Le terrorisme est un phénomène grave et néfaste dont les répercussions sur la sécurité nationale, le caractère civil de l’Etat et l’unité du pays ne sont pas des moindres, a estimé le ministre des Affaires religieuses, Mounir Tlili.
Il ne peut y avoir de sécurité globale sans l’éradication de ce phénomène, a-t-il lancé lors d’une interview accordée à l’Agence TAP. La conjoncture actuelle que vit le pays commande impérativement d’oeuvrer de concert et d’établir une coordination permanente entre le ministère des Affaires religieuses et les ministères de l’Intérieur et de la Justice et les autres parties intervenantes afin de contrer le phénomène du terrorisme qui ne cesse de mettre en péril l’unité de la société tunisienne.
L’amplification de la crise sociale constitue l’un des facteurs poussant les jeunes à épouser aveuglément des idéologies terroristes, a-t-il expliqué, faisant remarquer que la Tunisie n’a jamais été un vivier de terrorisme et que les actes terroristes perpétrés ne sont qu’une parfaite illustration du phénomène du «terrorisme résiduel».
Il importe de lutter contre le discours subversif du Takfir à travers le dialogue, la sensibilisation et la législation, afin d’épurer la religion des conflits idéologiques et partisans, a-t-il plaidé. Evoquant la question de l’application de la Loi et de la neutralité des mosquées en vue d’assécher les sources du terrorisme, le ministre a appelé à l’application de la Loi, révélant à ce propos la révocation de neuf imams prédicateurs, sur fond de discours incitant à la haine et à la discorde.
De telles décisions ont été prises en coordination avec les ministères de l’Intérieur et de la Justice afin de permettre au ministère public d’émettre des ordonnances sur requête et d’établir des listes hebdomadaires à même de récupérer les 150 mosquées encore incontrôlées.
Le ministère s’emploie à élaborer un plan en concertation avec les différentes sensibilités politiques afin de charger des imams qui ne peuvent pas être instrumentalisés par des parties politique ou religieuse extrémiste, a-t-il encore dit.
Traitant des jihadistes tunisiens en Syrie, le ministre a affirmé que le discours qui doit l’emporter en Syrie est celui de la raison et du dialogue entre les parties litigieuses.
La Tunisie n’a jamais été un vivier de jihad ni une terre de prédication, a-t-il estimé, faisant remarquer que ce discours est une invention étrangère à l’histoire de l’islam marquée par les valeurs de tolérance et du juste milieu.
S’agissant des associations et des écoles coraniques, le ministre a précisé que les associations coraniques ne relèvent pas du ministère des Affaires religieuses. Seules les écoles coraniques sont sous sa tutelle, a-t-il nuancé, faisant remarquer que ces écoles obéissent à un programme pédagogique unifié favorisant l’apprentissage de l’écriture, de la lecture et de la mémorisation du saint Coran et du Hadith.
La création de six commissariats régionaux pour les affaires religieuses est une mesure louable qui ne manquera pas de faciliter le contact avec les prédicateurs et les cadres religieux et d’assurer la coordination étroite entre les différentes parties intervenantes en vue de traiter des questions politiques et sociales, a-t-il conclu.
Il ne peut y avoir de sécurité globale sans l’éradication de ce phénomène, a-t-il lancé lors d’une interview accordée à l’Agence TAP. La conjoncture actuelle que vit le pays commande impérativement d’oeuvrer de concert et d’établir une coordination permanente entre le ministère des Affaires religieuses et les ministères de l’Intérieur et de la Justice et les autres parties intervenantes afin de contrer le phénomène du terrorisme qui ne cesse de mettre en péril l’unité de la société tunisienne.
L’amplification de la crise sociale constitue l’un des facteurs poussant les jeunes à épouser aveuglément des idéologies terroristes, a-t-il expliqué, faisant remarquer que la Tunisie n’a jamais été un vivier de terrorisme et que les actes terroristes perpétrés ne sont qu’une parfaite illustration du phénomène du «terrorisme résiduel».
Il importe de lutter contre le discours subversif du Takfir à travers le dialogue, la sensibilisation et la législation, afin d’épurer la religion des conflits idéologiques et partisans, a-t-il plaidé. Evoquant la question de l’application de la Loi et de la neutralité des mosquées en vue d’assécher les sources du terrorisme, le ministre a appelé à l’application de la Loi, révélant à ce propos la révocation de neuf imams prédicateurs, sur fond de discours incitant à la haine et à la discorde.
De telles décisions ont été prises en coordination avec les ministères de l’Intérieur et de la Justice afin de permettre au ministère public d’émettre des ordonnances sur requête et d’établir des listes hebdomadaires à même de récupérer les 150 mosquées encore incontrôlées.
Le ministère s’emploie à élaborer un plan en concertation avec les différentes sensibilités politiques afin de charger des imams qui ne peuvent pas être instrumentalisés par des parties politique ou religieuse extrémiste, a-t-il encore dit.
Traitant des jihadistes tunisiens en Syrie, le ministre a affirmé que le discours qui doit l’emporter en Syrie est celui de la raison et du dialogue entre les parties litigieuses.
La Tunisie n’a jamais été un vivier de jihad ni une terre de prédication, a-t-il estimé, faisant remarquer que ce discours est une invention étrangère à l’histoire de l’islam marquée par les valeurs de tolérance et du juste milieu.
S’agissant des associations et des écoles coraniques, le ministre a précisé que les associations coraniques ne relèvent pas du ministère des Affaires religieuses. Seules les écoles coraniques sont sous sa tutelle, a-t-il nuancé, faisant remarquer que ces écoles obéissent à un programme pédagogique unifié favorisant l’apprentissage de l’écriture, de la lecture et de la mémorisation du saint Coran et du Hadith.
La création de six commissariats régionaux pour les affaires religieuses est une mesure louable qui ne manquera pas de faciliter le contact avec les prédicateurs et les cadres religieux et d’assurer la coordination étroite entre les différentes parties intervenantes en vue de traiter des questions politiques et sociales, a-t-il conclu.
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