La marche du 20 avril organisée à Tizi-Ouzou (Kabylie) pour célébrer le Printemps berbère a dégénéré en de violents affrontements entre les manifestants et les forces de police pendant deux jours suite à la diffusion d’une vidéo amateur montrant un jeune manifestant inanimé frappé par la police.
La vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux montre un jeune homme torse nu allongé sur le sol, sans connaissance, frappé à coups de pied par un policier avant d’être traîné par terre sur plusieurs mètres par des policiers. La diffusion de ces images a immédiatement provoqué une vague de colère et a mis le feu aux poudres dans cette ville de Kabylie.
La journée du lundi 21 avril a ainsi été marquée par de violents affrontements entre des groupes de jeunes et un important bataillon de policiers.
Face à l’escalade de violence, les autorités n’ont pas tardé à réagir pour éteindre l’incendie. Cinq policiers, soupçonnés d’être les coupables, ont été suspendus à titre conservatoire ce mardi 22 avril, en attendant les conclusions définitives de l’enquête diligentée par le Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel.
La ville avait ainsi retrouvé son calme: "Aujourd’hui tout est rentré dans l’ordre, il ne reste que quelques barricades autour de l’Université", assure Anis.
La vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux montre un jeune homme torse nu allongé sur le sol, sans connaissance, frappé à coups de pied par un policier avant d’être traîné par terre sur plusieurs mètres par des policiers. La diffusion de ces images a immédiatement provoqué une vague de colère et a mis le feu aux poudres dans cette ville de Kabylie.
La journée du lundi 21 avril a ainsi été marquée par de violents affrontements entre des groupes de jeunes et un important bataillon de policiers.
"On a assisté à de véritables scènes de batailles qui ont duré toute la journée du lundi jusqu’au soir", témoigne Anis, étudiant à Tizi-Ouzou qui raconte que "les événements de lundi étaient plus violents que ceux de dimanche".
Face à l’escalade de violence, les autorités n’ont pas tardé à réagir pour éteindre l’incendie. Cinq policiers, soupçonnés d’être les coupables, ont été suspendus à titre conservatoire ce mardi 22 avril, en attendant les conclusions définitives de l’enquête diligentée par le Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel.
La ville avait ainsi retrouvé son calme: "Aujourd’hui tout est rentré dans l’ordre, il ne reste que quelques barricades autour de l’Université", assure Anis.
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