La 21e chambre du Tribunal de première instance de Tunis a décidé, lundi, le report de l'examen de l'affaire dite "de la dissolution de La ligue nationale de protection de la révolution", à une date ultérieure, le temps de régler certaines procédures en rapport avec les plaidoiries, apprend l'agence TAP de source judiciaire.
La décision du report intervenait à la demande du ministère public en tant que partie dans cette affaire relative à l'ordre public, en application de l'article 251 du Code de procédures civiles et commerciales, précise-t-on de même source.
La chargé de communication de la Ligue nationale de protection de la révolution, Sami Boufoune, a de son côté qualifié l'affaire d'"éminemment politique". L'activité de la Ligue, a-t-il dit dans une déclaration à l'agence TAP, "ne va pas au-delà du soutien à la révolution et de la dénonciation du retour du RCD", sans compter qu'il n'y a aucune preuve concrète du bien-fondé des accusations de violence qui la visent.
"La Ligue ne s'oppose pas du tout à ce que la loi s'applique à quiconque se rendrait coupable de violences ou d'incitation à la violence, preuve formelle à l'appui", a-t-il ajouté.
Le chargé du contentieux de l'Etat avait saisi le Tribunal de première instance de Tunis d'une demande de dissolution de la Ligue de protection de la révolution, sur la foi d'allégations d'un certain nombre de partis politiques, d'organisations nationales et d'acteurs de la société civile accusant cette Ligue de violences et d'avoir empêché leurs activités à de nombreuses reprises.
Les ligues de protection de la révolution sont, depuis leur création, au centre d'une vaste controverse dans les milieux politiques et des droits de l'Homme en Tunisie. Revenant sur le devant de la scène d'une manière récurrente, la réclamation de leur dissolution est l'une des principales questions débattues au cours des différentes étapes du dialogue national.
La décision du report intervenait à la demande du ministère public en tant que partie dans cette affaire relative à l'ordre public, en application de l'article 251 du Code de procédures civiles et commerciales, précise-t-on de même source.
La chargé de communication de la Ligue nationale de protection de la révolution, Sami Boufoune, a de son côté qualifié l'affaire d'"éminemment politique". L'activité de la Ligue, a-t-il dit dans une déclaration à l'agence TAP, "ne va pas au-delà du soutien à la révolution et de la dénonciation du retour du RCD", sans compter qu'il n'y a aucune preuve concrète du bien-fondé des accusations de violence qui la visent.
"La Ligue ne s'oppose pas du tout à ce que la loi s'applique à quiconque se rendrait coupable de violences ou d'incitation à la violence, preuve formelle à l'appui", a-t-il ajouté.
Le chargé du contentieux de l'Etat avait saisi le Tribunal de première instance de Tunis d'une demande de dissolution de la Ligue de protection de la révolution, sur la foi d'allégations d'un certain nombre de partis politiques, d'organisations nationales et d'acteurs de la société civile accusant cette Ligue de violences et d'avoir empêché leurs activités à de nombreuses reprises.
Les ligues de protection de la révolution sont, depuis leur création, au centre d'une vaste controverse dans les milieux politiques et des droits de l'Homme en Tunisie. Revenant sur le devant de la scène d'une manière récurrente, la réclamation de leur dissolution est l'une des principales questions débattues au cours des différentes étapes du dialogue national.
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