Les excuses publiques ne sont pas habituelles en Tunisie, surtout quand il s'agit de politique... Au Japon, c'est un autre paire de manche comme le révèle la vidéo ci-dessus.
Imaginez le Président de la République tunisienne Moncef Marzouki organiser une conférence de presse pour s'excuser auprès des Tunisiens pour avoir tenté de s'inscrire au registre des électeurs... sans carte d'identité!
Et bien, cette situation est possible... au Japon.
Mardi, Ryutaro Nonomura, un député provincial de 47 ans, élu d’une circonscription de l’ouest du pays, est apparu en conférence de presse à Kobe, pour s’expliquer sur des détournements de fonds présumés. En cause: environ 30 000 euros pour des voyages divers et de multiples séjours dans des établissements de bains. Le tout sans factures.
L’exercice est d'ordinaire empreint de solennité et de retenue. Le pénitent, souvent en strict costume sombre et la mine grave, s’incline à angle droit devant les médias en signe de repentance. Mais cette fois, malgré une mise en scène très sobre, le député s’est déchaîné: pleurs, cris rauques de désespoir, coups de poings sur la table, cascade de larmes. Entre deux hoquets et sanglots, l’élu éructait des excuses et des propos incohérents tandis que les caméras ne perdaient pas une miette du spectacle.
La performance du député a en tout cas assuré la publicité de ses excuses: La vidéo de sa conférence de presse avait été vue près de 700 000 fois jeudi matin.
En Tunisie, un député a déjà pleuré (deux fois!)
Rappelez-vous du député Aymen Zouaghi (Courant Al Mahabba) qui éclate en sanglots, deux fois, au siège de l'Assemblée nationale constituante.
La première fois après avoir vu une caricature du prophète (voir la vidéo ci-dessous) et la deuxième fois pour protester contre le refus de faire passer au vote l'amendement sur le nomadisme politique.
Imaginez le Président de la République tunisienne Moncef Marzouki organiser une conférence de presse pour s'excuser auprès des Tunisiens pour avoir tenté de s'inscrire au registre des électeurs... sans carte d'identité!
Et bien, cette situation est possible... au Japon.
Mardi, Ryutaro Nonomura, un député provincial de 47 ans, élu d’une circonscription de l’ouest du pays, est apparu en conférence de presse à Kobe, pour s’expliquer sur des détournements de fonds présumés. En cause: environ 30 000 euros pour des voyages divers et de multiples séjours dans des établissements de bains. Le tout sans factures.
L’exercice est d'ordinaire empreint de solennité et de retenue. Le pénitent, souvent en strict costume sombre et la mine grave, s’incline à angle droit devant les médias en signe de repentance. Mais cette fois, malgré une mise en scène très sobre, le député s’est déchaîné: pleurs, cris rauques de désespoir, coups de poings sur la table, cascade de larmes. Entre deux hoquets et sanglots, l’élu éructait des excuses et des propos incohérents tandis que les caméras ne perdaient pas une miette du spectacle.
"Je suis devenu membre de l’assemblée [...] je ne pensais qu’à changer la société [...] Ce Japon ! [...] J’ai risqué ma vie [...] vous comprenez ?", s'est-il notamment écrié, le tout entrecoupé de sanglots et de cris. Le spectacle a duré trois heures devant une salle partagée entre stupeur et envie de rire.
La performance du député a en tout cas assuré la publicité de ses excuses: La vidéo de sa conférence de presse avait été vue près de 700 000 fois jeudi matin.
En Tunisie, un député a déjà pleuré (deux fois!)
Rappelez-vous du député Aymen Zouaghi (Courant Al Mahabba) qui éclate en sanglots, deux fois, au siège de l'Assemblée nationale constituante.
La première fois après avoir vu une caricature du prophète (voir la vidéo ci-dessous) et la deuxième fois pour protester contre le refus de faire passer au vote l'amendement sur le nomadisme politique.
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