape qui commande "l'alternance et le changement", avait cependant assuré le secrétaire d'Etat aux affaires régionales Abderrazek Ben Khelifa lundi 24 février.
Cette valse des gouverneurs est la première mesure prise de ce type et qui était prévue dans le cadre de la feuille de route datant de la fin 2013. Ce document prévoyait aussi l'adoption de la nouvelle Constitution et la mise en place d'un cabinet d'indépendants chargés d'organiser des élections en 2014.
Pour les détracteurs d'Ennahda, la révision des nominations de hauts fonctionnaires est une condition nécessaire pour garantir la tenue d'élections législatives et présidentielle transparentes.
Les islamistes se sont toujours défendus d'avoir placé des proches sur la base de considérations politiques à des postes stratégiques, assurant avoir choisi les personnalités sur la base de leurs compétences.
Le ministère de l'Intérieur a publié sur sa page officielle Facebook la liste des noms des 18 nouveaux gouverneurs qui prendront leurs fonctions notamment dans la capitale Tunis et dans les régions qui ont connu des vagues de violences ces derniers mois en raison de la grogne sociale qui mine le pays.
Les partis opposés aux islamistes d'Ennahda ont accusé ces derniers d'avoir placé des proches à des fonctions clé dans les gouvernorats tunisiens et réclamaient dès lors une révision de l'ensemble de ces nominations au gouvernement apolitique qui a pris ses fonctions fin janvier.
Cette mesure ne vise pas un parti en particulier ou quelque partie que ce soit mais a été dictée par les exigences de l'étape qui commande "l'alternance et le changement", avait cependant assuré le secrétaire d'Etat aux affaires régionales Abderrazek Ben Khelifa lundi 24 février.
Cette valse des gouverneurs est la première mesure prise de ce type et qui était prévue dans le cadre de la feuille de route datant de la fin 2013. Ce document prévoyait aussi l'adoption de la nouvelle Constitution et la mise en place d'un cabinet d'indépendants chargés d'organiser des élections en 2014.
Pour les détracteurs d'Ennahda, la révision des nominations de hauts fonctionnaires est une condition nécessaire pour garantir la tenue d'élections législatives et présidentielle transparentes.
Les islamistes se sont toujours défendus d'avoir placé des proches sur la base de considérations politiques à des postes stratégiques, assurant avoir choisi les personnalités sur la base de leurs compétences.
Liste des nouveaux gouverneurs:
- Hamed Abid (Tunis)
- Abdellatif Missaoui (Ben Arous)
- Mohamed Ridha Saâdi (Manouba)
- Kamel Salmani (Béja)
- Tahar Matmati (Kef)
- Noureddine Ghannouchi (Siliana)
- Atef Boughatas (Kasserine)
- Mustapha Ben Moussa (Gafsa)
- Mohamed Mansouri (Tozeur)
- Amara Thelijani (Kébili)
- Saber Mednini (Tataouine)
- Mehdi Chelbi (Sfax)
- Mohsen Mansouri (Kairouan)
- Taïeb Nefzi (Monastir)
- Abdelmalak Sellami (Sousse)
- Habib Chaouat (Médenine)
- Hichem Akrimi (Zaghouan)
- Mohamed Akermi Hamdi (Nabeul)
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