6 marocains ont été arrêtés et condamnés le mercredi 14 mai 2014 par un tribunal de Fqih Bensalah à des peines allant jusqu'à trois ans de prison au motif, entre autres, de leur "homosexualité".
En plus de ces peines, le tribunal a ordonné l'expulsion des détenus de la ville une fois sortis de prison "conformément à l'article 41 de la loi pénale marocaine".
L'arrestation de ces 6 personnes a été provoquée par la plainte du père de l'une d'entre elle qui avait accusé le groupe "d'inciter" son fils "à avoir des comportements déviants", a indiqué M. Chaabi à l'AFP.
L'article 489 du code pénal marocain qui punit l'homosexualité
Cette condamnation intervient quelques jours après la publication d'une vidéo par l'association marocaine Aswat dans le cadre de la campagne "l'amour n'est pas un crime". Des personnalités de la société civile s'y expriment en faveur de la dépénalisation de l'homosexualité.
Vidéo de la campagne "l'amour n'est pas un crime"
La réponse des parlementaires du Parti de la justice et du développement ne s'était pas faite attendre.
Lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, la députée Amina Maa Elaïnïne a déclaré concernant cette vidéo: “Aujourd'hui, on ne peut nier qu'il y a une transgression des fondements religieux du Royaume, bien que la Constitution pour laquelle les Marocains ont voté, considère le Maroc comme pays musulman, que l'Islam est religion de l'Etat et que la commanderie des croyants protège cette religion. Cette transgression menace la stabilité de la société marocaine.”
Les 6 condamnés avaient été arrêtés le mois dernier sous les chefs d'inculpations "homosexualité", "incitation à la prostitution" mais aussi "ivresse sur la voie publique" et "conduite en état d'ébriété", d'après l'activiste à la Ligue marocaine de défense des droits de l'Homme, Ahmed Amine Chaabi.
En plus de ces peines, le tribunal a ordonné l'expulsion des détenus de la ville une fois sortis de prison "conformément à l'article 41 de la loi pénale marocaine".
L'arrestation de ces 6 personnes a été provoquée par la plainte du père de l'une d'entre elle qui avait accusé le groupe "d'inciter" son fils "à avoir des comportements déviants", a indiqué M. Chaabi à l'AFP.
#Maroc : le ministre de la #Justice n’acceptera pas de mariage homosexuel http://t.co/wd1okKPgyy pic.twitter.com/LwY55Q323N
— Sabah Hassna L.h (@Sabah_SSH) 24 Juillet 2013
Cette condamnation intervient quelques jours après la publication d'une vidéo par l'association marocaine Aswat dans le cadre de la campagne "l'amour n'est pas un crime". Des personnalités de la société civile s'y expriment en faveur de la dépénalisation de l'homosexualité.
LIRE: Campagne contre l'homophobie au Maroc: "Je dis que les homosexuels ont les mêmes droits que moi"
La réponse des parlementaires du Parti de la justice et du développement ne s'était pas faite attendre.
Lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, la députée Amina Maa Elaïnïne a déclaré concernant cette vidéo: “Aujourd'hui, on ne peut nier qu'il y a une transgression des fondements religieux du Royaume, bien que la Constitution pour laquelle les Marocains ont voté, considère le Maroc comme pays musulman, que l'Islam est religion de l'Etat et que la commanderie des croyants protège cette religion. Cette transgression menace la stabilité de la société marocaine.”
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