PRESSE - 211 journalistes sont emprisonnés pour l'exercice de leur profession en date du 1er décembre 2013, selon le recensement annuel du Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) dont le rapport a été publié ce mercredi 18 décembre. "Il s’agit du second total le plus élevé de l'histoire, après celui de 232 enregistré l'année dernière", souligne l’organisation.
La Turquie reste le pays où le nombre de journalistes détenus est le plus élevé (40). Elle est suivie de l’Iran (35) et la Chine (32). En décembre 2012, à l'occasion de la publication de son bilan annuel, Reporters sans Frontières (RSF) avait qualifié la Turquie de "première prison au monde pour les journalistes".
Le nombre de journalistes emprisonnés par pays (© CPJ)
Monde arabe: La Syrie et l'Égypte en tête du classement
Avec 12 incarcérés, la Syrie est le pays arabe dont les prisons renferme le plus de journalistes. Alors que l’Égypte ne comptait aucun professionnel des médias en prison en date du 1er décembre 2012, ils sont aujourd'hui 5 journalistes emprisonnés. Le rapport rappelle qu’au moment de la destitution du président Mohamed Morsi par l’armée, cette dernière “a placé en détention des dizaines de journalistes locaux et internationaux, en particulier ceux considérés comme critiques à l'égard des nouvelles autorités ou sympathisants de Morsi et des Frères musulmans.” La plupart ont été libéré plus tard.
Au total, 7 pays du monde arabe comptent des journalistes mis derrière les barreaux pour l'exercice de leur profession. En plus des journalistes détenus en Syrie et en Égypte, trois sont emprisonnés au Bahrain, deux en Arabie Saoudite, deux en Jordanie, un au Koweit, et un au Maroc.
3 journalistes dans les prisons israéliennes
Le rapport du CPJ fait état de 3 journalistes travaillant pour des médias palestiniens détenus par les autorités israéliennes.
Arrêté en mars 2013 en Cisjordanie, Walid Khaled Harb, directeur du journal Falastin, (Palestine) est accusé par Israel d’ “aider le Hamas” et de “transférer de l’argent” à l’organisation dirigeant la bande de Gaza. Le journaliste avait déjà passé 18 ans en prison selon le CPJ.
Le correspondant de l’agence basée à Londres, Quds International News Agency, Mohamed Mouna, a lui été arrêté le 7 août à Napelouse. Le 6 novembre, Mohamed Abou Al Khedhir, journaliste au Al Quds, a lui arrêté à son arrivé à l’aéroport Ben Gourion alors qu’il revenait du Caire où il couvrait la réunion des ministres des Affaires étrangères arabes.
Selon le CPJ, sur les 211 journalistes détenus dans le monde entier “124 sont accusés de complot contre l'État telles que la subversion ou le soutien au terrorisme”. L'association précise que ce recensement ne prend pas en compte le nombre des journalistes disparus et enlevés.
La Turquie reste le pays où le nombre de journalistes détenus est le plus élevé (40). Elle est suivie de l’Iran (35) et la Chine (32). En décembre 2012, à l'occasion de la publication de son bilan annuel, Reporters sans Frontières (RSF) avait qualifié la Turquie de "première prison au monde pour les journalistes".
Monde arabe: La Syrie et l'Égypte en tête du classement
Avec 12 incarcérés, la Syrie est le pays arabe dont les prisons renferme le plus de journalistes. Alors que l’Égypte ne comptait aucun professionnel des médias en prison en date du 1er décembre 2012, ils sont aujourd'hui 5 journalistes emprisonnés. Le rapport rappelle qu’au moment de la destitution du président Mohamed Morsi par l’armée, cette dernière “a placé en détention des dizaines de journalistes locaux et internationaux, en particulier ceux considérés comme critiques à l'égard des nouvelles autorités ou sympathisants de Morsi et des Frères musulmans.” La plupart ont été libéré plus tard.
Au total, 7 pays du monde arabe comptent des journalistes mis derrière les barreaux pour l'exercice de leur profession. En plus des journalistes détenus en Syrie et en Égypte, trois sont emprisonnés au Bahrain, deux en Arabie Saoudite, deux en Jordanie, un au Koweit, et un au Maroc.
3 journalistes dans les prisons israéliennes
Le rapport du CPJ fait état de 3 journalistes travaillant pour des médias palestiniens détenus par les autorités israéliennes.
Arrêté en mars 2013 en Cisjordanie, Walid Khaled Harb, directeur du journal Falastin, (Palestine) est accusé par Israel d’ “aider le Hamas” et de “transférer de l’argent” à l’organisation dirigeant la bande de Gaza. Le journaliste avait déjà passé 18 ans en prison selon le CPJ.
Le correspondant de l’agence basée à Londres, Quds International News Agency, Mohamed Mouna, a lui été arrêté le 7 août à Napelouse. Le 6 novembre, Mohamed Abou Al Khedhir, journaliste au Al Quds, a lui arrêté à son arrivé à l’aéroport Ben Gourion alors qu’il revenait du Caire où il couvrait la réunion des ministres des Affaires étrangères arabes.
Selon le CPJ, sur les 211 journalistes détenus dans le monde entier “124 sont accusés de complot contre l'État telles que la subversion ou le soutien au terrorisme”. L'association précise que ce recensement ne prend pas en compte le nombre des journalistes disparus et enlevés.
LIRE: Tunisie: Les médias à l'épreuve de la transition démocratique
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