Même s'il a joué la finale de 2010, Robin van Persie n'a jamais marqué à un Mondial dès lors qu'il s'agissait d'un match à élimination directe: muet face aux buts depuis le deuxième match de cette Coupe du monde brésilienne, le "Hollandais volant" veut mettre fin à cette malédiction face à l'Argentine ce mercredi soir afin de rejoindre en finale l'Allemagne qui a écrasé le Brésil mardi.
Après avoir débuté sa Coupe du monde en trombe avec trois buts lors des deux premiers matchs, "RVP" est depuis à l'arrêt. Et, physiquement, les duels face au Mexique en 8e et au Costa Rica en quart ont mis en évidence un manque de fraîcheur. "Après les 120mn face au Costa Rica, j'étais perclus de crampes, mais j'ai néanmoins tenu, en tant que capitaine, à prendre mes responsabilités lors des tirs au but", a-t-il expliqué samedi soir.
La tête splendide de Van Persie pour tromper Iker Casillas lors du 5-1 face à l'Espagne avait permis au monde de se rappeler que le joueur de Manchester United est un buteur d'exception. En marquant deux fois lors de ce match, et une fois encore contre l'Australie, il s'était placé dans le bon sens de la marche. Il avait particulièrement "savouré" ce moment, rêvant même ouvertement de devenir "le meilleur buteur du tournoi". Désormais, avec trois buts de retard sur le Colombien James Rodriguez (et un sur Messi...), la tâche est ardue.
Van Persie a vécu une saison compliquée, et avant le duel de samedi dernier, il n'avait plus disputé une rencontre complète depuis mars, la faute à une entorse d'un genou en Ligue des champions face à l'Olympiakos. Verdict: six semaines de repos total, ajoutées à d'autres arrêts pour blessure plus tôt dans l'année.
L'ombre de Robben
Cette saison à ManU, le buteur n'aura finalement disputé que 21 matchs de Premier League, inscrivant toutefois 12 buts.
Et si son Mondial n'a jamais vraiment été en danger, il ne s'est pas présenté au Brésil dans les meilleures conditions, n'ayant disputé que quelques bouts de match en fin de championnat anglais.
Aujourd'hui, Van Persie vit dans l'ombre d'un Arjen Robben exceptionnel depuis le début du tournoi. Il ne lui déplairait sans doute pas de revenir sous les feux de la rampe, en inscrivant pour la première fois de sa carrière un but lors d'un match à élimination directe d'un tournoi majeur.
En Coupe du monde, il avait réussi un but en 2006, en phase des poules face à la Côte d'Ivoire. Un but aussi en 2010 face au Cameroun, au même stade. En championnat d'Europe, le bilan n'est pas plus brillant: deux buts en phase de groupes en 2008 et un seul en 2012. "Je me suis souvent mis trop de pression", reconnaît Van Persie, qui pourrait mercredi profiter de l'attention dont fera l'objet Robben.
L'ombre de Maradona
De son côte, Lionel Messi a tout gagné... sauf la Coupe du monde. Il n'en a même jamais joué une finale. Dur pour celui qu'on a longtemps décrit comme le meilleur joueur du monde et héritier de Maradona (champion du monde en 1986 et finaliste en 1990).
Mais cette fois, l'Argentine veut croire qu'elle a "rompu le maléfice" en se qualifiant pour la première fois depuis 24 ans pour les demi-finales du Mondial, écrit le journal Clarin, alors que toute la presse du pays saluait la performance de l'Albiceleste contre la Belgique (1-0). "Adieu au maléfice, pour la première fois depuis 24 ans, la sélection est dans les quatre meilleures", s'enthousiasme Clarin. L'Argentine se trouve "plus près du rêve" d'un troisième sacre après 1978 et 1986 grâce à "beaucoup de combativité et à un peu de football". Le quotidien La Nacion soulignait d'ailleurs pour l'occasion le "sacrifice de Messi pour récupérer le ballon".
Voilà donc l'Argentine qui s'avance vers la conquête du titre. Et son jeu se met progressivement en place. Jusque-là articulés exclusivement autour de Messi, les enchaînements de l'Albiceleste sont désormais plus variés. En quart, la "Pulga" n'a pas été décisive -il a même raté un face-à-face avec le gardien belge Courtois en fin de match-, mais ses accélérations et ses passements de jambes ont largement participé à la déstabilisation de la défense belge.
