Quarante-huit d'heures de mobilisation sur Internet auront suffit pour faire revenir la chaîne américaine NBC sur sa décision de retirer le reporter Ayman Mohyeldin de Gaza.
Rappelé aux Etats-Unis par sa direction, à la suite de son reportage sur les quatre enfants palestiniens tués par un obus israélien sur une plage de Gaza, mercredi 15 juillet, le journaliste égyptien américain, Ayman Mohyeldin, a reçu l'autorisation pour repartir, vendredi, avec des compliments en prime.
"Nous avons attentivement réfléchi à nos décisions de déploiement et nous renverrons Ayman à Gaza au cours du week-end", indique un communiqué publié sur le site internet de la chaîne, vendredi soir.
"
Une manière de faire taire les critiques sur les accusations de "censure" du travail du reporter apparues du fait que la direction avait ordonné à Ayman Mohyeldin de quitter Gaza le jour même de son reportage sur la mort des quatre enfants palestiniens sans donner aucune explication officielle sur les raisons de ce retrait.
La contribution de la Toile
La large mobilisation de soutien exprimé au journaliste sur Internet, à travers des pétitions et le hashtag #LetAymanReport a, sans aucun doute, joué dans ce volte face aussi rapide de NBC.
Le journaliste lui-même commence par remercier les Internautes pour leur soutien dans son tweet annonçant son retour à Gaza publié vendredi à 1H30 du matin et qui a été retweeté plus de 5.000 fois.
Traduction: Merci pour tout votre soutien. Je retourne à Gaza pour des reportages. Je suis fier que NBC poursuive son engagement à couvrir le côté palestinien de l'histoire.
LIRE AUSSI: Le journaliste, Ayman Mohyeldin, privé de Gaza par la chaîne NBC après son reportage sur les 4 enfants palestiniens tués sur la plage
Rappelé aux Etats-Unis par sa direction, à la suite de son reportage sur les quatre enfants palestiniens tués par un obus israélien sur une plage de Gaza, mercredi 15 juillet, le journaliste égyptien américain, Ayman Mohyeldin, a reçu l'autorisation pour repartir, vendredi, avec des compliments en prime.
"Nous avons attentivement réfléchi à nos décisions de déploiement et nous renverrons Ayman à Gaza au cours du week-end", indique un communiqué publié sur le site internet de la chaîne, vendredi soir.
"
Ayman Mohyeldin a réalisé un excellent travail de reportage à travers l'escalade du conflit à Gaza, réalisant plus de 25 reportages au cours des 17 derniers jours, y compris, sa précieuse contribution bien documentée sur la mort des quatre enfants palestiniens, mercredi", ajoute le communiqué.
Une manière de faire taire les critiques sur les accusations de "censure" du travail du reporter apparues du fait que la direction avait ordonné à Ayman Mohyeldin de quitter Gaza le jour même de son reportage sur la mort des quatre enfants palestiniens sans donner aucune explication officielle sur les raisons de ce retrait.
La contribution de la Toile
La large mobilisation de soutien exprimé au journaliste sur Internet, à travers des pétitions et le hashtag #LetAymanReport a, sans aucun doute, joué dans ce volte face aussi rapide de NBC.
La magie de Twitter...@AymanM retourne à Gaza grâce à la mobilisation en masse #LetAymanReport #KeepGoing #LT
— Sabrina BELALMI (@SabrinaBelalmi) 19 Juillet 2014
Le journaliste lui-même commence par remercier les Internautes pour leur soutien dans son tweet annonçant son retour à Gaza publié vendredi à 1H30 du matin et qui a été retweeté plus de 5.000 fois.
Thanks for all the support. Im returning to #Gaza to report. Proud of NBC's continued commitment to cover the #Palestinian side of the story
— Ayman Mohyeldin (@AymanM) July 18, 2014
Traduction: Merci pour tout votre soutien. Je retourne à Gaza pour des reportages. Je suis fier que NBC poursuive son engagement à couvrir le côté palestinien de l'histoire.
La correspondante de CNN suspendue
La correspondante de CNN, Diana Magnay, a été retirée d'Israël après son tweet qualifiant un groupe d'Israéliens applaudissant les bombardements sur Gaza et l'ayant menacé, "d'ordures" (scum).
“Israelis on hill above Sderot cheer as bombs land on #gaza; threaten to ‘destroy our car if I say a word wrong’. Scum.”, disait le tweet, publié jeudi 17 juillet, juste après son direct sur la chaîne américaine et effacé depuis.
"Après avoir été menacé et harcelé avant et pendant son live, Diana a réagi avec colère sur Twitter", a déclaré au Huffington Post Etats-Unis, la porte-parole de CNN.
"Elle regrette sincèrement le langage utilisé, qui s'adressait directement à ceux qui avait attaqué notre équipe. Elle ne voulait certainement pas offenser d'autres personnes au-delà de ce groupe", poursuit la porte-parole qui présente les excuses de la journaliste et de la chaîne.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.