Le procès en appel de vingt suspects de l'attaque menée en septembre 2012 contre l'ambassade des Etats-Unis par des salafistes radicaux a été reporté au 27 mai, le parquet n'ayant pas convoqué à l'audience les deux tiers des accusés.
"Treize des vingt accusés n'ont pas été convoqués par le ministère public. Seuls sept l'ont été", a expliqué à l'AFP l'un des avocats de la défense, Me Monaem Turki, ajoutant que l'audience a été reportée dès lors à la fin mai.
Le début de ce procès avait déjà été reporté fin janvier une première fois pour les mêmes raisons.
Aucune explication n'a été donnée sur les raisons de la non-convocation des accusés dans cette affaire.
Ces prévenus avaient été condamnés en première instance à des peines avec sursis, des sanctions clémentes qui ont été vivement critiquées par les gouvernements tunisien et américain.
Les autorités tunisiennes ont attribué l'attaque en septembre 2012 de l'ambassade à la mouvance salafiste jihadiste Ansar Al Charia, inscrite sur la liste des organisations "terroristes" par Washington et Tunis.
L'ambassade des Etats-Unis avait été prise d'assaut par une foule de manifestants, dont de nombreux islamistes radicaux, et quatre d'entre eux avaient été tués.
La représentation diplomatique et l'école américaine avaient été partiellement incendiées et saccagées lors de ces évènements, tandis que la police, débordée, avait mis des heures à repousser la foule, avaient constaté les journalistes de l'AFP.
Ces évènements avaient été déclenchés par la diffusion sur internet d'un film islamophobe produit aux Etats-Unis. Des violences similaires, visant des représentations diplomatiques occidentales, avaient eu lieu dans plusieurs pays.
Environ 80 personnes sont encore dans l'attente d'un procès pour leur participation aux violences, selon leurs avocats.
Les organisateurs présumés n'ont pas été arrêtés, en particulier Abou Yadh, chef d'Ansar Al Charia et vétéran d'Al-Qaïda en Afghanistan, qui est en fuite.
La Tunisie est confrontée depuis la révolution de janvier 2011 à un essor de groupes salafistes responsables de plusieurs attaques, en particulier contre la police ou contre des manifestations culturelles.
"Treize des vingt accusés n'ont pas été convoqués par le ministère public. Seuls sept l'ont été", a expliqué à l'AFP l'un des avocats de la défense, Me Monaem Turki, ajoutant que l'audience a été reportée dès lors à la fin mai.
Le début de ce procès avait déjà été reporté fin janvier une première fois pour les mêmes raisons.
Aucune explication n'a été donnée sur les raisons de la non-convocation des accusés dans cette affaire.
Ces prévenus avaient été condamnés en première instance à des peines avec sursis, des sanctions clémentes qui ont été vivement critiquées par les gouvernements tunisien et américain.
Les autorités tunisiennes ont attribué l'attaque en septembre 2012 de l'ambassade à la mouvance salafiste jihadiste Ansar Al Charia, inscrite sur la liste des organisations "terroristes" par Washington et Tunis.
Lire: Retour sur les deux années d'Ansar Al Charia en Tunisie
L'ambassade des Etats-Unis avait été prise d'assaut par une foule de manifestants, dont de nombreux islamistes radicaux, et quatre d'entre eux avaient été tués.
La représentation diplomatique et l'école américaine avaient été partiellement incendiées et saccagées lors de ces évènements, tandis que la police, débordée, avait mis des heures à repousser la foule, avaient constaté les journalistes de l'AFP.
Ces évènements avaient été déclenchés par la diffusion sur internet d'un film islamophobe produit aux Etats-Unis. Des violences similaires, visant des représentations diplomatiques occidentales, avaient eu lieu dans plusieurs pays.
Environ 80 personnes sont encore dans l'attente d'un procès pour leur participation aux violences, selon leurs avocats.
Les organisateurs présumés n'ont pas été arrêtés, en particulier Abou Yadh, chef d'Ansar Al Charia et vétéran d'Al-Qaïda en Afghanistan, qui est en fuite.
Lire: Tunisie: L'énigme Abou Yadh
La Tunisie est confrontée depuis la révolution de janvier 2011 à un essor de groupes salafistes responsables de plusieurs attaques, en particulier contre la police ou contre des manifestations culturelles.
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