Mercredi matin, la presse anglaise, qui jusque-là était restée clémente avec l'équipe nationale a chargé les "Three Lions". Certes, déjà éliminée, les attentes étaient faibles, et l'équipe n'avait pas démérité face à l'Italie lors du premier match. Mais tout de même, ne pas réussir à battre le Costa Rica ! Maintenant, la presse réclame le départ du sélectionneur Roy Hodgson, les gens se plaignent ouvertement, et les joueurs se préparent à des jours compliqués.
Si l'Angleterre ne croyait pas vraiment aux chances de son équipe, se faire éliminer dès le premier tour est quand même surprenant. Alors revenir sans gagner le moindre match... On finit par s'habituer, c'est presque chaque fois pareil, et cette année, je ne m'attendais moi-même pas à grand chose : pour la première fois nous avons débuté une Coupe du monde sans espoir !
Une page se tourne avec le départ de la soi-disant "golden generation" incarnée par Steven Gerrard. Certains disent qu'il faut que l'un d'entre eux reste pour assurer une transition ? Moi je le dis "barrez-vous les mecs". Merci, et au revoir ! Pensons à après-demain, pas à demain. Préparons 2016, 2018, 2020. J'ai envie de voir une équipe jeune, qui comprenne la différence qu'il peut y avoir entre le niveau national et celui d'une Coupe du monde. Il faut qu'ils s'y habituent. Il faut se débarrasser de cette mémoire de la défaite incarnée par la "golden generation" notamment, car elle se transmet d'année en année...
Il faudra aussi tirer les conclusions de nos échecs. Je vois deux raisons principales à notre manque de compétitivité lors des grands rendez-vous internationaux.
Tous ces ingrédients aboutissent à notre retard technique et tactique. L'équipe d'Angleterre perd le ballon après 30 secondes, alors que ce sont les meilleurs joueurs de notre pays. C'est horrible d'avoir ça comme image !
Heureusement, cette coupe du monde est hallucinante. Je suis à Wimbledon en ce moment, et après le dernier match de la journée, on se précipite devant la télévision pour regarder le foot. On se régale ! J'avais mis le Brésil dans mes favoris, et je maintiens mon pronostic, car j'ai tendance à penser qu'ils vont aller de mieux et mieux, d'autant plus qu'ils ont un banc solide. Côté français, rien n'est impossible. Ils ont une exubérance formidable, je suis vraiment en admiration absolue devant Didier Deschamps, c'est vraiment l'homme qu'il fallait, ce qu'il réalise est extraordinaire. Impossible n'est vraiment pas français : s'ils continuent comme ça, oui, il peuvent aller en finale !
Si l'Angleterre ne croyait pas vraiment aux chances de son équipe, se faire éliminer dès le premier tour est quand même surprenant. Alors revenir sans gagner le moindre match... On finit par s'habituer, c'est presque chaque fois pareil, et cette année, je ne m'attendais moi-même pas à grand chose : pour la première fois nous avons débuté une Coupe du monde sans espoir !
Une page se tourne avec le départ de la soi-disant "golden generation" incarnée par Steven Gerrard. Certains disent qu'il faut que l'un d'entre eux reste pour assurer une transition ? Moi je le dis "barrez-vous les mecs". Merci, et au revoir ! Pensons à après-demain, pas à demain. Préparons 2016, 2018, 2020. J'ai envie de voir une équipe jeune, qui comprenne la différence qu'il peut y avoir entre le niveau national et celui d'une Coupe du monde. Il faut qu'ils s'y habituent. Il faut se débarrasser de cette mémoire de la défaite incarnée par la "golden generation" notamment, car elle se transmet d'année en année...
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Il faudra aussi tirer les conclusions de nos échecs. Je vois deux raisons principales à notre manque de compétitivité lors des grands rendez-vous internationaux.
- Il y a la Premier League tout d'abord, qui, de l'aveux de tous les joueurs, est très exigeante physiquement. Il y a une intensité dans les rencontres qui fait que le 20e pense toujours qu'il est capable de battre le premier. Eh puis il n'y a pas de break à Noël, l'hiver. Du coup, les joueurs sont épuisés en juin.
- Mais le vrai problème c'est la formation. On n'a pas encore rattrapé le temps perdu par rapport à nos voisins. On est clairement en retard. Les enfants ont besoin d'être éduqués dans le football autrement. A mon époque déjà, même à 7 ou 8 ans, on jouait sur le grand terrain avec un vrai ballon d'adultes. Du coup ce qui est mis en valeur c'est le physique. Celui qui réussit à faire des passes de 30 mètres, il est mis en valeur. Le petit il a l'impression qu'il ne sert à rien. L'autre facteur, c'est que dans le nord de l'Europe, on joue sur des pelouses boueuses, des pelouses lourdes qui désavantagent le jeu de passe : on applaudit un long dégagement de 40 mètres et dévalorisons le jeu technique.
Tous ces ingrédients aboutissent à notre retard technique et tactique. L'équipe d'Angleterre perd le ballon après 30 secondes, alors que ce sont les meilleurs joueurs de notre pays. C'est horrible d'avoir ça comme image !
Heureusement, cette coupe du monde est hallucinante. Je suis à Wimbledon en ce moment, et après le dernier match de la journée, on se précipite devant la télévision pour regarder le foot. On se régale ! J'avais mis le Brésil dans mes favoris, et je maintiens mon pronostic, car j'ai tendance à penser qu'ils vont aller de mieux et mieux, d'autant plus qu'ils ont un banc solide. Côté français, rien n'est impossible. Ils ont une exubérance formidable, je suis vraiment en admiration absolue devant Didier Deschamps, c'est vraiment l'homme qu'il fallait, ce qu'il réalise est extraordinaire. Impossible n'est vraiment pas français : s'ils continuent comme ça, oui, il peuvent aller en finale !
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