Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, fragilisé par un scandale de corruption, s'est dit prêt mercredi à quitter la politique si le parti qu'il dirige ne remporte pas les élections municipales du 30 mars en Turquie.
M. Erdogan a affirmé que la cote de popularité de son Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste), au pouvoir depuis 2002, n'avait pas souffert du scandale politico-financier qui l'a éclaboussé en décembre.
"Les foules qui viennent à nos meetings politiques à travers le pays prouvent le contraire", a-t-il dit.
Depuis son accession au pouvoir, l'AKP n'a perdu aucune élection
Mais selon le dernier sondage de la société Sonar, la cote de l'AKP est en baisse avant les municipales qui auront valeur de test pour le régime, s'établissant aux alentours de 40%, alors qu'il avait obtenu près de 50% des suffrages aux dernières législatives de 2011.
Des dizaines de patrons, hommes d'affaires, élus et hauts fonctionnaires proches du régime ont été inculpés en décembre dans le cadre d'une série d'enquêtes anticorruption.
M. Erdogan accuse avec véhémence son ex-allié, l'influent mouvement religieux du prédicateur musulman, Fethullah Gülen, installé aux Etats-Unis d'avoir ourdi un complot, une tentative de coup pour le déstabiliser avant les municipales qui seront suivies en août par une première élection présidentielle en août prochain.
Cette organisation (la confrérie) s'est infiltrée d'une façon sournoise dans l'Etat, y créant un Etat parallèle, a-t-il lancé mercredi.
"Si mon parti ne détient pas la première place au scrutin municipal, je suis prêt à renoncer à la politique", a-t-il dit à Ankara devant des journalistes.
M. Erdogan a affirmé que la cote de popularité de son Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste), au pouvoir depuis 2002, n'avait pas souffert du scandale politico-financier qui l'a éclaboussé en décembre.
"Les foules qui viennent à nos meetings politiques à travers le pays prouvent le contraire", a-t-il dit.
Depuis son accession au pouvoir, l'AKP n'a perdu aucune élection
Mais selon le dernier sondage de la société Sonar, la cote de l'AKP est en baisse avant les municipales qui auront valeur de test pour le régime, s'établissant aux alentours de 40%, alors qu'il avait obtenu près de 50% des suffrages aux dernières législatives de 2011.
Des dizaines de patrons, hommes d'affaires, élus et hauts fonctionnaires proches du régime ont été inculpés en décembre dans le cadre d'une série d'enquêtes anticorruption.
M. Erdogan accuse avec véhémence son ex-allié, l'influent mouvement religieux du prédicateur musulman, Fethullah Gülen, installé aux Etats-Unis d'avoir ourdi un complot, une tentative de coup pour le déstabiliser avant les municipales qui seront suivies en août par une première élection présidentielle en août prochain.
Cette organisation (la confrérie) s'est infiltrée d'une façon sournoise dans l'Etat, y créant un Etat parallèle, a-t-il lancé mercredi.
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