La Tunisie fait face à des menaces jihadistes accrues dans la région du mont Châambi, à la frontière algérienne, où
plusieurs soldats ont été tués l'an dernier, a affirmé jeudi le porte-parole du ministère tunisien de la Défense.
La Présidence avait annoncé mercredi avoir décrété tout le mont Châambi "zone d'opérations militaires fermée".
Le porte-parole du ministère de la Défense, Taoufik Rahmouni, a expliqué cette décision par "la multiplication des menaces de la part des organisations terroristes basées dans la région" du mont Châambi.
M. Rahmouni a aussi évoqué "l'usage des armes et l'installation de barrages et de mines (...) contre les membres de l'armée et des forces de l'ordre".
"Nous avons remarqué que certains éléments terroristes ne sont plus retranchés sur le mont Chaambi seulement mais bougent vers des monts avoisinants", a-t-il aussi dit, lors d'une conférence de presse.
C'est sur le mont Châambi que huit militaires ont été tués dans une embuscade en juillet 2013. Plusieurs autres y ont été blessés ou tués par des engins explosifs cachés dans ce massif. Vendredi, une personne a encore été blessée dans l'explosion d'une mine artisanale.
Les forces de l'ordre tunisiennes cherchent à y neutraliser des jihadistes qui seraient liés à Al-Qaïda, et plusieurs opérations militaires, notamment des bombardements aériens, y ont eu lieu.
Les massifs montagneux voisins de Sammama, Salloum et Mghilla ont également été déclarés zones militaires, a indiqué la présidence cette semaine.
Il s'agit de "contenir toute la zone et de limiter leurs activités", a précisé M. Rahmouni, sans pouvoir détailler le nombre de ces éléments "terroristes".
"Nous ne pouvons pas donner de nombre exact parce qu'il change d'un jour à l'autre. Il y a des éléments qui entrent et sortent par les frontières", a-t-il ajouté, en faisant état d'une coordination avec l'armée algérienne à ce sujet.
Le porte-parole n'a pas donné non plus d'indications sur le type d'opérations en cours ni sur les effectifs mobilisés.
plusieurs soldats ont été tués l'an dernier, a affirmé jeudi le porte-parole du ministère tunisien de la Défense.
La Présidence avait annoncé mercredi avoir décrété tout le mont Châambi "zone d'opérations militaires fermée".
Le porte-parole du ministère de la Défense, Taoufik Rahmouni, a expliqué cette décision par "la multiplication des menaces de la part des organisations terroristes basées dans la région" du mont Châambi.
M. Rahmouni a aussi évoqué "l'usage des armes et l'installation de barrages et de mines (...) contre les membres de l'armée et des forces de l'ordre".
"Nous avons remarqué que certains éléments terroristes ne sont plus retranchés sur le mont Chaambi seulement mais bougent vers des monts avoisinants", a-t-il aussi dit, lors d'une conférence de presse.
C'est sur le mont Châambi que huit militaires ont été tués dans une embuscade en juillet 2013. Plusieurs autres y ont été blessés ou tués par des engins explosifs cachés dans ce massif. Vendredi, une personne a encore été blessée dans l'explosion d'une mine artisanale.
Les forces de l'ordre tunisiennes cherchent à y neutraliser des jihadistes qui seraient liés à Al-Qaïda, et plusieurs opérations militaires, notamment des bombardements aériens, y ont eu lieu.
Les massifs montagneux voisins de Sammama, Salloum et Mghilla ont également été déclarés zones militaires, a indiqué la présidence cette semaine.
Il s'agit de "contenir toute la zone et de limiter leurs activités", a précisé M. Rahmouni, sans pouvoir détailler le nombre de ces éléments "terroristes".
"Nous ne pouvons pas donner de nombre exact parce qu'il change d'un jour à l'autre. Il y a des éléments qui entrent et sortent par les frontières", a-t-il ajouté, en faisant état d'une coordination avec l'armée algérienne à ce sujet.
Le porte-parole n'a pas donné non plus d'indications sur le type d'opérations en cours ni sur les effectifs mobilisés.
LIRE: Tunisie: Les monts Châambi, Sammama, Salloum et Meghila déclarés zones militaires fermées
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