Vous frisez la crise de nerfs à chaque fois que vous prenez un Taxi?
Les arnaques et mésaventures en taxi sont devenues monnaie courante en Tunisie. Pour y remédier et ne plus jamais souffrir dans une voiture jaune, le HuffPost Maghreb a contacté Slim Saâd Allah, vice-président de l'Organisation de Défense du Consommateur (ODC), qui nous a éclairé sur le sujet:
Le taxi de l'aéroport:
Vous montez, il arrête le compteur, fait une grimace si c'est une "petite course" ou refuse carrément de vous prendre dans son carrosse parce qu'il n'a "pas attendu une heure pour rien".
Il vous fixe un tarif selon votre quartier ou selon votre apparence (un touriste paiera certainement plus cher qu'un Tunisien).
Si vous refusez de payer la somme imposée, vous risquez d'être malmené, et parfois même insulté. Dans d'autres cas, vous aurez droit à un déluge de lamentations et une énumération des conditions de travail difficiles ainsi que plusieurs problèmes personnels auxquels il doit faire face.
Par ailleurs, les taxis sans plaques, sans autorisations et dans des états lamentables sont à éviter absolument.
Le taxi auto-stop:
"Désolé, ce n'est pas sur ma route". Une phrase récurrente chez certains chauffeurs de taxis qui n'ont visiblement pas très bien saisi le principe de leur profession. Ils demandent la destination avant de vous laisser monter ou n'hésite pas à vous faire descendre si vous vous êtes déjà installé.
Il y a également le chauffeur qui ne connaît pas la route ou fait semblant de ne pas la connaître. Si vous ne connaissez pas vous-même la route vous risquez de faire un long détour.
Solutions?
Prendre le numéro de la plaque et le numéro du Taxi et se diriger au poste de police le plus proche pour faire un procès verbal (avec ou sans le chauffeur en question).
Selon l'article 56 du décret n°2554-98 réglementant les transports publics de personnes par voiture de taxi, la carte professionnelle du chauffeur de taxi peut être retirée à titre temporaire durant une période allant d'une semaine à un mois conformément aux dispositions de l'article 58 et 59 dans les cas suivants:
En cas de récidive, la carte professionnelle peut être retirée à titre temporaire pour une durée allant d'un à trois mois.
La carte professionnelle est retirée d'office, sans consultation de la commission régionale de transports terrestre et ce, pour une durée égale à celle du retrait du permis de conduire suite à une infraction grave aux dispositions du code de la route et de ses textes d'application.
Maintenant vous ne vous laisserez plus piéger... Ou presque!
Les arnaques et mésaventures en taxi sont devenues monnaie courante en Tunisie. Pour y remédier et ne plus jamais souffrir dans une voiture jaune, le HuffPost Maghreb a contacté Slim Saâd Allah, vice-président de l'Organisation de Défense du Consommateur (ODC), qui nous a éclairé sur le sujet:
Le taxi de l'aéroport:
Vous montez, il arrête le compteur, fait une grimace si c'est une "petite course" ou refuse carrément de vous prendre dans son carrosse parce qu'il n'a "pas attendu une heure pour rien".
Il vous fixe un tarif selon votre quartier ou selon votre apparence (un touriste paiera certainement plus cher qu'un Tunisien).
Si vous refusez de payer la somme imposée, vous risquez d'être malmené, et parfois même insulté. Dans d'autres cas, vous aurez droit à un déluge de lamentations et une énumération des conditions de travail difficiles ainsi que plusieurs problèmes personnels auxquels il doit faire face.
Par ailleurs, les taxis sans plaques, sans autorisations et dans des états lamentables sont à éviter absolument.
Le taxi auto-stop:
"Désolé, ce n'est pas sur ma route". Une phrase récurrente chez certains chauffeurs de taxis qui n'ont visiblement pas très bien saisi le principe de leur profession. Ils demandent la destination avant de vous laisser monter ou n'hésite pas à vous faire descendre si vous vous êtes déjà installé.
Il y a également le chauffeur qui ne connaît pas la route ou fait semblant de ne pas la connaître. Si vous ne connaissez pas vous-même la route vous risquez de faire un long détour.
Solutions?
Prendre le numéro de la plaque et le numéro du Taxi et se diriger au poste de police le plus proche pour faire un procès verbal (avec ou sans le chauffeur en question).
Selon un agent de police d'El menzah contacté par le HuffPost Maghreb: "Il faut savoir que le refus de transporter est totalement illégal, le chauffeur de taxi risque une amende et le retrait de son permis".
Selon l'article 56 du décret n°2554-98 réglementant les transports publics de personnes par voiture de taxi, la carte professionnelle du chauffeur de taxi peut être retirée à titre temporaire durant une période allant d'une semaine à un mois conformément aux dispositions de l'article 58 et 59 dans les cas suivants:
- Le transport d'un nombre de personnes supérieur à celui mentionné sur la carte d'exploitation.
- Le refus d'assurer le service de transport lorsque le véhicule est à la disposition du public.
- Le non respect de la zone de circulation.
- La conduite après avoir consommé des boissons alcoolisées ou pris des médicaments tranquillisants ou des matières susceptibles d'agir sur les aptitudes du conducteur.
- Le non respect des tarifs en vigueur.
- La non utilisation du taximètre pour les voitures de taxi individuel et de taxi grand tourisme.
- L'exercice d'une autre activité.
- Le non respect des règles de fonctionnement des stations.
- Le non respect des règles d'hygiène et de propreté.
- Avoir une tenue incorrecte.
- Un comportement incorrect vis-à-vis des clients.
En cas de récidive, la carte professionnelle peut être retirée à titre temporaire pour une durée allant d'un à trois mois.
La carte professionnelle est retirée d'office, sans consultation de la commission régionale de transports terrestre et ce, pour une durée égale à celle du retrait du permis de conduire suite à une infraction grave aux dispositions du code de la route et de ses textes d'application.
"Il faut des réformes. Normalement c'est au gouvernement de trouver des solutions car ils ne sont soumis à aucun contrôle et la loi n'est pas appliquée", explique Slim Sâad Allah, vice président de l'ODC.
Maintenant vous ne vous laisserez plus piéger... Ou presque!
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