En 2013, 778 personnes ont été officiellement exécutées dans 22 pays, selon les chiffres du dernier rapport annuel d'Amnesty international (AI) publié ce jeudi 27 mars. Une hausse de 15% par rapport à l'année 2012 qui a enregistré l'exécution de 682 détenus dans 21 pays.
Mais ces chiffres ne tiennent pas compte des exécutions en Chine, estimées à des milliers par l'ONG, soit "plus que les autres pays du monde rassemblés".
"Il y a 20 ans, 37 pays appliquaient activement la peine de mort. Ils n'étaient plus que 25 en 2004, et 22 en 2013. Seuls neuf pays dans le monde ont procédé à des exécutions tous les ans ces cinq dernières années" a indiqué Amnesty International dans son rapport.
"La tendance sur le long terme est claire – la peine de mort est en passe de devenir un châtiment du passé. Nous exhortons tous les gouvernements qui continuent de tuer au nom de la justice à instaurer immédiatement un moratoire sur la peine capitale en vue de son abolition" a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d'Amnesty International.
Selon l'ONG, près de 80% des 778 exécutions ont été enregistré dans trois pays: Iran et l'Irak et l'Arabie saoudite.
La situation par région
La Biélorussie, seul pays en Europe où la peine de mort est encore appliquée, n'a pas enregistré d'exécution en 2013. Aucune exécution n'a été enregistré en Asie Centrale cette même année, selon Amnesty International.
Au Maghreb, tous les pays observent un moratoire de fait, à l’exception de la Libye où la peine capitale est toujours appliquée. Les dernières exécutions remontent à 1987 en Mauritanie, 1991 en Tunisie et 1993 en Algérie et au Maroc.
Le 20 décembre 2012, la Tunisie a signé un moratoire officiel sur les exécutions des condamnés à la peine de mort, à l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Son application est donc actuellement suspendue, mais pas encore supprimée.
Sept des 21 États membres de la Ligue arabe ont procédé à des exécutions: l’Arabie saoudite, l’Irak, le Koweït, la Palestine, la Somalie, le Soudan et le Yémen.
En Afrique subsaharienne, "au moins 64 exécutions ont été conduites, dans cinq pays" affirme AI. Il s'agit de le Soudan, le Soudan du Sud, la Somalie, le Nigeria et le Botswana. Toutefois, plusieurs pays progressent vers l'abolition, note l'ONG.
Avec seulement 18 États abolitionnistes sur 50, les États-Unis restent le seul pays du continent américain à avoir procédé la peine de mort en 2013 (39 exécutions ont été recensées). Avec le Japon, ce sont les 2 pays du G8 à appliquer encore la peine capitale.
Mais ces chiffres ne tiennent pas compte des exécutions en Chine, estimées à des milliers par l'ONG, soit "plus que les autres pays du monde rassemblés".
#PeineDeMort: le nombre d’exécutés a encore augmenté avec 369 exécutions officielles et des centaines d'autres qui n’ont pas été reconnues.
— Amnesty France (@amnestyfrance) March 27, 2014
"Il y a 20 ans, 37 pays appliquaient activement la peine de mort. Ils n'étaient plus que 25 en 2004, et 22 en 2013. Seuls neuf pays dans le monde ont procédé à des exécutions tous les ans ces cinq dernières années" a indiqué Amnesty International dans son rapport.
"La tendance sur le long terme est claire – la peine de mort est en passe de devenir un châtiment du passé. Nous exhortons tous les gouvernements qui continuent de tuer au nom de la justice à instaurer immédiatement un moratoire sur la peine capitale en vue de son abolition" a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d'Amnesty International.
9 pays exécutent régulièrement : le Bangladesh, la Chine, l’Iran, l’Irak, la Corée du Nord, l’Arabie saoudite, les États-Unis et le Yémen.
— Amnesty France (@amnestyfrance) March 27, 2014
Selon l'ONG, près de 80% des 778 exécutions ont été enregistré dans trois pays: Iran et l'Irak et l'Arabie saoudite.
"Seul un petit nombre de pays sont responsables de la grande majorité de ces meurtres d'État qui n'ont aucun sens. Ces pays ne peuvent défaire les progrès déjà réalisés de manière générale en faveur de l'abolition", souligne Salil Shetty.
La situation par région
La Biélorussie, seul pays en Europe où la peine de mort est encore appliquée, n'a pas enregistré d'exécution en 2013. Aucune exécution n'a été enregistré en Asie Centrale cette même année, selon Amnesty International.
Au Maghreb, tous les pays observent un moratoire de fait, à l’exception de la Libye où la peine capitale est toujours appliquée. Les dernières exécutions remontent à 1987 en Mauritanie, 1991 en Tunisie et 1993 en Algérie et au Maroc.
Le 20 décembre 2012, la Tunisie a signé un moratoire officiel sur les exécutions des condamnés à la peine de mort, à l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Son application est donc actuellement suspendue, mais pas encore supprimée.
Lire > Peine de mort en Tunisie: "Ni exécution, ni abolition"
Sept des 21 États membres de la Ligue arabe ont procédé à des exécutions: l’Arabie saoudite, l’Irak, le Koweït, la Palestine, la Somalie, le Soudan et le Yémen.
En Afrique subsaharienne, "au moins 64 exécutions ont été conduites, dans cinq pays" affirme AI. Il s'agit de le Soudan, le Soudan du Sud, la Somalie, le Nigeria et le Botswana. Toutefois, plusieurs pays progressent vers l'abolition, note l'ONG.
Avec seulement 18 États abolitionnistes sur 50, les États-Unis restent le seul pays du continent américain à avoir procédé la peine de mort en 2013 (39 exécutions ont été recensées). Avec le Japon, ce sont les 2 pays du G8 à appliquer encore la peine capitale.
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