Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé dimanche les Palestiniens de représailles après la décision de ces derniers de demander leur adhésion à 15 conventions et traités internationaux.
"Nous répondrons de notre côté par des mesures unilatérales à toutes les mesures unilatérales qu'ils (les Palestiniens) prendront", a affirmé M. Netanyahu à l'ouverture du conseil des ministres hebdomadaire.
Ces démarches palestiniennes, elles-mêmes lancées en réaction au refus d'Israël de libérer un dernier contingent de prisonniers comme prévu dans le cadre de la relance des pourparlers "ne feront qu'éloigner un accord de paix", a-t-il accusé.
Ces déclarations interviennent peu avant une rencontre tripartite programmée entre les négociateurs israéliens et palestiniens et l'émissaire américain Martin Indyk, pour tenter de sauver in extremis les pourparlers de paix relancés en juillet sous l'égide des Etats-Unis.
Le secrétaire d'Etat John Kerry, qui n'a pas ménagé ses efforts pour faire avancer ces pourparlers, a souligné vendredi qu'il y avait des "limites au temps et aux efforts" que Washington pouvait consacrer à ce dossier, après avoir tenté de convaincre les deux parties de dépasser leurs divergences.
"État observateur"
Mais le président palestinien Mahmoud Abbas a rejeté les appels de M. Kerry à renoncer à ses démarches d'adhésion à des traités internationaux, rendues possibles par l'accession de la Palestine au statut d'Etat observateur à l'ONU fin 2012.
Et M. Netanyahu a ignoré les appels au calme, demandant à ses services de proposer une série de mesures punitives contre les Palestiniens.
"Les Palestiniens ont beaucoup à perdre d'une démarche unilatérale. Ils n'obtiendront un Etat que par des négociations directes (avec Israël, NDLR) et pas par des déclarations vides, ni par des décisions unilatérales", a souligné M. Netanyahu.
"Nous sommes prêts à continuer les pourparlers, mais pas à n'importe quel prix".
La période de neuf mois initialement prévue pour les pourparlers arrive à échéance du 29 avril. Israël estime que les démarches de M. Abbas sont une violation claire des engagements pris par les Palestiniens, lors de la relance des négociations, de suspendre pendant les neuf mois toute démarche d'adhésion aux organisations internationales, y compris à des instances judiciaires susceptibles de poursuivre Israël.
Les Palestiniens accusent de leur côté Israël d'avoir renié ses propres engagements en annulant la libération d'un dernier contingent de 26 Palestiniens détenus en Israël depuis plus de 10 ans.
"Nous répondrons de notre côté par des mesures unilatérales à toutes les mesures unilatérales qu'ils (les Palestiniens) prendront", a affirmé M. Netanyahu à l'ouverture du conseil des ministres hebdomadaire.
Ces démarches palestiniennes, elles-mêmes lancées en réaction au refus d'Israël de libérer un dernier contingent de prisonniers comme prévu dans le cadre de la relance des pourparlers "ne feront qu'éloigner un accord de paix", a-t-il accusé.
Ces déclarations interviennent peu avant une rencontre tripartite programmée entre les négociateurs israéliens et palestiniens et l'émissaire américain Martin Indyk, pour tenter de sauver in extremis les pourparlers de paix relancés en juillet sous l'égide des Etats-Unis.
Le secrétaire d'Etat John Kerry, qui n'a pas ménagé ses efforts pour faire avancer ces pourparlers, a souligné vendredi qu'il y avait des "limites au temps et aux efforts" que Washington pouvait consacrer à ce dossier, après avoir tenté de convaincre les deux parties de dépasser leurs divergences.
"État observateur"
Mais le président palestinien Mahmoud Abbas a rejeté les appels de M. Kerry à renoncer à ses démarches d'adhésion à des traités internationaux, rendues possibles par l'accession de la Palestine au statut d'Etat observateur à l'ONU fin 2012.
Et M. Netanyahu a ignoré les appels au calme, demandant à ses services de proposer une série de mesures punitives contre les Palestiniens.
"Les Palestiniens ont beaucoup à perdre d'une démarche unilatérale. Ils n'obtiendront un Etat que par des négociations directes (avec Israël, NDLR) et pas par des déclarations vides, ni par des décisions unilatérales", a souligné M. Netanyahu.
"Nous sommes prêts à continuer les pourparlers, mais pas à n'importe quel prix".
La période de neuf mois initialement prévue pour les pourparlers arrive à échéance du 29 avril. Israël estime que les démarches de M. Abbas sont une violation claire des engagements pris par les Palestiniens, lors de la relance des négociations, de suspendre pendant les neuf mois toute démarche d'adhésion aux organisations internationales, y compris à des instances judiciaires susceptibles de poursuivre Israël.
Les Palestiniens accusent de leur côté Israël d'avoir renié ses propres engagements en annulant la libération d'un dernier contingent de 26 Palestiniens détenus en Israël depuis plus de 10 ans.
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