Zakaria Wakrim est un photographe marocain de 26 ans vivant en Espagne. Après avoir étudié dans une école d’ingénieurs spécialisée en télécommunications, il s’est tourné vers le monde de l’image.
Sa passion pour la photographie lui est d’ailleurs venue en 2007, alors qu’il suivait des cours d’optique et du système visuel humain. Depuis, son appareil ne le quitte plus, et son pays d’origine est devenu sa muse.
Photo: Zakaria Wakrim
Photo: Zakaria Wakrim
A travers ces photos, le jeune homme offre une autre image et une autre atmosphère du Maroc, la rendant plus intrigante.
Sa touche à lui: se concentrer sur l’état brut des paysages en les dépouillant du superflu.
"Je n'aime pas saccager l'image, j'aime rester sur des formes minimes, qui peuvent provoquer une sorte d'étonnement, de questionnement."
C’est pourquoi il privilégie souvent la technique du noir et blanc ou se contente de quelques couleurs seulement.
Il rappelle que "lorsque l’on parcourt le Maroc, on s'étonne de la quantité de paysages désolés, ainsi que du vide qu'ils contiennent."
Photo: Zakaria Wakrim
Photo: Zakaria Wakrim
Zakaria retravaille ses photos comme on travaille des tableaux, sous le coup de ses émotions.
"Ce qui me pousse à continuer dans cette aventure c'est surtout le fait d’expérimenter, que ce soit conceptuellement ou techniquement. Je vois la photographie comme un art, comme une expérience à long terme qui vous accompagne tout au long du chemin et qui améliore votre quotidien", nous a-t-il confié.
D’où le mot "Inspérimentation" (pour inspiration expérimentale), utilisé pour une de ses séries. En d’autres termes, la photographie est "une façon lyrique d’être en dedans" et de ne prendre très brièvement du recul que pour capturer l’instant présent, peut-on lire sur le site du photographe.
Photo: Zakaria Wakrim
Photo: Zakaria Wakrim
Photo: Zakaria Wakrim
Sa passion pour la photographie lui est d’ailleurs venue en 2007, alors qu’il suivait des cours d’optique et du système visuel humain. Depuis, son appareil ne le quitte plus, et son pays d’origine est devenu sa muse.
"J'ai toujours cherché à transcender un peu l'approche exotique classique que l’on a du Maroc, en cherchant plutôt à développer une esthétique marquée par ma propre vision en tant que Marocain", a expliqué Zakaria au HuffPost Maghreb. "Je dois dire que j'ai été très marqué par certains écrivains marocains tels que Mohammed Khaïr-Eddine et ses ouvrages imprégnés de mystère. Bien que dans les villes modernes, ce sentiment magique se perd peu à peu, là-haut, dans la montagne ou dans le désert, ça reste une réalité bien latente."
A travers ces photos, le jeune homme offre une autre image et une autre atmosphère du Maroc, la rendant plus intrigante.
Sa touche à lui: se concentrer sur l’état brut des paysages en les dépouillant du superflu.
"Je n'aime pas saccager l'image, j'aime rester sur des formes minimes, qui peuvent provoquer une sorte d'étonnement, de questionnement."
C’est pourquoi il privilégie souvent la technique du noir et blanc ou se contente de quelques couleurs seulement.
Il rappelle que "lorsque l’on parcourt le Maroc, on s'étonne de la quantité de paysages désolés, ainsi que du vide qu'ils contiennent."
Zakaria retravaille ses photos comme on travaille des tableaux, sous le coup de ses émotions.
"Ce qui me pousse à continuer dans cette aventure c'est surtout le fait d’expérimenter, que ce soit conceptuellement ou techniquement. Je vois la photographie comme un art, comme une expérience à long terme qui vous accompagne tout au long du chemin et qui améliore votre quotidien", nous a-t-il confié.
D’où le mot "Inspérimentation" (pour inspiration expérimentale), utilisé pour une de ses séries. En d’autres termes, la photographie est "une façon lyrique d’être en dedans" et de ne prendre très brièvement du recul que pour capturer l’instant présent, peut-on lire sur le site du photographe.
LIRE AUSSI:
- Des photomontages pour démonter le mythe de l'armée en Egypte
- Clichés de mariages en pagaille, à découvrir à l'expo décapante de Aïcha Filali
- "Kesh Angels": Une exposition décalée du photographe marocain Hassan Hajjaj sur les motardes à Marrakech (PHOTOS)
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.