Plusieurs organisations et militants des droits de l'Homme ont exigé mardi à Alger la libération de deux jeunes, dont un Tunisien, détenus après une manifestation contre un quatrième mandat du président Abdelaziz Bouteflika.
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), le Rassemblement actions jeunesse (Raj) et le Réseau des avocats pour la défense des droits de l'Homme (RADDH) dénoncent, dans un communiqué commun transmis à l'AFP, "cette intimidation et ce harcèlement judiciaires à l'encontre de ces deux jeunes et exigent leur libération immédiate".
Mohand Kadi et Moez Benncir, de nationalité tunisienne, "nient avoir une quelconque relation avec les manifestants" et affirment "qu'ils ne faisaient que passer" au moment du rassemblement, selon les ONG.
Le 16 avril, veille de l'élection présidentielle remportée par Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 15 ans, la police a empêché une manifestation du mouvement Barakat (Ça suffit!), qui s'opposait à un quatrième mandat du chef
de l'Etat sortant.
Animé par des trentenaires, ce mouvement est apparu à l'annonce d'une nouvelle candidature de M. Bouteflika et a organisé une quinzaine de manifestations.
Placés en garde à vue par la police judiciaire à Alger, les deux jeunes ont été ensuite déférés devant le parquet d'Alger le 20 avril et placés en détention, pour attroupement non armé portant atteinte à l'ordre public, selon les ONG.
Les signataires du texte appellent "les autorités algériennes à respecter la liberté des citoyens algériens de se rassembler et de manifester pacifiquement".
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), le Rassemblement actions jeunesse (Raj) et le Réseau des avocats pour la défense des droits de l'Homme (RADDH) dénoncent, dans un communiqué commun transmis à l'AFP, "cette intimidation et ce harcèlement judiciaires à l'encontre de ces deux jeunes et exigent leur libération immédiate".
Mohand Kadi et Moez Benncir, de nationalité tunisienne, "nient avoir une quelconque relation avec les manifestants" et affirment "qu'ils ne faisaient que passer" au moment du rassemblement, selon les ONG.
Le 16 avril, veille de l'élection présidentielle remportée par Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 15 ans, la police a empêché une manifestation du mouvement Barakat (Ça suffit!), qui s'opposait à un quatrième mandat du chef
de l'Etat sortant.
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Animé par des trentenaires, ce mouvement est apparu à l'annonce d'une nouvelle candidature de M. Bouteflika et a organisé une quinzaine de manifestations.
Placés en garde à vue par la police judiciaire à Alger, les deux jeunes ont été ensuite déférés devant le parquet d'Alger le 20 avril et placés en détention, pour attroupement non armé portant atteinte à l'ordre public, selon les ONG.
Les signataires du texte appellent "les autorités algériennes à respecter la liberté des citoyens algériens de se rassembler et de manifester pacifiquement".
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