Et voilà les deux premiers 8e de finale du Mondial-2014: Brésil-Chili et Pays-Bas - Mexique, affiches déterminées par la journée de lundi, où la Seleçao a piétiné le Cameroun (4-1) en se rassurant offensivement, mais pas vraiment défensivement.
Ouf! Grâce notamment à un doublé de Neymar, les Brésiliens ont donc assuré l'essentiel face aux Lions Indomptables, se qualifiant pour les 8e de finale de "leur" Mondial et assurant la première place du groupe A, ce qui leur permet d'éviter les Pays-Bas, premiers du groupe B.
Au menu de la Seleçao, il y aura donc l'autre "Roja", le Chili --battu par les Pays-Bas 2 à 0, mais déjà qualifié-- samedi à Belo Horizonte.
Et c'est donc le Mexique --qualifié après avoir vaincu la Croatie 3-1-- du fantastique gardien Ochoa qui sera opposé à l'"Oranje Mécanique" des Robben et Van Persie dimanche à Fortaleza.
Le Brésil devait se racheter à Brasilia après le score flatteur en ouverture contre la Croatie (3-1) et le nul face au Mexique (0-0).
Le contrat a été rempli en attaque, avec, donc, un doublé de Neymar. Le joueur du Barça a d'abord ouvert idéalement son pied à la réception d'un beau centre de Luiz Gustavo, puis a profité d'un beau ballon de Marcelo pour signer son doublé. Et Fred a ensuite repris de la tête un centre de David Luiz pour aggraver la marque. L'ancien joueur de Lyon, très critiqué jusqu'ici, a peut-être sauvé sa place de titulaire. Fernandinho a conclu le festival offensif.
En défense, en revanche, compartiment de jeu censé être le point fort du Brésil, il y a toujours des fissures comme l'a montré le Cameroun, équipe déjà éliminée avant cette rencontre. Nyom a ainsi ridiculisé Dani Alves et livré un ballon que Thiago Silva et David Luiz, empruntés, n'ont pu enlever à Matip qui n'en demandait pas tant pour le but camerounais de l'honneur.
Triste 100e pour Iniesta
Le Cameroun constituait il est vrai l'adversaire idéal pour se rassurer. Les Lions Indomptables ont vu leur vestiaire exploser après le naufrage contre la Croatie (4-0). Assou-Ekotto, qui avait asséné un simili-coup de tête à son équipier Moukandjo lors de cette débâcle, a été écarté pour ce dernier match. Eto'o, genou fatigué et états d'âme en bandoulière, n'est pas entré en jeu.
Le joueur africain au palmarès le plus étoffé a-t-il joué au Brésil son dernier Mondial?
Dans le duel entre qualifiés Chili - Pays-Bas, les deux buts des Néerlandais ont été signés par Fer et Memphis Depay, grâce, respectivement, à un corner --remisé par Janmaat-- et un centre de Robben. Sous les yeux de Van Persie en polo dans les tribunes, purgeant sa suspension pour accumulation de cartons jaunes.
Le Mexique s'est lui fait plaisir avec Marquez, Guardado et Hernandez, la Croatie réduisant la marque par Perisic.
Les Espagnols, tenants du titre éliminés prématurément après deux défaites face aux Pays-Bas (5-1) et au Chili (2-0), se devaient au moins de bien finir face à la modeste équipe d'Australie.
C'est ce qu'ils ont fait (3-0). Drôles d'images que de voir Villa, Torres et Mata marquer, sans joie, se congratulant pour la forme, avec un arrière goût amer visible.
Le coach Vicente Del Bosque avait fait tourner, donnant du temps de jeu à ses remplaçants et laissant par exemple Casillas sur le banc. Iniesta, lui, était titulaire pour sa 100e sélection avec la "Roja". Un repère bien triste dans sa carrière.
