Cinq bombes de faible puissance ont explosé ce mercredi 25 juin dans trois stations de métro du Caire blessant au moins cinq personnes selon la police et les secouristes, de nouveaux attentats en pleine répression sanglante des autorités visant l'opposition islamiste en Egypte.
Cinq engins "de confection très primaire" et de "faible puissance" ont explosé à intervalles rapprochés à l'heure de pointe dans une station du centre de la capitale et deux autres dans des quartiers périphériques, ont indiqué des responsables de la police. Au moins quatre personnes ont été blessées, a déclaré à l'AFP Ahmed al-Ansari, le chef des services de secours égyptiens.
Ces nouveaux attentats surviennent un mois après l'élection de l'ex-chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi à la tête du pays avec 96,9% des voix, après avoir éliminé toute opposition, islamiste comme laïque et libérale. Le maréchal à la retraite dirige de facto le pays d'une main de fer depuis qu'il a destitué et fait emprisonner il y a un an l'islamiste Mohamed Morsi, premier président élu démocratiquement en Egypte.
Depuis un mois, ces attentats qui visaient jusqu'alors essentiellement la police et l'armée avaient quasiment cessé. Ils avaient été revendiqués par des groupes d'insurgés jihadistes disant s'inspirer d'Al-Qaïda, mais le pouvoir les attribue aux Frères musulmans, la confrérie islamiste de M. Morsi, dont quasiment tous les dirigeants son emprisonnés.
Les Frères musulmans, qui avaient remporté toutes les élections entre les chutes de Hosni Moubarak début 2011 et de M. Morsi à l'été 2013, ont été décrétés en décembre "organisation terroriste".
Cinq engins "de confection très primaire" et de "faible puissance" ont explosé à intervalles rapprochés à l'heure de pointe dans une station du centre de la capitale et deux autres dans des quartiers périphériques, ont indiqué des responsables de la police. Au moins quatre personnes ont été blessées, a déclaré à l'AFP Ahmed al-Ansari, le chef des services de secours égyptiens.
Le ministère de l'Intérieur cité par l'agence de presse gouvernementale Mena assure qu'une des bombes a blessé trois personnes et qu'une autre n'a provoqué qu'une forte détonation sans faire de dégâts.
Ces nouveaux attentats surviennent un mois après l'élection de l'ex-chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi à la tête du pays avec 96,9% des voix, après avoir éliminé toute opposition, islamiste comme laïque et libérale. Le maréchal à la retraite dirige de facto le pays d'une main de fer depuis qu'il a destitué et fait emprisonner il y a un an l'islamiste Mohamed Morsi, premier président élu démocratiquement en Egypte.
Depuis un mois, ces attentats qui visaient jusqu'alors essentiellement la police et l'armée avaient quasiment cessé. Ils avaient été revendiqués par des groupes d'insurgés jihadistes disant s'inspirer d'Al-Qaïda, mais le pouvoir les attribue aux Frères musulmans, la confrérie islamiste de M. Morsi, dont quasiment tous les dirigeants son emprisonnés.
Depuis la destitution de M. Morsi, policiers et soldats ont tué plus de 1.400 manifestants qui réclamaient son retour, plus de 15.000 Frères musulmans ont été emprisonnés et des centaines condamnés à mort dans des procès de masse expédiés en quelques minutes et jugés "sans précédent dans l'Histoire" de l'Humanité par l'ONU.
Les Frères musulmans, qui avaient remporté toutes les élections entre les chutes de Hosni Moubarak début 2011 et de M. Morsi à l'été 2013, ont été décrétés en décembre "organisation terroriste".
Selon le gouvernement, plus de 500 policiers et soldats ont péri dans le même temps dans de multiples attentats et attaques dans tout le pays. Ils avaient quasiment cessé depuis plus d'un mois, la police et l'armée ayant assuré avoir démantelé plusieurs de leurs cellules au Caire ou ailleurs. Auparavant, ces attaques avaient quasiment toutes été revendiquées par deux groupes d'insurgés jihadistes, Ansar Beït al-Maqdess et Ajnad Misr, qui se disent liés à Al-Qaïda. Ils disaient agir en représailles à la répression sanglante dont sont victimes les islamistes.
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