Le défi "à l'eau ou au restau" qui se propage sur Facebook depuis début juin a fait sa première victime: un jeune homme de 19 ans est mort noyé jeudi soir à Béganne (Morbihan) en voulant répondre au défi lancé par ses amis sur Facebook.
"A Béganne, le défi consistait à se jeter à l'eau avec son vélo. Deux jeunes se sont rendus sur les pontons du port de Foleux, sur la Vilaine, filmés par un troisième. La victime avait cru bon d'attacher son vélo à sa jambe pour le récupérer, mais il y avait six mètres de fond et il n'a pas pu remonter", a détaillé le colonel Laniel. Selon Igor Souchu, substitut du procureur de Vannes, "la victime a tenté à plusieurs reprises de refaire surface mais n'a pas pu en raison du poids du vélo". Les deux amis de la victime, celui qui a également plongé et celui qui filmait, sont en état de choc mais ont pu être entendus, a-t-il été précisé. Une enquête en flagrance est en cours mais il n'est pas certain qu'elle ait des suites pénales, selon le parquet.
"La vidéo et les témoignages sont très clairs, la victime s'est mise en danger elle-même et était apparemment parfaitement consciente de ce qu'elle faisait. Il n'y a pas non plus eu de non-assistance à personne en danger", a indiqué Souchu.
Apparu sur Facebook début juin, le "défi" consiste à se jeter dans une eau glaciale, parfois sous des prétextes humanitaires. Celui qui relève le pari doit ensuite poster la vidéo de ses exploits et inviter d'autres à le faire, seuls ou en groupes, via les réseaux sociaux. Si le gage n'est pas accompli, le perdant doit offrir un dîner au restaurant.
La police met en garde
Jeudi, juste avant le drame, la direction générale de la police nationale (DGPN) a mis en garde contre cette nouvelle vague de défis Facebook:
"Après la vague de la neknomination (se filmer en buvant de l'alcool)" de février dernier sur les réseaux sociaux, "les défis sur Facebook prennent de l'ampleur avec une nouvelle et récente déclinaison" intitulée "à l'eau ou au resto", a indiqué à l'AFP le porte parole de la DGPN, Franck Dehay. En moins de dix jours, début juin, ce "défi" a été proposé à grande échelle sous forme de tags sur Facebook, a expliqué Franck Dehay.
Avant la mort du jeune homme à Béganne, un autre jeune ayant plongé à la mer à Wimereux, près de Calais, dans une eau glacée et sans fond, a été grièvement blessé "avec des séquelles irréversibles", le 31 mai.
Un rassemblement similaire dimanche a été organisé à Calais, via Facebook, et la police l'a sévèrement encadré afin d'éviter tous dérapages. Il n'y a pas "eu d'incidents graves cette fois", a précisé le porte-parole de la DGPN. "Même si cela part parfois d'un bon sentiment, il y a des risques de noyade, d'accident, de dérapages", a soutenu Franck Dehay, invitant les jeunes "à ne pas se laisser influencer".
"Pensez à votre avenir", martèle la DGPN sur son compte Twitter et "face aux défis montrez que vous êtes le plus intelligent" en ne vous laissant pas "influencer". "Il y a un risque de surenchère et un réel danger", a plaidé Dehay, "c'est moins inoffensif que cela n'y paraît" et les "accoutrements" des participants sont "souvent ridicules ou humiliants".
"Le jeune homme s'est noyé après s'être jeté à l'eau avec son vélo dans le cadre d'un défi "A l'eau ou au resto" sur Facebook, a indiqué Igor Souchu, substitut du procureur, évoquant "un jeu dramatique et complètement stupide".
"A Béganne, le défi consistait à se jeter à l'eau avec son vélo. Deux jeunes se sont rendus sur les pontons du port de Foleux, sur la Vilaine, filmés par un troisième. La victime avait cru bon d'attacher son vélo à sa jambe pour le récupérer, mais il y avait six mètres de fond et il n'a pas pu remonter", a détaillé le colonel Laniel. Selon Igor Souchu, substitut du procureur de Vannes, "la victime a tenté à plusieurs reprises de refaire surface mais n'a pas pu en raison du poids du vélo". Les deux amis de la victime, celui qui a également plongé et celui qui filmait, sont en état de choc mais ont pu être entendus, a-t-il été précisé. Une enquête en flagrance est en cours mais il n'est pas certain qu'elle ait des suites pénales, selon le parquet.
"La vidéo et les témoignages sont très clairs, la victime s'est mise en danger elle-même et était apparemment parfaitement consciente de ce qu'elle faisait. Il n'y a pas non plus eu de non-assistance à personne en danger", a indiqué Souchu.
Apparu sur Facebook début juin, le "défi" consiste à se jeter dans une eau glaciale, parfois sous des prétextes humanitaires. Celui qui relève le pari doit ensuite poster la vidéo de ses exploits et inviter d'autres à le faire, seuls ou en groupes, via les réseaux sociaux. Si le gage n'est pas accompli, le perdant doit offrir un dîner au restaurant.
La police met en garde
Jeudi, juste avant le drame, la direction générale de la police nationale (DGPN) a mis en garde contre cette nouvelle vague de défis Facebook:
"Après la vague de la neknomination (se filmer en buvant de l'alcool)" de février dernier sur les réseaux sociaux, "les défis sur Facebook prennent de l'ampleur avec une nouvelle et récente déclinaison" intitulée "à l'eau ou au resto", a indiqué à l'AFP le porte parole de la DGPN, Franck Dehay. En moins de dix jours, début juin, ce "défi" a été proposé à grande échelle sous forme de tags sur Facebook, a expliqué Franck Dehay.
Avant la mort du jeune homme à Béganne, un autre jeune ayant plongé à la mer à Wimereux, près de Calais, dans une eau glacée et sans fond, a été grièvement blessé "avec des séquelles irréversibles", le 31 mai.
Un rassemblement similaire dimanche a été organisé à Calais, via Facebook, et la police l'a sévèrement encadré afin d'éviter tous dérapages. Il n'y a pas "eu d'incidents graves cette fois", a précisé le porte-parole de la DGPN. "Même si cela part parfois d'un bon sentiment, il y a des risques de noyade, d'accident, de dérapages", a soutenu Franck Dehay, invitant les jeunes "à ne pas se laisser influencer".
"Pensez à votre avenir", martèle la DGPN sur son compte Twitter et "face aux défis montrez que vous êtes le plus intelligent" en ne vous laissant pas "influencer". "Il y a un risque de surenchère et un réel danger", a plaidé Dehay, "c'est moins inoffensif que cela n'y paraît" et les "accoutrements" des participants sont "souvent ridicules ou humiliants".
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