La source d'information la plus simple pour programmer ses vacances est de rechercher sur internet. Deux sites, qui ont le même auteur, présentent en priorité le port de Tabarka. Ces sites sont bien faits et attrayants même. Les informations sont complètes, le plaisancier trouve réponse à toutes les questions. Devant une telle présentation la décision est prise de voguer vers Tabarka.
Arriver "à bon port" à Tabarka pour un plaisancier est facile, tous les livres marins indiquent les amers (points de repère en navigation) et les caps à suivre pour entrer dans le port. Les démarches auprès des autorités, douane, garde nationale etc. sont simples et ne posent pas de problème. Commencent alors les relations avec l'Agence des Ports et des Installations de Pêche, l'APIP. Le personnel vous indique votre place, vous devez vous amarrer "à couple" avec un bateau (c'est la règle en général) qui est lui arrimé sur le quai, ce bateau est déjà "à couple" en deuxième ou troisième position.
Pour atteindre le quai vous devez enjamber, trois ou quatre bateaux. La pire des situations pour les plaisanciers. Et les déceptions se succèdent, vous ne pouvez pas vous brancher à l'eau, vous ne pouvez pas vous connecter à l'électricité, au wifi. Pas de douche, pas de toilette.
Personne ne vous informe, mais vous devriez savoir que le port de Tabarka bénéficie d'une seiche (la seiche est un phénomène hydrodynamique) par vent d'Est l'eau de la baie est poussée dans le port et le niveau monte, l'eau arrive à passer au dessus des quais. La montée dure environ une minute.
Quand la pression de l'eau qui rentre dans le port est en équilibre avec le poids de la pression de l'eau dans le bassin, le phénomène s'inverse, l'eau est refoulée vers la baie. Le niveau descend en une minute. La hauteur de la seiche est d'environ un mètre. La minute d'après, la montée reprend. Les conséquences sur les bateaux sont considérables. Les pares battages sautent et les francs bords se frottent ou frottent le quai, les chandeliers et les balcons se plient. C'est un désastre.
Les sites de présentation du port de Tabarka ne font aucune mention de ce phénomène. Néanmoins la solution existe, simple, efficace et ne coûtant pas une fortune. C'est une chaîne mère installée au milieu du port à environ 20 mètres des quais et cette chaîne mère est équipée de pendilles (ce sont des petites chaines fixées à elle au fond et terminées par des bouées). Lorsque le plaisancier arrive il se saisit de la bouée et s'amarre au quai à 90°. Ainsi le bateau n'est pas contre le quai et quand l'eau monte le bateau monte également, sans racler le quai, car situé à 1 mètre ou plus du quai. Cette solution permettrait d'accueillir beaucoup plus de bateaux et les plaisanciers n'auraient plus besoin d'enjamber des bateaux pour atteindre le quai.
Les ports du nord de la Tunisie, particulièrement bien situés, sur la rive sud de la Grande Bleue, sont "bizarrement" mal considérés, sans que l'on puisse comprendre le pourquoi et le comment. Malheureusement à Tabarka les fâcheux évènements et erreurs successives ont fini par plomber la réputation du port et de la ville.
Un port apprécié des plaisanciers c'est la garantie d'une activité commerciale et de service florissante pour une ville comme Tabarka, c'est également un excellent moyen de promouvoir le reste de la zone touristique y compris l'hôtellerie.
Les réseaux sociaux, les sites et les magasines spécialisés sont des canaux de diffusion de l'information. Tous les plaisanciers sont sur le net et ils lisent tous les magazines spécialisés.
Le constat est sévère, la gestion du port est une aberration, l'attitude des responsables locaux est une incongruité, y remédier, semble une mission impossible.
La direction de l'APIP, joue les autistes, La municipalité se voile la face et l'autorité locale, semble négliger les divers appels. En attendant les tarifs d'hivernage sont passés de 280 Dinars à plus de 1000 Dinars. En une année la dizaine de plaisanciers, (touristes étrangers) encore fidèles, ont déserté le port, restent quelques résidents de Tabarka, et les passionnés Tabarkis.
