Le président égyptien Mohamed Morsi destitué par l'armée et jugé pour la mort de manifestants, comparaîtra aussi pour "espionnage en vue de mener des actions terroristes impliquant le Hamas palestinien et des groupes jihadistes", rapporte mercredi l'agence Mena.
À ses côtés comparaîtront le 8 janvier 2014, 35 autres personnes, notamment des hauts cadres des Frères musulmans, dont le Guide suprême Mohamed Badie, et des responsables sous sa présidence.
En juillet dernier, la justice avait interrogé Mohamed Morsi sur les circonstances de son évasion début 2011 de la prison de Wadi Natroun (au nord-ouest du Caire) avec d'autres islamistes, pendant la révolte qui a chassé du pouvoir Hosni Moubarak. Il a été accusé d'avoir bénéficié pour cette évasion de l'aide de groupes étrangers comme le Hezbollah libanais ou le Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, frontalière de l'Egypte.
Certains accusés, dont Essam Haddad, bras droit de Morsi durant sa présidence, doivent également répondre de la divulgation de secrets d'Etat aux Gardiens de la révolution, troupe d'élite iranienne.
Le Parquet accuse également les Frères musulmans, confrérie à laquelle appartient à l'ex-Président Morsi, d'être impliquée dans la multiplication des attaques depuis la destitution du premier président élu démocratiquement du pays, notamment dans le Nord-Sinaï.
Mohamed Morsi a été destitué le 3 juillet par l'armée. Depuis, ses partisans manifestent quasi-quotidiennement, bravant une répression qui a fait plus d'un millier de morts depuis le début de l'été et des milliers d'arrestations dans les rangs des islamistes.
Détenu depuis sa destitution, il avait comparu devant le tribunal du Caire pour la première fois le 4 novembre dernier.
À ses côtés comparaîtront le 8 janvier 2014, 35 autres personnes, notamment des hauts cadres des Frères musulmans, dont le Guide suprême Mohamed Badie, et des responsables sous sa présidence.
Tous doivent répondre "d'espionnage au profit d'organisations étrangères en vue de commettre des actions terroristes dans le pays", détaille l'agence égyptienne, ainsi que de "divulgation d'informations classées secret-défense à un pays étranger", de "financement du terrorisme" et "atteinte à l'intégrité territoriale".
En juillet dernier, la justice avait interrogé Mohamed Morsi sur les circonstances de son évasion début 2011 de la prison de Wadi Natroun (au nord-ouest du Caire) avec d'autres islamistes, pendant la révolte qui a chassé du pouvoir Hosni Moubarak. Il a été accusé d'avoir bénéficié pour cette évasion de l'aide de groupes étrangers comme le Hezbollah libanais ou le Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, frontalière de l'Egypte.
Certains accusés, dont Essam Haddad, bras droit de Morsi durant sa présidence, doivent également répondre de la divulgation de secrets d'Etat aux Gardiens de la révolution, troupe d'élite iranienne.
BLOG: Saïd Khatibi: Egypte, le royaume et l'exil
Le Parquet accuse également les Frères musulmans, confrérie à laquelle appartient à l'ex-Président Morsi, d'être impliquée dans la multiplication des attaques depuis la destitution du premier président élu démocratiquement du pays, notamment dans le Nord-Sinaï.
Mohamed Morsi a été destitué le 3 juillet par l'armée. Depuis, ses partisans manifestent quasi-quotidiennement, bravant une répression qui a fait plus d'un millier de morts depuis le début de l'été et des milliers d'arrestations dans les rangs des islamistes.
Détenu depuis sa destitution, il avait comparu devant le tribunal du Caire pour la première fois le 4 novembre dernier.
Accusé "d’incitation au meurtre" de manifestants devant le palais présidentiel pour des faits qui ont eu lieu le 5 décembre 2012, Mohamed Morsi avait lancé depuis le box des accusés: "Je suis le président de la République" et "À bas le pouvoir des militaires".
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