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#Nakbah_66 : on n'oublie pas et on résiste

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"C'était de la torture, de la peur, c'était la mort », disait "Ifikhar Turc" en décrivant la manière dont elle et d'autres palestiniens ont été expulsés de leur quartier d'Al Manshya, l'un des plus grand quartiers dans le temps à Yafa. Un quartier très développé se rappelle "Salah El Masri", qui possédait une boucherie au "Marché El Carmel", avant que "l'occupation sioniste" ne l'ai détruit en un clin d'oeil dans un bain de sang. Salah El Masri n'a plus vu sa mère depuis et Iftikhar Turc a perdu sa voisine qui s'est faite tuée par l'un des soldats de l'occupation. Les deux racontaient avec peine et larmes leurs histoires respectives dans le film "Al Manshya" de Ranin Jreis, réalisatrice et activiste palestinienne.

L'histoire de Iftikhar et Salah est l'histoire des milliers de palestiniens qui ont été expulsés de leurs terres d'un peu partout en Palestine en 1948, année de la Nakbah (Catastrophe en arabe).
On la commémore effectivement cette Nakbah, chacun à sa façon, théâtre, chant, écrits, marches et ce dans les quatre coins du monde.

Ces palestiniens qui vivent depuis tant d'années maintenant avec un seul espoir, celui de revenir un jour dans leurs quartiers et maisons. Et si les propriétaires de ces terres ont quitté ce monde, leurs petits enfants existent toujours. Ce sont mes amis palestiniens réfugiés ici et là bas. Mon ami jordanien d'origine palestinienne par exemple qui m'a raconté un jour l'histoire de sa grand-mère qui est morte dans son exil. Il me dit souvent "on y reviendra un jour, j'en suis sûr". J'en suis sûre aussi mon ami, cette "Nakbah" restera toujours une plaie ouverte dans l'histoire noire de l'occupation mais c'est aussi ce point fort qu'on possède, ce mélange de résistance, de douleur, de tristesse et surtout d'espoir. La nouvelle génération palestinienne est capable de réaliser des miracles grâce à cet espoir, en voici la preuve:





Photos de la marche de retour à "Lubya", l'un des villages détruits massivement par l'occupation, prises par la journaliste palestinienne Rasha Hilwi.



Lubya, comme d'autres villages et villes palestiniennes, était un paradis sur terre avant d'être rayés de la carte. D'ailleurs, une application "iNakbah", disponible gratuitement sur iphone et ipad, a été lancée dernièrement par la réalisatrice Ranin Jreis en collaboration avec l'ONG israélienne Zochrot ( souvenir en hébreu) dans le but de faire connaitre la Nakbah aux israéliens et d'insister sur le droit au retour des réfugiés palestiniens à leurs terres.

Le droit au retour restera toujours sacré et en attendant de se voir tous un jour à Akka, Yafa ou Al Quds (Jérusalem), la Nakbah continuera et la résistance aussi.

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