Au moins 23 personnes ont été arrêtés pour tentative de fraude au baccalauréat à l'aide de téléphones portables, ont indiqué des sources judiciaires jeudi à l'AFP. Par ailleurs, un syndicat mettait en doute la "crédibilité" de l'examen de cette année.
La justice a émis des mandats de dépôt à l'encontre de 20 personnes, dont trois élèves de terminale, à Manouba, dans la banlieue de Tunis, a dit Walid Mofteh, porte-parole du tribunal de Manouba.
D'autres arrestations ont eu lieu à l'Ariana, près de Tunis, et au Kef (nord-ouest), selon une source judiciaire et des médias locaux.
Le secrétaire général du syndicat de l'enseignement secondaire, Lassaad Yaacoubi, a estimé mardi sur la radio privée Mosaïque FM que "le baccalauréat cette année a perdu toute crédibilité" en raison de ces "violations".
M. Yaacoubi a aussi affirmé que le syndicat avait recensé 15 cas d'agressions contre les enseignants ayant tenté d'empêcher des fraudes depuis le début des épreuves le 4 juin.
Le ministre de l'Education, Fathi Jarray, a reconnu mercredi sur MosaïqueFM l'existence de "vrais problèmes", en déplorant qu'"une culture se soit créée autour du baccalauréat, en partie composée de fraude, et de fraude professionnelle".
M. Jarray a assuré que les autorités n'étaient "pas satisfaites de la situation actuelle" et qu'elles tentaient de "rendre sa bonne réputation à l'examen", considérablement dévalorisé sous le régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali selon lui.
Le ministre a rappelé que le gouvernement avait décidé cette année que les personnes reconnues coupables de fraude au baccalauréat seraient interdites de passer l'examen pour des périodes allant de un à cinq ans.
Plus de 140.000 Tunisiens passent cette année le baccalauréat.
La justice a émis des mandats de dépôt à l'encontre de 20 personnes, dont trois élèves de terminale, à Manouba, dans la banlieue de Tunis, a dit Walid Mofteh, porte-parole du tribunal de Manouba.
"Un élève qui passait le bac a quitté la salle d'examen une heure après le début de l'épreuve et a donné (le texte de l'épreuve) à un groupe de personnes, dont des étudiants à l'université. Ces derniers ont ensuite transmis les réponses par téléphone à deux élèves à l'intérieur de la salle", a-t-il expliqué, en précisant que frauder à un examen était passible d'une peine allant de 3 mois à 3 ans de prison.
D'autres arrestations ont eu lieu à l'Ariana, près de Tunis, et au Kef (nord-ouest), selon une source judiciaire et des médias locaux.
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Le secrétaire général du syndicat de l'enseignement secondaire, Lassaad Yaacoubi, a estimé mardi sur la radio privée Mosaïque FM que "le baccalauréat cette année a perdu toute crédibilité" en raison de ces "violations".
M. Yaacoubi a aussi affirmé que le syndicat avait recensé 15 cas d'agressions contre les enseignants ayant tenté d'empêcher des fraudes depuis le début des épreuves le 4 juin.
Le ministre de l'Education, Fathi Jarray, a reconnu mercredi sur MosaïqueFM l'existence de "vrais problèmes", en déplorant qu'"une culture se soit créée autour du baccalauréat, en partie composée de fraude, et de fraude professionnelle".
M. Jarray a assuré que les autorités n'étaient "pas satisfaites de la situation actuelle" et qu'elles tentaient de "rendre sa bonne réputation à l'examen", considérablement dévalorisé sous le régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali selon lui.
Le ministre a rappelé que le gouvernement avait décidé cette année que les personnes reconnues coupables de fraude au baccalauréat seraient interdites de passer l'examen pour des périodes allant de un à cinq ans.
Plus de 140.000 Tunisiens passent cette année le baccalauréat.
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