Un Iranien condamné à mort pour meurtre a échappé de justesse à la potence mardi 15 mars. Le jeune homme avait déjà les yeux bandés et la corde au cou quand la mère de la victime a pris la parole pour dire qu'elle le pardonnait, raconte le journal Shargh dans son édition de jeudi. Regardez les photos de la scène dans le diaporama ci-dessous.
En 2007, lors d'une rixe, Balal (son nom de famille n'a pas été dévoilé), 19 ans, avait donné un coup de couteau à la gorge fatal à un autre jeune. Il devait être pendu en public à Noshahr, dans le nord du pays. Mais, comme le prévoit la loi iranienne, la mère de la victime a accordé son pardon en s'adressant à la foule, racontant qu'il était "difficile d'avoir une maison vide" d'enfants alors que quatre ans plus tôt, elle avait perdu un autre fils dans un accident de la route.
"Il a demandé pardon. Je l'ai giflé, ce qui m'a calmé"
Elle a ensuite giflé le condamné, avant de retirer la corde avec son mari Abdolghani Hosseinzadeh, un ancien footballeur professionnel.
"Cette gifle était ce qui séparait le pardon de la potence (...) Dans une interview à la télé, j'ai dit à mes amis de ne jamais prendre un couteau. Dommage que personne ne m'ait giflé" au moment de porter le coup, a affirmé Balal au quotidien.
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La grâce de Balal est intervenue après une campagne de mobilisation d'artistes et de sportifs connus, comme l'ancien footballeur international Ali Daie, recordman de sélections et de buts en sélection. Adel Ferdossipour, présentateur d'une très populaire émission consacrée au football, avait aussi demandé en direct au père de la victime d'accorder son pardon.
Ce genre de campagne médiatique est encore rare en Iran où plus de 170 personnes, y compris au moins deux femmes, ont été exécutés depuis le début de l'année selon l'ONU. Selon la charia (loi islamique), un condamné à mort pour meurtre peut échapper à l'exécution et purger une peine de prison s'il est pardonné par la famille de la victime.
Le coupable doit toutefois verser à la famille de la victime le "prix du sang", fixé cette année à 1,5 milliards de rials (42.000 euros environ). Selon Le Monde, la famille aurait accepté de gracier le fautif en échange du double, 3 milliards de rials. Le père de la victime aurait fait part de son intention d'utiliser l'argent pour construire une école à la mémoire de son fils. Quant à Balal, il est retourné en prison, indique The Independant.
Regardez les photos de la scène et cliquez ici pour en découvrir davantage :
En 2007, lors d'une rixe, Balal (son nom de famille n'a pas été dévoilé), 19 ans, avait donné un coup de couteau à la gorge fatal à un autre jeune. Il devait être pendu en public à Noshahr, dans le nord du pays. Mais, comme le prévoit la loi iranienne, la mère de la victime a accordé son pardon en s'adressant à la foule, racontant qu'il était "difficile d'avoir une maison vide" d'enfants alors que quatre ans plus tôt, elle avait perdu un autre fils dans un accident de la route.
"Il a demandé pardon. Je l'ai giflé, ce qui m'a calmé"
Elle a ensuite giflé le condamné, avant de retirer la corde avec son mari Abdolghani Hosseinzadeh, un ancien footballeur professionnel.
"Le meurtrier pleurait, a dit la mère au journal. Il a demandé pardon. Je l'ai giflé, ce qui m'a calmé. J'ai dit 'Je te punis pour le malheur que tu m'as fait'. Les gens ont applaudi, certains pleuraient. Je suis croyante. La veille de la sentence, j'ai rêvé de mon fils. Tout le monde, ma famille et mes amis, faisait pression pour que j'accorde mon pardon".
"Cette gifle était ce qui séparait le pardon de la potence (...) Dans une interview à la télé, j'ai dit à mes amis de ne jamais prendre un couteau. Dommage que personne ne m'ait giflé" au moment de porter le coup, a affirmé Balal au quotidien.
Lire aussi : En Iran, un homme survit à sa pendaison
La grâce de Balal est intervenue après une campagne de mobilisation d'artistes et de sportifs connus, comme l'ancien footballeur international Ali Daie, recordman de sélections et de buts en sélection. Adel Ferdossipour, présentateur d'une très populaire émission consacrée au football, avait aussi demandé en direct au père de la victime d'accorder son pardon.
Ce genre de campagne médiatique est encore rare en Iran où plus de 170 personnes, y compris au moins deux femmes, ont été exécutés depuis le début de l'année selon l'ONU. Selon la charia (loi islamique), un condamné à mort pour meurtre peut échapper à l'exécution et purger une peine de prison s'il est pardonné par la famille de la victime.
Le coupable doit toutefois verser à la famille de la victime le "prix du sang", fixé cette année à 1,5 milliards de rials (42.000 euros environ). Selon Le Monde, la famille aurait accepté de gracier le fautif en échange du double, 3 milliards de rials. Le père de la victime aurait fait part de son intention d'utiliser l'argent pour construire une école à la mémoire de son fils. Quant à Balal, il est retourné en prison, indique The Independant.
Regardez les photos de la scène et cliquez ici pour en découvrir davantage :
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