Les employés de l'Etablissement de la Radio tunisienne (ERT) continuent de réclamer le départ de leur Président-directeur général, Mohamed Meddeb. Leur mouvement a été marqué, ce lundi, par un nouveau sit-in de protestation.
Un round de négociation entre le PDG de l'ERT, la présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Néjiba Hamrouni, et le secrétaire général adjoint du syndicat de base de l'établissement (UGTT), Rachid Nassaj, n'a finalement rien donné.
Le PDG refuse de démissionner
A l'issue de ces négociations, Meddeb a réaffirmé son refus de démissionner, rejetant ainsi les propositions des syndicats professionnels. Ces derniers lui auraient notamment suggéré, selon la TAP, de désigner lui-même un suppléant pour administrer l'entreprise.
Selon Hamrouni, les structures syndicales mettent désormais la pression sur la présidence du gouvernement.
"On va leur dire que la situation ne peut plus soutenir le fait que M. Meddeb soit à la tête de cette institution. Donnez-nous un peu de temps", a déclaré la présidente du syndicat aux protestataires, leur demandant de poursuivre leur sit-in dans le cadre de la loi.
Les nominations à la tête des médias publics en toile de fond
Elle a également assuré que "la question des nominations à la tête des médias publics sera tranchée dans les jours qui viennent".
Plusieurs journalistes de médias publics et privés sont venus soutenir leurs confrères en "sit-in illimité", de même que des représentants du SNJT et du Syndicat général de la culture et de l'information (UGTT), ainsi que des personnalités politiques.
Dans une déclaration à l'agence TAP, le secrétaire général du syndicat de base de la radio publique a expliqué le recours à un tel mouvement de protestation par "certains agissements" du PDG Mohamed Meddeb, notamment le non respect du statut de l'entreprise, entre autres en matière d'attribution des notes professionnelles, qu'il considère comme étant une "mauvaise gestion administrative et juridique".
Les mouvements de protestation des employés de la radio nationale avaient déjà été entamés en septembre dernier. Appuyés par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et par la Haute instance indépendante pour la communication audiovisuelle (HAICA), les journalistes protestaient contre les nominations arbitraires à la tête des radios publiques - qu'ils jugent partisanes - et contre l’ingérence de ces responsables dans la ligne éditoriale des médias en question.
Grève du 3 septembre 2013
Un round de négociation entre le PDG de l'ERT, la présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Néjiba Hamrouni, et le secrétaire général adjoint du syndicat de base de l'établissement (UGTT), Rachid Nassaj, n'a finalement rien donné.
Le PDG refuse de démissionner
A l'issue de ces négociations, Meddeb a réaffirmé son refus de démissionner, rejetant ainsi les propositions des syndicats professionnels. Ces derniers lui auraient notamment suggéré, selon la TAP, de désigner lui-même un suppléant pour administrer l'entreprise.
"Ma nomination a été décidée par le gouvernement et je ne partirais que par décision de sa part", leur a-t-il répondu.
Selon Hamrouni, les structures syndicales mettent désormais la pression sur la présidence du gouvernement.
"On va leur dire que la situation ne peut plus soutenir le fait que M. Meddeb soit à la tête de cette institution. Donnez-nous un peu de temps", a déclaré la présidente du syndicat aux protestataires, leur demandant de poursuivre leur sit-in dans le cadre de la loi.
Les nominations à la tête des médias publics en toile de fond
Elle a également assuré que "la question des nominations à la tête des médias publics sera tranchée dans les jours qui viennent".
Plusieurs journalistes de médias publics et privés sont venus soutenir leurs confrères en "sit-in illimité", de même que des représentants du SNJT et du Syndicat général de la culture et de l'information (UGTT), ainsi que des personnalités politiques.
Dans une déclaration à l'agence TAP, le secrétaire général du syndicat de base de la radio publique a expliqué le recours à un tel mouvement de protestation par "certains agissements" du PDG Mohamed Meddeb, notamment le non respect du statut de l'entreprise, entre autres en matière d'attribution des notes professionnelles, qu'il considère comme étant une "mauvaise gestion administrative et juridique".
Les mouvements de protestation des employés de la radio nationale avaient déjà été entamés en septembre dernier. Appuyés par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et par la Haute instance indépendante pour la communication audiovisuelle (HAICA), les journalistes protestaient contre les nominations arbitraires à la tête des radios publiques - qu'ils jugent partisanes - et contre l’ingérence de ces responsables dans la ligne éditoriale des médias en question.
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