Le président d'Afrique du Sud gagne trois fois plus que Vladimir Poutine et le président Camerounais cent fois moins que Barack Obama. Moncef Marzouki est, selon la présidence, bien en-dessous de la moyenne africaine. Quant aux revenus du Roi Mohamed VI, comme prévu, on n'en sait trop rien.
Tels sont les constats (approximatifs) que livre l'étude menée par Jeune Afrique sur les salaires des dirigeants africains.
En panne de données sur un certain nombre de pays peu réputés pour leur transparence, le magazine a tout de même réussi à glaner les chiffres pour une bonne majorité des pays du continent.
Il en ressort notamment que le président libyen Ali Zeidan gagne plus que son confrère algérien Abdelaziz Bouteflika (7.345 euros mensuels contre 5.240).
Le président sudafricain Jacob Zuma est avec 19.765 euros mensuels le mieux payé des chefs d'Etat africains. Selon un calcul du site inside-politics.org, indemnités et avantages s'élèveraient à un total de 6,8 millions d'euros par an au président et à sa famille proche.
Le Camerounais Paul Biya ne gagne quant à lui que 200 euros par mois.
Les chiffres sont toutefois à prendre avec des pincettes. Les données officielles n'englobent pas nécessairement la totalité des revenus d'un dirigeant.
Les mauvais élèves de la transparence, sur lesquels Jeune Afrique n'a pu rassembler assez de données, n'étonneront personne.
Madagascar, Somalie, Erythrée, Soudan, Soudan du Sud, RDC, Tchad, Togo, tous les cancres du classement annuel de l'ONG Transparency International sont au rendez-vous. Avec, en prime, une Egypte dont l'instabilité chronique des dernières années semble ne pas permettre qu'on y mette son nez.
Relativement plus avancée en termes de transparence, la Tunisie n'en conserve pas moins sa part de mystère. Alors que le président touche un salaire officiel de 30.000 dinars, soit environ 13.000 euros, il affirmait en novembre 2013 à El Hiwar ne pas gagner plus qu'un enseignant universitaire.
Il y a quelques jours, son chef de cabinet Adnene Mansar l'a répété sur Al Tounsseya: "Légalement, le salaire brut du président est de 30.000 dinars tunisiens". Mais, finalement, il n'en toucherait que 3.000. Le reste irait à "l'aide sociale". Sans plus de détails. Un peu transparent mais pas trop.
Tels sont les constats (approximatifs) que livre l'étude menée par Jeune Afrique sur les salaires des dirigeants africains.
En panne de données sur un certain nombre de pays peu réputés pour leur transparence, le magazine a tout de même réussi à glaner les chiffres pour une bonne majorité des pays du continent.
Il en ressort notamment que le président libyen Ali Zeidan gagne plus que son confrère algérien Abdelaziz Bouteflika (7.345 euros mensuels contre 5.240).
Le président sudafricain Jacob Zuma est avec 19.765 euros mensuels le mieux payé des chefs d'Etat africains. Selon un calcul du site inside-politics.org, indemnités et avantages s'élèveraient à un total de 6,8 millions d'euros par an au président et à sa famille proche.
Le Camerounais Paul Biya ne gagne quant à lui que 200 euros par mois.
Les chiffres sont toutefois à prendre avec des pincettes. Les données officielles n'englobent pas nécessairement la totalité des revenus d'un dirigeant.
Les mauvais élèves de la transparence, sur lesquels Jeune Afrique n'a pu rassembler assez de données, n'étonneront personne.
Madagascar, Somalie, Erythrée, Soudan, Soudan du Sud, RDC, Tchad, Togo, tous les cancres du classement annuel de l'ONG Transparency International sont au rendez-vous. Avec, en prime, une Egypte dont l'instabilité chronique des dernières années semble ne pas permettre qu'on y mette son nez.
Relativement plus avancée en termes de transparence, la Tunisie n'en conserve pas moins sa part de mystère. Alors que le président touche un salaire officiel de 30.000 dinars, soit environ 13.000 euros, il affirmait en novembre 2013 à El Hiwar ne pas gagner plus qu'un enseignant universitaire.
Il y a quelques jours, son chef de cabinet Adnene Mansar l'a répété sur Al Tounsseya: "Légalement, le salaire brut du président est de 30.000 dinars tunisiens". Mais, finalement, il n'en toucherait que 3.000. Le reste irait à "l'aide sociale". Sans plus de détails. Un peu transparent mais pas trop.
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