Le Premier ministre tunisien Mehdi Jomâa a salué dimanche le soutien "fort" des États-Unis et qualifié de "fructueux" son entretien avec le président américain Barack Obama.
"Il y a soutien fort de la classe politique américaine à l'expérience tunisienne et une ferme volonté d'en assurer le succès", a précisé M. Jomâa à son retour des États-Unis où il a effectué une visite "réussie" qui a "réalisé les objectifs visés", selon lui.
"Ma rencontre avec le président Obama et ses collaborateurs a été fructueuse", a-t-il encore déclaré à la presse, ajoutant avoir évoqué avec ses interlocuteurs la situation économique et sécuritaire dans le pays et obtenu "un grand soutien" des Américains sur ce plan.
Rencontre entre Mehdi Jomaâ et Barack Obama à la Maison Blanche, 4 avril 2014
"Nous avons reçu une garantie de prêts de 500 millions de dollars (...) en outre nous avons convenu d'une coopération accrue sur le plan sécuritaire pour contrer les dangers du terrorisme... ces menaces qui englobent toute la région", a-t-il dit.
Interrogé sur la nature de cette coopération sécuritaire. M. Jomâa a précisé qu'il s'agissait de l'acquisition d'équipements sécuritaires et d'aides en matière de formation.
A propos de la situation économique difficile dans le pays, M. Jomaâ a insisté sur la détermination de son gouvernement d'engager les réformes nécessaires pour sortir de la crise.
"Nous devons compter sur nous mêmes et mettre en place les réformes nécessaires attendues par nos amis pour qu'ils poursuivent leur soutien", a-t-il souligné.
Mais le soutien financier américain est conditionné, tout comme celui de la Banque mondiale et du FMI, par "son utilisation seulement dans l'investissement et non pas dans la consommation", a précisé M. Jomaâ.
Washington et Tunis ont officialisé le soutien américain en annonçant une seconde garantie de prêts de 500 millions de dollars qui "facilitera l'accès de la Tunisie aux marchés des capitaux internationaux". Une première garantie de prêts avait été octroyée en 2012, à hauteur de 485 millions de dollars.
A la tête d'un gouvernement apolitique formé en janvier après le départ du pouvoir d'une coalition menée par le parti islamiste Ennahdha, M. Jomâa tente de remédier à la situation économique dans son pays, anémique depuis la révolte de 2011.
Confrontée à un essor de la mouvance islamiste jihadiste, la Tunisie a connu une année 2013 mouvementée et marquée notamment par les assassinats de deux opposants politiques, attribués à une mouvance islamistes extrémistes.
Lors de sa rencontre vendredi avec M. Jomaa, le président Obama a salué la transition politique en Tunisie", en assurant que "les Etats-Unis ont un grand intérêt à ce que l'expérience tunisienne soit couronnée de succès".
"Il y a soutien fort de la classe politique américaine à l'expérience tunisienne et une ferme volonté d'en assurer le succès", a précisé M. Jomâa à son retour des États-Unis où il a effectué une visite "réussie" qui a "réalisé les objectifs visés", selon lui.
"Ma rencontre avec le président Obama et ses collaborateurs a été fructueuse", a-t-il encore déclaré à la presse, ajoutant avoir évoqué avec ses interlocuteurs la situation économique et sécuritaire dans le pays et obtenu "un grand soutien" des Américains sur ce plan.
Rencontre entre Mehdi Jomaâ et Barack Obama à la Maison Blanche, 4 avril 2014
"Nous avons reçu une garantie de prêts de 500 millions de dollars (...) en outre nous avons convenu d'une coopération accrue sur le plan sécuritaire pour contrer les dangers du terrorisme... ces menaces qui englobent toute la région", a-t-il dit.
Interrogé sur la nature de cette coopération sécuritaire. M. Jomâa a précisé qu'il s'agissait de l'acquisition d'équipements sécuritaires et d'aides en matière de formation.
A propos de la situation économique difficile dans le pays, M. Jomaâ a insisté sur la détermination de son gouvernement d'engager les réformes nécessaires pour sortir de la crise.
"Nous devons compter sur nous mêmes et mettre en place les réformes nécessaires attendues par nos amis pour qu'ils poursuivent leur soutien", a-t-il souligné.
Mais le soutien financier américain est conditionné, tout comme celui de la Banque mondiale et du FMI, par "son utilisation seulement dans l'investissement et non pas dans la consommation", a précisé M. Jomaâ.
Washington et Tunis ont officialisé le soutien américain en annonçant une seconde garantie de prêts de 500 millions de dollars qui "facilitera l'accès de la Tunisie aux marchés des capitaux internationaux". Une première garantie de prêts avait été octroyée en 2012, à hauteur de 485 millions de dollars.
A la tête d'un gouvernement apolitique formé en janvier après le départ du pouvoir d'une coalition menée par le parti islamiste Ennahdha, M. Jomâa tente de remédier à la situation économique dans son pays, anémique depuis la révolte de 2011.
Confrontée à un essor de la mouvance islamiste jihadiste, la Tunisie a connu une année 2013 mouvementée et marquée notamment par les assassinats de deux opposants politiques, attribués à une mouvance islamistes extrémistes.
Lors de sa rencontre vendredi avec M. Jomaa, le président Obama a salué la transition politique en Tunisie", en assurant que "les Etats-Unis ont un grand intérêt à ce que l'expérience tunisienne soit couronnée de succès".
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