Le Groupe de la Banque mondiale a annoncé, mardi, l’octroi d’un prêt de 250 millions de dollars à la Tunisie pour appuyer un important programme de réformes économiques et sociales.
La Banque Mondiale veut aider à la réalisation des "changements sociaux et économiques pour lesquels les Tunisiens sont descendus dans la rue"
Le deuxième "prêt à l’appui des politiques de développement pour la gouvernance, les opportunités et l’emploi", vise à jeter les bases d’une économie compétitive pour offrir davantage d’emplois qualifiés aux Tunisiens et aider à financer la stabilisation macroéconomique.
"Ce prêt démontre la volonté de la Banque mondiale d’aider la Tunisie à créer des conditions propices aux changements sociaux et économiques pour lesquels les Tunisiens sont descendus dans la rue", note Simon Gray, Directeur des opérations pour le Maghreb, à la BM.
Ce prêt — le deuxième d’une série de trois prêts à l’appui des politiques de développement, ou DPL—vise à financer les réformes urgentes à mettre en œuvre pour stimuler l’investissement, surtout dans le secteur privé, afin d’enrayer le ralentissement économique accusé après la révolution.
Le DPL: Libéralisation du secteur télécom, réforme de la gouvernance des banques publiques et diminution des lourdeurs et de l'opacité de la bureaucratie
Dans le cadre du programme de réformes soutenu par le DPL, le gouvernement tunisien a pris des mesures pour libéraliser le secteur des télécommunications, qui est considéré comme l’une des chevilles ouvrières de la reprise économique.
Les réformes dans ce secteur contribueront à offrir des services de télécommunications plus abordables, plus compétitifs et plus accessibles à la population et aux entreprises du pays.
Le programme a également, appuyé des réformes importantes dans la gouvernance des banques publiques pour faciliter leur restructuration et stabiliser le secteur bancaire, tout en améliorant l’accès des entreprises tunisiennes au crédit.
Le premier prêt à l’appui des politiques de développement pour la gouvernance, les opportunités et l’emploi — approuvé en novembre 2012 — visait à améliorer le climat des affaires en allégeant les lourdeurs bureaucratiques, en luttant contre les passe-droits et en améliorant la transparence des décisions d’investissement.
Il a aidé à renforcer la stabilité du secteur financier par des audits stratégiques et une meilleure réglementation, ainsi qu’à réformer les services essentiels tels que les programmes d’aide à l’entrée sur le marché du travail pour les jeunes et les dispositifs de certification et d’accréditation pour les établissements et le personnel de l’enseignement supérieur et du secteur de la santé.
Enfin, il a permis d’améliorer l’accès du public à l’information et d’accroître la transparence dans l’élaboration et le suivi du budget.
Parallèlement à cet appui budgétaire, le Groupe de la Banque mondiale finance dix projets en Tunisie, d’un montant total de 435 millions de dollars, dans des secteurs tels que l’alimentation en eau et l’assainissement, le traitement des eaux usées, le financement des micro-entreprises et des PME, l’enseignement supérieur et le développement rural dans les régions sous-développés.
Au début du mois, le Président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a annoncé que l’institution lancerait en 2014, un programme d’appui de 1,2 milliard de dollars à la Tunisie, soit quatre fois plus que le montant accordé au pays avant la révolution et deux fois plus que celui octroyé depuis.
La Banque Mondiale veut aider à la réalisation des "changements sociaux et économiques pour lesquels les Tunisiens sont descendus dans la rue"
Le deuxième "prêt à l’appui des politiques de développement pour la gouvernance, les opportunités et l’emploi", vise à jeter les bases d’une économie compétitive pour offrir davantage d’emplois qualifiés aux Tunisiens et aider à financer la stabilisation macroéconomique.
"Ce prêt démontre la volonté de la Banque mondiale d’aider la Tunisie à créer des conditions propices aux changements sociaux et économiques pour lesquels les Tunisiens sont descendus dans la rue", note Simon Gray, Directeur des opérations pour le Maghreb, à la BM.
Ce prêt — le deuxième d’une série de trois prêts à l’appui des politiques de développement, ou DPL—vise à financer les réformes urgentes à mettre en œuvre pour stimuler l’investissement, surtout dans le secteur privé, afin d’enrayer le ralentissement économique accusé après la révolution.
Le DPL: Libéralisation du secteur télécom, réforme de la gouvernance des banques publiques et diminution des lourdeurs et de l'opacité de la bureaucratie
Dans le cadre du programme de réformes soutenu par le DPL, le gouvernement tunisien a pris des mesures pour libéraliser le secteur des télécommunications, qui est considéré comme l’une des chevilles ouvrières de la reprise économique.
Les réformes dans ce secteur contribueront à offrir des services de télécommunications plus abordables, plus compétitifs et plus accessibles à la population et aux entreprises du pays.
Le programme a également, appuyé des réformes importantes dans la gouvernance des banques publiques pour faciliter leur restructuration et stabiliser le secteur bancaire, tout en améliorant l’accès des entreprises tunisiennes au crédit.
Le premier prêt à l’appui des politiques de développement pour la gouvernance, les opportunités et l’emploi — approuvé en novembre 2012 — visait à améliorer le climat des affaires en allégeant les lourdeurs bureaucratiques, en luttant contre les passe-droits et en améliorant la transparence des décisions d’investissement.
Il a aidé à renforcer la stabilité du secteur financier par des audits stratégiques et une meilleure réglementation, ainsi qu’à réformer les services essentiels tels que les programmes d’aide à l’entrée sur le marché du travail pour les jeunes et les dispositifs de certification et d’accréditation pour les établissements et le personnel de l’enseignement supérieur et du secteur de la santé.
Enfin, il a permis d’améliorer l’accès du public à l’information et d’accroître la transparence dans l’élaboration et le suivi du budget.
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Parallèlement à cet appui budgétaire, le Groupe de la Banque mondiale finance dix projets en Tunisie, d’un montant total de 435 millions de dollars, dans des secteurs tels que l’alimentation en eau et l’assainissement, le traitement des eaux usées, le financement des micro-entreprises et des PME, l’enseignement supérieur et le développement rural dans les régions sous-développés.
Au début du mois, le Président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a annoncé que l’institution lancerait en 2014, un programme d’appui de 1,2 milliard de dollars à la Tunisie, soit quatre fois plus que le montant accordé au pays avant la révolution et deux fois plus que celui octroyé depuis.
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