La chambre d’accusation doit statuer ce dimanche sur la qualification des poursuites intentées contre le jeune tunisien, Moez Ben Ncir et son ami, Mohamed Kadi, militant du mouvement RAJ (rassemblement action jeune) arrêtés le 16 avril dernier en marge d’une manifestation anti-Bouteflika du mouvement Barakat.
Les avocats et les proches des deux jeunes hommes affirment qu’ils ne participaient pas à la manifestation et qu’ils ont été embarqués uniquement pour s’être trouvés à la mauvaise place au mauvais moment. Cette "mauvaise place", c’était tout simplement une terrasse de café au niveau de la Place Audin, non loin de la fac centrale, lieu habituel du rassemblement des militants de Barakat.
Personne ne s’explique vraiment les raisons de ce que des avocats appellent un "harcèlement judiciaire" contre les deux jeunes hommes alors que tous les manifestants qui tentaient de participer à la manifestation de Barakat ont été libérés après leur interpellation.
Maître Noureddine Benissad, président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) qui assure leur défense a introduit un appel pour annuler le mandat de dépôt qui a été pris à leur encontre afin de mettre fin à leur détention provisoire. L’avocat a annoncé qu’il plaidera la liberté provisoire pour les deux jeunes hommes car "aucune raison ne justifie la détention provisoire, prévue plutôt pour les cas graves".
L’avocat qui note, en s’en félicitant, que tous les manifestants arrêtés le 16 avril ont été libérés, ne s’explique pas les raisons de ce traitement particulier réservé à Moez Ben Ncir et Mohamed Kadi. "Ils n’étaient même pas au rassemblement!", a-t-il déclaré.
En attendant la décision que prendra la chambre d’accusation ce dimanche, la mobilisation s’organise. Un collectif pour la libération des deux jeunes hommes a été créé et une pétition a été lancée sur Internet appelant à "leur libération rapide et inconditionnelle, ainsi qu’à la mobilisation et la solidarité active de tous, citoyens (es), avocats, élus (es) et organisations politiques, syndicales et associatives".
Parmi les premiers signataires figurent le président du RAJ, Abdelouheb Fersaoui, le secrétaire général du Conseil des lycées d’Alger (CLA), Achour Idir, l’avocat et coordinateur du Réseau des avocats pour la défense des droits de l’homme (RADDH), Amine Sidhoum, et leur avocat Noureddine Benissad en sa qualité de président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH).
Employé aux éditions franco-berbères Sefraber
La ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), le Rassemblement action jeune (RAJ) et le Réseau des avocats pour la défense des droits de l'Homme (RADDH) ont dénoncé une détention abusive et ont affirmé dans un communiqué commun que le "seul tort de ces jeunes a été d'être à la mauvaise heure au mauvais endroit".
Moez Ben Ncir, 25 ans, travaille à la maison d’édition franco-berbère Sefraber, à Bejaia, qui a indiqué sur sa page Facebook, avoir, dès le premier jour de la garde à vue, apporté « à l'autorité algérienne par l'intermédiaire de l'ambassade de Tunisie à Alger toutes les preuves permettant de vérifier que Moez Ben Ncir est un salarié parfaitement en règle dans son emploi d'assistant d'éditions ». Craignant apparemment que ce soit le contenu même du travail de la maison d’édition qui causerait des problèmes au jeune tunisien, Sefraber a tenu à rappeler "aux autorités algériennes que depuis 8 ans les éditions franco-berbères ont toujours sélectionné leurs auteurs et leurs écrits sur le seul critère culturel, rejetant toute publication à connotation politique ou religieuse".
LIRE AUSSI: Le Tunisien Moez Benncir détenu en marge de la manifestation de Barakat contre Bouteflika risque jusqu'à un an de prison
Les avocats et les proches des deux jeunes hommes affirment qu’ils ne participaient pas à la manifestation et qu’ils ont été embarqués uniquement pour s’être trouvés à la mauvaise place au mauvais moment. Cette "mauvaise place", c’était tout simplement une terrasse de café au niveau de la Place Audin, non loin de la fac centrale, lieu habituel du rassemblement des militants de Barakat.
Personne ne s’explique vraiment les raisons de ce que des avocats appellent un "harcèlement judiciaire" contre les deux jeunes hommes alors que tous les manifestants qui tentaient de participer à la manifestation de Barakat ont été libérés après leur interpellation.
Maître Noureddine Benissad, président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) qui assure leur défense a introduit un appel pour annuler le mandat de dépôt qui a été pris à leur encontre afin de mettre fin à leur détention provisoire. L’avocat a annoncé qu’il plaidera la liberté provisoire pour les deux jeunes hommes car "aucune raison ne justifie la détention provisoire, prévue plutôt pour les cas graves".
L’avocat qui note, en s’en félicitant, que tous les manifestants arrêtés le 16 avril ont été libérés, ne s’explique pas les raisons de ce traitement particulier réservé à Moez Ben Ncir et Mohamed Kadi. "Ils n’étaient même pas au rassemblement!", a-t-il déclaré.
En attendant la décision que prendra la chambre d’accusation ce dimanche, la mobilisation s’organise. Un collectif pour la libération des deux jeunes hommes a été créé et une pétition a été lancée sur Internet appelant à "leur libération rapide et inconditionnelle, ainsi qu’à la mobilisation et la solidarité active de tous, citoyens (es), avocats, élus (es) et organisations politiques, syndicales et associatives".
Parmi les premiers signataires figurent le président du RAJ, Abdelouheb Fersaoui, le secrétaire général du Conseil des lycées d’Alger (CLA), Achour Idir, l’avocat et coordinateur du Réseau des avocats pour la défense des droits de l’homme (RADDH), Amine Sidhoum, et leur avocat Noureddine Benissad en sa qualité de président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH).
Employé aux éditions franco-berbères Sefraber
La ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), le Rassemblement action jeune (RAJ) et le Réseau des avocats pour la défense des droits de l'Homme (RADDH) ont dénoncé une détention abusive et ont affirmé dans un communiqué commun que le "seul tort de ces jeunes a été d'être à la mauvaise heure au mauvais endroit".
Moez Ben Ncir, 25 ans, travaille à la maison d’édition franco-berbère Sefraber, à Bejaia, qui a indiqué sur sa page Facebook, avoir, dès le premier jour de la garde à vue, apporté « à l'autorité algérienne par l'intermédiaire de l'ambassade de Tunisie à Alger toutes les preuves permettant de vérifier que Moez Ben Ncir est un salarié parfaitement en règle dans son emploi d'assistant d'éditions ». Craignant apparemment que ce soit le contenu même du travail de la maison d’édition qui causerait des problèmes au jeune tunisien, Sefraber a tenu à rappeler "aux autorités algériennes que depuis 8 ans les éditions franco-berbères ont toujours sélectionné leurs auteurs et leurs écrits sur le seul critère culturel, rejetant toute publication à connotation politique ou religieuse".
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