Le Collectif de défense du journaliste tunisien Mahmoud Bouneb a appelé l'Etat tunisien à faire pression sur le Qatar par tous les moyens diplomatiques et politiques, pour lever l'interdiction de voyager du journaliste.
Ancien directeur exécutif et un des fondateurs d'Al Jazeera Children's Channel, Mahmoud Bouneb est interdit de voyage pour être à la disposition de la justice qatarie après avoir été accusé de dilapidation de fonds publics.
Lors d'une conférence de presse, vendredi, au siège du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) à Tunis, les membres du comité se sont dits étonnés du "silence incompris" des autorités face à cette affaire.
Ils ont appelé à préserver la dignité de Bouneb en tant que citoyen tunisien bénéficiant de tous les droits, loin des intérêts économiques liant la Tunisie au Qatar.
une pétition pour la libération de Mahmoud Bouneb circule également sur le web.
Jeudi 3 juillet, le Qatar a décidé de reporter à une date indéterminée le prononcé du verdict.
Une série de mesures qui, selon le Collectif consacrent la politisation du dossier, ont également été décidées par la
justice qatarie.
Le président du SNJT, Néji Bghouri, a affirmé que le Collectif compte sur la société civile pour faire pression sur le gouvernement tunisien et l'amener à intervenir dans l'affaire du journaliste bloqué depuis septembre 2011 à
Qatar.
Il a évoqué l'intention d'internationaliser l'affaire, en saisissant les médias et les organisations internationales actives dans le domaine des droits de l'homme.
L'avocate Saida Garrach a estimé que le procès de Bouneb touche aux droits de l'homme après la décision de la justice qatari d'examiner environ 3000 heures de programmes diffusés alors que Bouneb était en poste.
Elle a indiqué que l'innocence de Bouneb a été prouvée par deux rapports, le premier préparé par le Bureau d'audit du Qatar et le second, international, a été élaboré par le cabinet Ernst and Young.
Le collectif estime que le recours a un troisième rapport, est un moyen de faire durer le calvaire de Mahmoud Bouneb, interdit de voyager et de travailler et privé de couverture médicale.
Me Garrach a, également, critiqué la condamnation de Bouneb à une amende de 10 mille rials qataris (environ 5 mille dinars tunisiens) avant le 17 juillet.
Le président de la Ligue Tunisienne de défense des droits de l'Homme, Abdessatar Ben Moussa, a exhorté l'Etat à présenter une garantie de rapatriement qui constitue une procédure en vigueur à l'échelle internationale.
Il a estimé, dans ce sens, que l'affaire Bouneb est une affaire politique et de droits de l'Homme.
Actuellement, Mahmoud Bouneb fait l'objet de plusieurs mesures répressives dont l'interdiction de voyage et de pratiquer
une activité professionnelle. Bouneb est, également, privé de toute ressource financière et d'indemnités professionnelles,
selon un communiqué de LTDH publié le 10 mars 2014.
Ancien directeur exécutif et un des fondateurs d'Al Jazeera Children's Channel, Mahmoud Bouneb est interdit de voyage pour être à la disposition de la justice qatarie après avoir été accusé de dilapidation de fonds publics.
Lors d'une conférence de presse, vendredi, au siège du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) à Tunis, les membres du comité se sont dits étonnés du "silence incompris" des autorités face à cette affaire.
Ils ont appelé à préserver la dignité de Bouneb en tant que citoyen tunisien bénéficiant de tous les droits, loin des intérêts économiques liant la Tunisie au Qatar.
une pétition pour la libération de Mahmoud Bouneb circule également sur le web.
Jeudi 3 juillet, le Qatar a décidé de reporter à une date indéterminée le prononcé du verdict.
Une série de mesures qui, selon le Collectif consacrent la politisation du dossier, ont également été décidées par la
justice qatarie.
Le président du SNJT, Néji Bghouri, a affirmé que le Collectif compte sur la société civile pour faire pression sur le gouvernement tunisien et l'amener à intervenir dans l'affaire du journaliste bloqué depuis septembre 2011 à
Qatar.
Il a évoqué l'intention d'internationaliser l'affaire, en saisissant les médias et les organisations internationales actives dans le domaine des droits de l'homme.
L'avocate Saida Garrach a estimé que le procès de Bouneb touche aux droits de l'homme après la décision de la justice qatari d'examiner environ 3000 heures de programmes diffusés alors que Bouneb était en poste.
Elle a indiqué que l'innocence de Bouneb a été prouvée par deux rapports, le premier préparé par le Bureau d'audit du Qatar et le second, international, a été élaboré par le cabinet Ernst and Young.
Le collectif estime que le recours a un troisième rapport, est un moyen de faire durer le calvaire de Mahmoud Bouneb, interdit de voyager et de travailler et privé de couverture médicale.
Me Garrach a, également, critiqué la condamnation de Bouneb à une amende de 10 mille rials qataris (environ 5 mille dinars tunisiens) avant le 17 juillet.
Le président de la Ligue Tunisienne de défense des droits de l'Homme, Abdessatar Ben Moussa, a exhorté l'Etat à présenter une garantie de rapatriement qui constitue une procédure en vigueur à l'échelle internationale.
Il a estimé, dans ce sens, que l'affaire Bouneb est une affaire politique et de droits de l'Homme.
Actuellement, Mahmoud Bouneb fait l'objet de plusieurs mesures répressives dont l'interdiction de voyage et de pratiquer
une activité professionnelle. Bouneb est, également, privé de toute ressource financière et d'indemnités professionnelles,
selon un communiqué de LTDH publié le 10 mars 2014.
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