Par ailleurs les tarifs d'accostage ont doublé, et pour un jeune passionné de pêche ou de mer qui possède une petite embarcation, ce droit d'accostage est plus élevé que le loyer de son logement. Pendant ce temps la direction de l'APIP à Tabarka ne semble guère se soucier de l'image de Tabarka qui se ternit.
Arriver "à bon port" à Tabarka pour un plaisancier est facile, tous les livres marins indiquent les amers (points de repère en navigation) et les caps à suivre pour entrer dans le port. Les démarches auprès des autorités, douane, garde nationale etc. sont simples et ne posent pas de problème. Commencent alors les relations avec l'Agence des Ports et des Installations de Pêche, l'APIP. Le personnel vous indique votre place, vous devez vous amarrer "à couple" avec un bateau (c'est la règle en général) qui est lui arrimé sur le quai, ce bateau est déjà "à couple" en deuxième ou troisième position.
Pour atteindre le quai vous devez enjamber, trois ou quatre bateaux. La pire des situations pour les plaisanciers. Et les déceptions se succèdent, vous ne pouvez pas vous brancher à l'eau, vous ne pouvez pas vous connecter à l'électricité, au wifi. Pas de douche, pas de toilette.
Personne ne vous informe, mais vous devriez savoir que le port de Tabarka bénéficie d'une seiche (la seiche est un phénomène hydrodynamique) par vent d'Est l'eau de la baie est poussée dans le port et le niveau monte, l'eau arrive à passer au dessus des quais. La montée dure environ une minute.
Quand la pression de l'eau qui rentre dans le port est en équilibre avec le poids de la pression de l'eau dans le bassin, le phénomène s'inverse, l'eau est refoulée vers la baie. Le niveau descend en une minute. La hauteur de la seiche est d'environ un mètre. La minute d'après, la montée reprend. Les conséquences sur les bateaux sont considérables. Les pares battages sautent et les francs bords se frottent ou frottent le quai, les chandeliers et les balcons se plient. C'est un désastre.
Les sites de présentation du port de Tabarka ne font aucune mention de ce phénomène. Néanmoins la solution existe, simple, efficace et ne coûtant pas une fortune. C'est une chaîne mère installée au milieu du port à environ 20 mètres des quais et cette chaîne mère est équipée de pendilles (ce sont des petites chaines fixées à elle au fond et terminées par des bouées). Lorsque le plaisancier arrive il se saisit de la bouée et s'amarre au quai à 90°. Ainsi le bateau n'est pas contre le quai et quand l'eau monte le bateau monte également, sans racler le quai, car situé à 1 mètre ou plus du quai. Cette solution permettrait d'accueillir beaucoup plus de bateaux et les plaisanciers n'auraient plus besoin d'enjamber des bateaux pour atteindre le quai.
Les ports du nord de la Tunisie, particulièrement bien situés, sur la rive sud de la Grande Bleue, sont "bizarrement" mal considérés, sans que l'on puisse comprendre le pourquoi et le comment. Malheureusement à Tabarka les fâcheux évènements et erreurs successives ont fini par plomber la réputation du port et de la ville.
Un port apprécié des plaisanciers c'est la garantie d'une activité commerciale et de service florissante pour une ville comme Tabarka, c'est également un excellent moyen de promouvoir le reste de la zone touristique y compris l'hôtellerie.
Les réseaux sociaux, les sites et les magasines spécialisés sont des canaux de diffusion de l'information. Tous les plaisanciers sont sur le net et ils lisent tous les magazines spécialisés.
Le constat est sévère, la gestion du port est une aberration, l'attitude des responsables locaux est une incongruité, y remédier, semble une mission impossible.
La direction de l'APIP, joue les autistes, La municipalité se voile la face et l'autorité locale, semble négliger les divers appels. En attendant les tarifs d'hivernage sont passés de 280 Dinars à plus de 1000 Dinars. En une année la dizaine de plaisanciers, (touristes étrangers) encore fidèles, ont déserté le port, restent quelques résidents de Tabarka, et les passionnés Tabarkis.
Par ailleurs les tarifs d'accostage ont doublé, et pour un jeune passionné de pêche ou de mer qui possède une petite embarcation, ce droit d'accostage est plus élevé que le loyer de son logement. Pendant ce temps la direction de l'APIP à Tabarka ne semble guère se soucier de l'image de Tabarka qui se ternit.
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