Un tatouage du prénom d'un homme a été découvert sur l'intérieur de la cuisse d'une momie vieille de 1300 ans. C'est l'étonnant constat qu'ont fait des égyptologues du British Museum en examinant le corps momifié d'une femme soudanaise, qui serait morte autour de 700 après JC.
Le dessin, tatoué à l'intérieur de sa jambe droite, se compose des caractères de grec ancien formant le mot MIXAHA, traduisible par Michael. Au risque de décevoir les esprits romantiques qui pourraient y voir le nom d'un amant, le tatouage serait en fait une représentation de l'archange Michel, saint patron du Soudan médiéval. Un symbole de protection pour sa propriétaire, dont l'âge a été estimé entre 20 et 35 ans.
"C'est la toute première preuve d'un tatouage de cette époque, c'est une découverte très rare", a expliqué Daniel Antoine, commissaire de l'exposition du British Museum intitulée Ancient Lives: New Discoveries. Celle-ci dévoilera au public cette momie ainsi que sept autres à partir du 22 mai, et démontre entre autres que les Égyptiens dans l'Antiquité souffraient de problèmes de santé assez similaires aux nôtres (cholestérol, maux de dents...).
Selon les experts, l'exposition vise à apporter une vision plus humaine des momies. "Nous voulons promouvoir l'idée que ce ne sont pas des objets mais des êtres humains réels", a déclaré John Taylor, conservateur en chef du département de l'Égypte ancienne, "nous voulons saisir l'humanité de ces personnes".
Le dessin, tatoué à l'intérieur de sa jambe droite, se compose des caractères de grec ancien formant le mot MIXAHA, traduisible par Michael. Au risque de décevoir les esprits romantiques qui pourraient y voir le nom d'un amant, le tatouage serait en fait une représentation de l'archange Michel, saint patron du Soudan médiéval. Un symbole de protection pour sa propriétaire, dont l'âge a été estimé entre 20 et 35 ans.
"C'est la toute première preuve d'un tatouage de cette époque, c'est une découverte très rare", a expliqué Daniel Antoine, commissaire de l'exposition du British Museum intitulée Ancient Lives: New Discoveries. Celle-ci dévoilera au public cette momie ainsi que sept autres à partir du 22 mai, et démontre entre autres que les Égyptiens dans l'Antiquité souffraient de problèmes de santé assez similaires aux nôtres (cholestérol, maux de dents...).
Selon les experts, l'exposition vise à apporter une vision plus humaine des momies. "Nous voulons promouvoir l'idée que ce ne sont pas des objets mais des êtres humains réels", a déclaré John Taylor, conservateur en chef du département de l'Égypte ancienne, "nous voulons saisir l'humanité de ces personnes".
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