VOIR AUSSI: Espagne - Pays-Bas: Le but incroyable de Van Persie
Après avoir débuté sa Coupe du monde en trombe avec trois buts lors des deux premiers matchs, "RVP" est depuis à l'arrêt. Et, physiquement, les duels face au Mexique en 8e et au Costa Rica en quart ont mis en évidence un manque de fraîcheur. "Après les 120mn face au Costa Rica, j'étais perclus de crampes, mais j'ai néanmoins tenu, en tant que capitaine, à prendre mes responsabilités lors des tirs au but", a-t-il expliqué samedi soir.
La tête splendide de Van Persie pour tromper Iker Casillas lors du 5-1 face à l'Espagne avait permis au monde de se rappeler que le joueur de Manchester United est un buteur d'exception. En marquant deux fois lors de ce match, et une fois encore contre l'Australie, il s'était placé dans le bon sens de la marche. Il avait particulièrement "savouré" ce moment, rêvant même ouvertement de devenir "le meilleur buteur du tournoi". Désormais, avec trois buts de retard sur le Colombien James Rodriguez (et un sur Messi...), la tâche est ardue.
Van Persie a vécu une saison compliquée, et avant le duel de samedi dernier, il n'avait plus disputé une rencontre complète depuis mars, la faute à une entorse d'un genou en Ligue des champions face à l'Olympiakos. Verdict: six semaines de repos total, ajoutées à d'autres arrêts pour blessure plus tôt dans l'année.
L'ombre de Robben
Cette saison à ManU, le buteur n'aura finalement disputé que 21 matchs de Premier League, inscrivant toutefois 12 buts.
Et si son Mondial n'a jamais vraiment été en danger, il ne s'est pas présenté au Brésil dans les meilleures conditions, n'ayant disputé que quelques bouts de match en fin de championnat anglais.
Aujourd'hui, Van Persie vit dans l'ombre d'un Arjen Robben exceptionnel depuis le début du tournoi. Il ne lui déplairait sans doute pas de revenir sous les feux de la rampe, en inscrivant pour la première fois de sa carrière un but lors d'un match à élimination directe d'un tournoi majeur.
En Coupe du monde, il avait réussi un but en 2006, en phase des poules face à la Côte d'Ivoire. Un but aussi en 2010 face au Cameroun, au même stade. En championnat d'Europe, le bilan n'est pas plus brillant: deux buts en phase de groupes en 2008 et un seul en 2012. "Je me suis souvent mis trop de pression", reconnaît Van Persie, qui pourrait mercredi profiter de l'attention dont fera l'objet Robben.
L'ombre de Maradona
De son côte, Lionel Messi a tout gagné... sauf la Coupe du monde. Il n'en a même jamais joué une finale. Dur pour celui qu'on a longtemps décrit comme le meilleur joueur du monde et héritier de Maradona (champion du monde en 1986 et finaliste en 1990).
Mais cette fois, l'Argentine veut croire qu'elle a "rompu le maléfice" en se qualifiant pour la première fois depuis 24 ans pour les demi-finales du Mondial, écrit le journal Clarin, alors que toute la presse du pays saluait la performance de l'Albiceleste contre la Belgique (1-0). "Adieu au maléfice, pour la première fois depuis 24 ans, la sélection est dans les quatre meilleures", s'enthousiasme Clarin. L'Argentine se trouve "plus près du rêve" d'un troisième sacre après 1978 et 1986 grâce à "beaucoup de combativité et à un peu de football". Le quotidien La Nacion soulignait d'ailleurs pour l'occasion le "sacrifice de Messi pour récupérer le ballon".
Lire aussi : Des Tunisiens au Mondial?
Voilà donc l'Argentine qui s'avance vers la conquête du titre. Et son jeu se met progressivement en place. Jusque-là articulés exclusivement autour de Messi, les enchaînements de l'Albiceleste sont désormais plus variés. En quart, la "Pulga" n'a pas été décisive -il a même raté un face-à-face avec le gardien belge Courtois en fin de match-, mais ses accélérations et ses passements de jambes ont largement participé à la déstabilisation de la défense belge.
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