Contrairement à ce qui était prévu, le dialogue national n'est pas parvenu à trancher ce mercredi sur la question relative à la séparation ou la concomitance des élections législatives et présidentielle.
Les désaccords entre les partis politiques persistent et une autre réunion est prévue pour le 7 juin, a annoncé Bouali Mbarki, secrétaire général adjoint de l'UGTT, sur les ondes de Mosaïque FM.
L'initiative de Béji Caïd Essebsi aussitôt formulée, aussitôt retirée
Face à ce blocage, Noureddine Ben Ticha a présenté une "nouvelle initiative", au nom de Nida Tounes et de son président Béji Caïd Essebsi. Cette initiative a été retirée dans la foulée.
"La concomitance n'est pas dans l'intérêt du processus démocratique, ni dans l'intérêt de la Tunisie. Alors pour mettre fin à ces discussions sans fin, 'Si El Béji' (Caïd Essebsi) a présenté une proposition pour que soit d'abord organisé le premier tour de la présidentielle, puis le second tour en même temps que les législatives", a-t-il déclaré sur Mosaïque FM.
Ainsi, sans l'affirmer explicitement, le représentant de Nida Tounes a proposé l'organisation d'élections concomitantes, un principe qu'il a dénoncé, à la différence près que la simultanéité avec les législatives se fasse lors du second tour de la présidentielle au lieu du premier.
Noureddine Ben Ticha a également assuré qu'Ennahdha et de nombreux autres partis étaient attachés à le tenue d'élections concomitantes. Or les représentants d'Ennahdha ont affirmé ne plus s'opposer à l'organisation d'élections séparées, à la condition que les législatives aient lieu avant la présidentielle.
Cette position, présentée comme une "concession" par le parti islamiste, est soutenue par plusieurs partis politiques, dont Al Massar, allié de Nida Tounes au sein de l'Union pour la Tunisie (UPT).
Commentant "l'initiative" avortée de Béji Caïd Essebsi, Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire, a estimé qu'elle présentait un danger pour la diversité et la représentativité du prochain Parlement. "Le choix lors des législatives pourrait être biaisé et ne concerner que les (partis des) deux candidats qualifiés pour le second tour", a-t-il mis en garde.
Mais le Front populaire est également divisé. Si Al Watad préfère que les législatives soient organisées en premier, "l'orientation générale" du Front annoncée par Hamma Hammami, donne la primauté à l'élection présidentielle, à l'instar d'Al Joumhouri ou Ettakatol.
Noureddine Ben Ticha a par la suite déclaré au HuffPost Maghreb que l'initiative de Caïd Essebsi avait été retirée peu de temps après avoir été présentée.
"Il s'agissait pour nous de proposer une quatrième alternative face aux trois autres qui ont été formulées, mais nous croyons toujours que la séparation des élections avec la présidentielle en premier est la meilleure solution, notamment pour éviter l'éparpillement des voix lors des législatives", a-t-il soutenu.
Par conséquent, retour à la case départ. Les tractations dans les coulisses et les accusations dans les médias se poursuivent, pour des élections qui doivent légalement avoir lieu avant la fin de l'année mais dont la date n'est pas encore fixée.
Les désaccords entre les partis politiques persistent et une autre réunion est prévue pour le 7 juin, a annoncé Bouali Mbarki, secrétaire général adjoint de l'UGTT, sur les ondes de Mosaïque FM.
L'initiative de Béji Caïd Essebsi aussitôt formulée, aussitôt retirée
Face à ce blocage, Noureddine Ben Ticha a présenté une "nouvelle initiative", au nom de Nida Tounes et de son président Béji Caïd Essebsi. Cette initiative a été retirée dans la foulée.
"La concomitance n'est pas dans l'intérêt du processus démocratique, ni dans l'intérêt de la Tunisie. Alors pour mettre fin à ces discussions sans fin, 'Si El Béji' (Caïd Essebsi) a présenté une proposition pour que soit d'abord organisé le premier tour de la présidentielle, puis le second tour en même temps que les législatives", a-t-il déclaré sur Mosaïque FM.
Ainsi, sans l'affirmer explicitement, le représentant de Nida Tounes a proposé l'organisation d'élections concomitantes, un principe qu'il a dénoncé, à la différence près que la simultanéité avec les législatives se fasse lors du second tour de la présidentielle au lieu du premier.
Noureddine Ben Ticha a également assuré qu'Ennahdha et de nombreux autres partis étaient attachés à le tenue d'élections concomitantes. Or les représentants d'Ennahdha ont affirmé ne plus s'opposer à l'organisation d'élections séparées, à la condition que les législatives aient lieu avant la présidentielle.
Cette position, présentée comme une "concession" par le parti islamiste, est soutenue par plusieurs partis politiques, dont Al Massar, allié de Nida Tounes au sein de l'Union pour la Tunisie (UPT).
LIRE AUSSI: La bataille préélectorale opposant Ennahdha à Nida Tounes a déjà commencé
Commentant "l'initiative" avortée de Béji Caïd Essebsi, Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire, a estimé qu'elle présentait un danger pour la diversité et la représentativité du prochain Parlement. "Le choix lors des législatives pourrait être biaisé et ne concerner que les (partis des) deux candidats qualifiés pour le second tour", a-t-il mis en garde.
Mais le Front populaire est également divisé. Si Al Watad préfère que les législatives soient organisées en premier, "l'orientation générale" du Front annoncée par Hamma Hammami, donne la primauté à l'élection présidentielle, à l'instar d'Al Joumhouri ou Ettakatol.
Noureddine Ben Ticha a par la suite déclaré au HuffPost Maghreb que l'initiative de Caïd Essebsi avait été retirée peu de temps après avoir été présentée.
"Il s'agissait pour nous de proposer une quatrième alternative face aux trois autres qui ont été formulées, mais nous croyons toujours que la séparation des élections avec la présidentielle en premier est la meilleure solution, notamment pour éviter l'éparpillement des voix lors des législatives", a-t-il soutenu.
Par conséquent, retour à la case départ. Les tractations dans les coulisses et les accusations dans les médias se poursuivent, pour des élections qui doivent légalement avoir lieu avant la fin de l'année mais dont la date n'est pas encore fixée.
LIRE AUSSI: Nida Tounes salue la victoire d'Al Sissi lors d'élections jugées "honnêtes" et "transparentes"
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