Israël a annoncé jeudi 5 juin, la construction de 1.500 nouveaux logements dans les colonies de Cisjordanie et à Jérusalem-Est en réponse à la formation du gouvernement d'union palestinien, provoquant la colère des Palestiniens qui ont appelé les Etats-Unis à réagir.
"En réponse à la formation du nouveau gouvernement palestinien, le ministère du Logement et l'Office des terres domaniales ont lancé un appel d'offre pour la construction de 1.500 logements en Judée-Samarie (Cisjordanie) et à Jérusalem", a annoncé le ministère dans un communiqué.
Intronisé lundi, le nouveau gouvernement palestinien de "consensus national", soutenu par le mouvement islamiste Hamas mais composé de personnalités indépendantes, a été accueilli favorablement par l'ensemble de la communauté internationale (Etats-Unis, ONU, UE et Russie, notamment), à la grande fureur d'Israël.
Après l'annonce israélienne, les Palestiniens ont aussitôt appelé les Etats-Unis à "prendre des mesures sérieuses" contre Israël.
"Avec cette décision, Netanyahu veut forcer les Palestiniens à la confrontation ou à l'internationalisation du conflit en les poussant à aller à l'ONU", a dit à l'AFP Nimr Hammad, conseiller du président Mahmoud Abbas.
Le président Abbas avait déjà averti récemment que les Palestiniens répliqueraient à toute initiative israélienne, en prenant des mesures "au coup par coup".
Sanctions israéliennes
Le statut d'Etat observateur obtenu en novembre 2012 à l'ONU ouvre à la Palestine l'accès à diverses conventions et organisations internationales.
Début avril, M. Abbas avait signé les demandes d'adhésion de la Palestine à 15 accords et traités internationaux, à commencer par les Conventions de Genève sur la protection des civils, à la suite de la décision d'Israël de ne pas libérer comme prévu un groupe de prisonniers palestiniens.
Fustigeant une alliance avec "l'organisation terroriste Hamas", le gouvernement israélien s'est senti "trahi" par la décision de son allié américain de reconnaître le gouvernement palestinien, qualifiée de "coup de poignard dans le dos".
Il a menacé de prendre des sanctions "supplémentaires" contre l'Autorité palestinienne de M. Abbas.
En outre, les nouveaux ministres palestiniens ne sont pas autorisés à "circuler librement entre la Cisjordanie, dont les zones autonomes sont administrées par l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, et la bande de Gaza contrôlée par le Hamas.
Le nombre de mises en chantier de logements dans les colonies juives de Cisjordanie occupée a plus que doublé en 2013 par rapport à l'année précédente, passant de 1.133 à 2.534, selon des statistiques officielles israéliennes. La population des colonies juives en Cisjordanie occupée s'établissait en 2014 à 375.000, soit une augmentation de 4,2% par rapport à 2013.
Toutes les colonies israéliennes sont considérées comme illégales au regard du droit international.
"En réponse à la formation du nouveau gouvernement palestinien, le ministère du Logement et l'Office des terres domaniales ont lancé un appel d'offre pour la construction de 1.500 logements en Judée-Samarie (Cisjordanie) et à Jérusalem", a annoncé le ministère dans un communiqué.
"C'est la réponse sioniste appropriée quand on nous crache dessus. Je parle de nos voisins (palestiniens) mais aussi du reste du monde", a expliqué le ministre du Logement Uri Ariel, un colon, numéro deux du parti d'extrême droite Foyer juif, dans une interview à la radio militaire.
Intronisé lundi, le nouveau gouvernement palestinien de "consensus national", soutenu par le mouvement islamiste Hamas mais composé de personnalités indépendantes, a été accueilli favorablement par l'ensemble de la communauté internationale (Etats-Unis, ONU, UE et Russie, notamment), à la grande fureur d'Israël.
Après l'annonce israélienne, les Palestiniens ont aussitôt appelé les Etats-Unis à "prendre des mesures sérieuses" contre Israël.
"Avec cette décision, Netanyahu veut forcer les Palestiniens à la confrontation ou à l'internationalisation du conflit en les poussant à aller à l'ONU", a dit à l'AFP Nimr Hammad, conseiller du président Mahmoud Abbas.
"Ces appels d'offre surviennent au moment où le monde a apporté son soutien au gouvernement d'union palestinien. La direction palestinienne va y répondre par un geste sans précédent", a promis Nabil Abou Roudeina, le porte-parole de M. Abbas, sans donner d'autre précision.
Le président Abbas avait déjà averti récemment que les Palestiniens répliqueraient à toute initiative israélienne, en prenant des mesures "au coup par coup".
Sanctions israéliennes
Le statut d'Etat observateur obtenu en novembre 2012 à l'ONU ouvre à la Palestine l'accès à diverses conventions et organisations internationales.
Début avril, M. Abbas avait signé les demandes d'adhésion de la Palestine à 15 accords et traités internationaux, à commencer par les Conventions de Genève sur la protection des civils, à la suite de la décision d'Israël de ne pas libérer comme prévu un groupe de prisonniers palestiniens.
Fustigeant une alliance avec "l'organisation terroriste Hamas", le gouvernement israélien s'est senti "trahi" par la décision de son allié américain de reconnaître le gouvernement palestinien, qualifiée de "coup de poignard dans le dos".
Il a menacé de prendre des sanctions "supplémentaires" contre l'Autorité palestinienne de M. Abbas.
En outre, les nouveaux ministres palestiniens ne sont pas autorisés à "circuler librement entre la Cisjordanie, dont les zones autonomes sont administrées par l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, et la bande de Gaza contrôlée par le Hamas.
"M. Netanyahu cherche une excuse pour éviter de donner sa chance à la solution à deux Etats (palestinien et israélien)", a déploré le directeur de l'ONG anti-colonisation La Paix Maintenant, Yariv Oppenheimer, interrogé par l'AFP.
Le nombre de mises en chantier de logements dans les colonies juives de Cisjordanie occupée a plus que doublé en 2013 par rapport à l'année précédente, passant de 1.133 à 2.534, selon des statistiques officielles israéliennes. La population des colonies juives en Cisjordanie occupée s'établissait en 2014 à 375.000, soit une augmentation de 4,2% par rapport à 2013.
Toutes les colonies israéliennes sont considérées comme illégales au regard du droit international.
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