Ce rendez-vous de Curitiba constituait sans doute la dernière occasion de voir, sur le banc ou sur le terrain, quelques uns des artisans de la plus grande équipe espagnole de tous les temps. Il faudra désormais tourner la page.
Ouf! Grâce notamment à un doublé de Neymar, les Brésiliens ont donc assuré l'essentiel face aux Lions Indomptables, se qualifiant pour les 8e de finale de "leur" Mondial et assurant la première place du groupe A, ce qui leur permet d'éviter les Pays-Bas, premiers du groupe B.
Au menu de la Seleçao, il y aura donc l'autre "Roja", le Chili --battu par les Pays-Bas 2 à 0, mais déjà qualifié-- samedi à Belo Horizonte.
Et c'est donc le Mexique --qualifié après avoir vaincu la Croatie 3-1-- du fantastique gardien Ochoa qui sera opposé à l'"Oranje Mécanique" des Robben et Van Persie dimanche à Fortaleza.
Le Brésil devait se racheter à Brasilia après le score flatteur en ouverture contre la Croatie (3-1) et le nul face au Mexique (0-0).
Le contrat a été rempli en attaque, avec, donc, un doublé de Neymar. Le joueur du Barça a d'abord ouvert idéalement son pied à la réception d'un beau centre de Luiz Gustavo, puis a profité d'un beau ballon de Marcelo pour signer son doublé. Et Fred a ensuite repris de la tête un centre de David Luiz pour aggraver la marque. L'ancien joueur de Lyon, très critiqué jusqu'ici, a peut-être sauvé sa place de titulaire. Fernandinho a conclu le festival offensif.
En défense, en revanche, compartiment de jeu censé être le point fort du Brésil, il y a toujours des fissures comme l'a montré le Cameroun, équipe déjà éliminée avant cette rencontre. Nyom a ainsi ridiculisé Dani Alves et livré un ballon que Thiago Silva et David Luiz, empruntés, n'ont pu enlever à Matip qui n'en demandait pas tant pour le but camerounais de l'honneur.
Triste 100e pour Iniesta
Le Cameroun constituait il est vrai l'adversaire idéal pour se rassurer. Les Lions Indomptables ont vu leur vestiaire exploser après le naufrage contre la Croatie (4-0). Assou-Ekotto, qui avait asséné un simili-coup de tête à son équipier Moukandjo lors de cette débâcle, a été écarté pour ce dernier match. Eto'o, genou fatigué et états d'âme en bandoulière, n'est pas entré en jeu.
Le joueur africain au palmarès le plus étoffé a-t-il joué au Brésil son dernier Mondial?
Dans le duel entre qualifiés Chili - Pays-Bas, les deux buts des Néerlandais ont été signés par Fer et Memphis Depay, grâce, respectivement, à un corner --remisé par Janmaat-- et un centre de Robben. Sous les yeux de Van Persie en polo dans les tribunes, purgeant sa suspension pour accumulation de cartons jaunes.
Le Mexique s'est lui fait plaisir avec Marquez, Guardado et Hernandez, la Croatie réduisant la marque par Perisic.
Les Espagnols, tenants du titre éliminés prématurément après deux défaites face aux Pays-Bas (5-1) et au Chili (2-0), se devaient au moins de bien finir face à la modeste équipe d'Australie.
C'est ce qu'ils ont fait (3-0). Drôles d'images que de voir Villa, Torres et Mata marquer, sans joie, se congratulant pour la forme, avec un arrière goût amer visible.
Le coach Vicente Del Bosque avait fait tourner, donnant du temps de jeu à ses remplaçants et laissant par exemple Casillas sur le banc. Iniesta, lui, était titulaire pour sa 100e sélection avec la "Roja". Un repère bien triste dans sa carrière.
Ce rendez-vous de Curitiba constituait sans doute la dernière occasion de voir, sur le banc ou sur le terrain, quelques uns des artisans de la plus grande équipe espagnole de tous les temps. Il faudra désormais tourner la page.
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