Recep Tayyip Erdogan, premier ministre Turc, empêtré dans un scandale politico-financier, a menacé dans une interview diffusé le 6 mars, de faire interdire la plateforme Youtube et le réseau social Facebook en Turquie après les élections municipales qui vont se dérouler le 30 mars.
Le premier ministre a déclaré sur la chaîne de télévision privée turque, ATV : "Il y a de nouvelles mesure que nous prendrons dans ce domaine après le 30 mars (…) y compris une interdiction de (Youtube et Facebook)".
Depuis l'inculpation en décembre de dizaines de proches du régime, patrons, élus ou hauts fonctionnaires, soupçonnés de corruption, l'opposition exige la démission de Recep Tayyip Erdogan Erdogan. Des conversations téléphoniques le mettant directement en cause dans les affaires de corruption ont été publiées sur Youtube et les réseaux sociaux.
Dans ces échanges dont l'authenticité n'a pas été définitivement établie, le premier ministre demande notamment à son fils de dissimuler de fortes sommes d'argent ou évoque une commission jugée insuffisante versée par un groupe industriel.
Mercredi 5 mars, le chef du gouvernement s'était une nouvelle fois indigné que ses conversations téléphoniques aient été écoutées, parlant de "montage immoral" et accusant ses rivaux de comploter pour renverser son gouvernement. En pleine campagne électorale, il a promis de quitter la politique si son parti ne gagnait pas les municipales du 30 mars, qui auront valeur de test pour son régime.
Une loi sur Internet, jugée "liberticide", avait déjà était promulguée par Abdullah Gül, le Président Turc, mardi 18 février. Cette loi renforce le contrôle sur Internet. Le texte initial adopté par la majorité du Parti de la Justice et du Développement (AKP) affirme que la TIB ( l'autorité gouvernementale des télécommunications) peut bloquer un site sans saisir la justice en cas d'atteinte à la "vie privée" ou s'il contient des informations jugées "discriminatoires ou insultantes". Ainsi que de conserver pendant deux ans des informations sur les sites visités par chaque internaute.
Le premier ministre a déclaré sur la chaîne de télévision privée turque, ATV : "Il y a de nouvelles mesure que nous prendrons dans ce domaine après le 30 mars (…) y compris une interdiction de (Youtube et Facebook)".
Depuis l'inculpation en décembre de dizaines de proches du régime, patrons, élus ou hauts fonctionnaires, soupçonnés de corruption, l'opposition exige la démission de Recep Tayyip Erdogan Erdogan. Des conversations téléphoniques le mettant directement en cause dans les affaires de corruption ont été publiées sur Youtube et les réseaux sociaux.
Dans ces échanges dont l'authenticité n'a pas été définitivement établie, le premier ministre demande notamment à son fils de dissimuler de fortes sommes d'argent ou évoque une commission jugée insuffisante versée par un groupe industriel.
Mercredi 5 mars, le chef du gouvernement s'était une nouvelle fois indigné que ses conversations téléphoniques aient été écoutées, parlant de "montage immoral" et accusant ses rivaux de comploter pour renverser son gouvernement. En pleine campagne électorale, il a promis de quitter la politique si son parti ne gagnait pas les municipales du 30 mars, qui auront valeur de test pour son régime.
Une loi sur Internet, jugée "liberticide", avait déjà était promulguée par Abdullah Gül, le Président Turc, mardi 18 février. Cette loi renforce le contrôle sur Internet. Le texte initial adopté par la majorité du Parti de la Justice et du Développement (AKP) affirme que la TIB ( l'autorité gouvernementale des télécommunications) peut bloquer un site sans saisir la justice en cas d'atteinte à la "vie privée" ou s'il contient des informations jugées "discriminatoires ou insultantes". Ainsi que de conserver pendant deux ans des informations sur les sites visités par chaque internaute.
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