TWITTER - Vous tweetez sans cesse et êtes en couple? Soyez prudents! Selon une étude publiée dans la revue Cyberpsychology, Behavior, and Social Networking, plus on utilise Twitter, plus on est susceptibles de se disputer avec notre moitié à ce propos.
Réalisée par Russel Clayton, un doctorant de l'université du Missouri, l'étude porte sur les relations et les habitudes de 581 "Twittos" âgés de 18 à 67 ans.
Les questions posées portent d'abord sur Twitter en lui même: "A quelle fréquence vous connectez-vous sur Twitter?", "A quelle fréquence tweetez-vous?" mais dévient rapidement sur le couple: "Avez-vous émotionnellement trompé votre partenaire avec une personne contactée et recontactée sur Twitter?"
En moyenne, les participants passaient 52 minutes par jour, 5 jours sur 7, sur le réseau social.
Pour mieux comprendre leur relation, Clayton a ensuite voulu en savoir plus sur la fréquence de leurs disputes à propos de Twitter, mais aussi, si celui-ci était la cause d'une infidélité (émotionnelle ou physique), voire d'une rupture ou d'un divorce.
Son hypothèse est la suivante:
Les utilisateurs de Facebook moins malchanceux
Clayton avait déjà, l'an dernier, mis son nez dans les relations des gens, mais cette fois, à propos de Facebook. Les résultats étaient plus ou moins similaires, à un point près: contrairement aux couples de Twittos, qui peuvent se disputer qu'ils soient ensemble depuis deux jours ou 10 ans, les utilisateurs de Facebook, eux, étaient plus immunisés après 3 ans de relation.
Toutefois, l'étude a ses limites. Le site du Time indique en effet que le sondage a été promu sur Twitter, via les comptes du chercheur et de celui du Huffington Post américain. Seule une population limitée a pu être informée de cette étude. Une population qui connaissait aussi à l'avance quel était le thème du sondage, donc cela a pu les influencer dans leur réponse.
Quoi qu'il en soit, tout n'est pas perdu pour les tourtereaux accros à Twitter. Ce même article du Time relaye une étude publiée en février sur Pew Research Internet Project, selon laquelle 41% des 18-29 ans qui sont dans une relation sérieuse ont le sentiment que les conversations en ligne les ont rapprochés, et 23% règlent leurs problèmes via "outils numériques" parce qu'il n'y arrivent pas en personne.
Mais ils auraient également tendance à reporter la tension de leur couple sur l'usage de technologies, surtout si leur compagnon est distrait ou passe trop de temps en ligne, ce qui rejoint l'étude de Clayton. Tout est question de modération, donc.
Réalisée par Russel Clayton, un doctorant de l'université du Missouri, l'étude porte sur les relations et les habitudes de 581 "Twittos" âgés de 18 à 67 ans.
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Les questions posées portent d'abord sur Twitter en lui même: "A quelle fréquence vous connectez-vous sur Twitter?", "A quelle fréquence tweetez-vous?" mais dévient rapidement sur le couple: "Avez-vous émotionnellement trompé votre partenaire avec une personne contactée et recontactée sur Twitter?"
En moyenne, les participants passaient 52 minutes par jour, 5 jours sur 7, sur le réseau social.
Pour mieux comprendre leur relation, Clayton a ensuite voulu en savoir plus sur la fréquence de leurs disputes à propos de Twitter, mais aussi, si celui-ci était la cause d'une infidélité (émotionnelle ou physique), voire d'une rupture ou d'un divorce.
Son hypothèse est la suivante:
"Si une forte utilisation de Twitter entraîne de nombreux conflits (c'est-à-dire des disputes liées à l'utilisation que fait l'autre de Twitter) chez un couple, on peut penser qu'elle pourrait aussi entraîner l'infidélité, la séparation ou le divorce."
Les utilisateurs de Facebook moins malchanceux
Clayton avait déjà, l'an dernier, mis son nez dans les relations des gens, mais cette fois, à propos de Facebook. Les résultats étaient plus ou moins similaires, à un point près: contrairement aux couples de Twittos, qui peuvent se disputer qu'ils soient ensemble depuis deux jours ou 10 ans, les utilisateurs de Facebook, eux, étaient plus immunisés après 3 ans de relation.
Toutefois, l'étude a ses limites. Le site du Time indique en effet que le sondage a été promu sur Twitter, via les comptes du chercheur et de celui du Huffington Post américain. Seule une population limitée a pu être informée de cette étude. Une population qui connaissait aussi à l'avance quel était le thème du sondage, donc cela a pu les influencer dans leur réponse.
Quoi qu'il en soit, tout n'est pas perdu pour les tourtereaux accros à Twitter. Ce même article du Time relaye une étude publiée en février sur Pew Research Internet Project, selon laquelle 41% des 18-29 ans qui sont dans une relation sérieuse ont le sentiment que les conversations en ligne les ont rapprochés, et 23% règlent leurs problèmes via "outils numériques" parce qu'il n'y arrivent pas en personne.
Mais ils auraient également tendance à reporter la tension de leur couple sur l'usage de technologies, surtout si leur compagnon est distrait ou passe trop de temps en ligne, ce qui rejoint l'étude de Clayton. Tout est question de modération, donc.
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