Les employés de l'imprimerie officielle de la République tunisienne (IORT) se sont indignés avec une pointe d'humour, lors d'un mouvement de protestation organisé par le syndicat ce vendredi.
Sur la banderole des manifestants, on peut lire "Nous n'avons pas fait fuiter", répété trois fois, en référence au style de certains discours du Président Marzouki, qui répète souvent un même mot trois fois, pour le mettre en exergue.
![sit in imprimerie]()
"Nous avons organisé ce sit in aujourd'hui pour envoyer un message au peuple tunisien, à la suite des accusations de la Présidence de la République. Nous rejetons ces accusations et nous voulons rassurer les Tunisiens du fait que l'Imprimerie officielle bénéficie d'un prestige certain, qu'elle est à la disposition de l'Etat, composée de personnes compétentes et que sa mission se fait en toute transparence", a déclaré Rached Ben Youssef, secrétaire général du syndicat de l’imprimerie officielle, sur les ondes de Shems FM.
"Le doute semé sur l'intégrité des employés de l'imprimerie n'engage que ceux qui l'ont exprimé. Nous sommes au-dessus de tout cela et nous continuerons à travailler pour l'Etat", a-t-il ajouté.
Le syndicat général de la Culture et de l'information avait apporté, la semaine passée, son soutien à ce mouvement de protestation, jugeant que les agents de l'Imprimerie officielle ont été "atteints dans leur dignité".
Dans une interview à la BBC, le Président de la République, Moncef Marzouki, avait affirmé que le livre noir n'était pas destiné à être diffusé au grand public et que sa distribution était due à un vol à l'Imprimerie officielle.
Cette accusation avait ensuite été reprise par le conseiller du Président chargé de la communication, Mohamed Hind, lors d'une conférence de presse où il avait affirmé que la présidence de la République poursuivra en justice l'auteur éventuel de cette fuite.
Par ailleurs, plusieurs plaintes ont été déposées contre la Présidence, depuis la divulgation de ce "Livre noir". Ce livre a été présenté par la cellule de communication du président, en charge de sa rédaction, comme une compilation d'informations décrivant le système de propagande du régime de Ben Ali, par le biais de l'Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE). Ses détracteurs dénoncent l'illégalité de l'utilisation des archives appartenant à l'Etat et son instrumentalisation à des fins politiques.
Sur la banderole des manifestants, on peut lire "Nous n'avons pas fait fuiter", répété trois fois, en référence au style de certains discours du Président Marzouki, qui répète souvent un même mot trois fois, pour le mettre en exergue.
![sit in imprimerie](http://i.huffpost.com/gen/1534351/thumbs/o-SIT-IN-IMPRIMERIE-570.jpg)
"Nous avons organisé ce sit in aujourd'hui pour envoyer un message au peuple tunisien, à la suite des accusations de la Présidence de la République. Nous rejetons ces accusations et nous voulons rassurer les Tunisiens du fait que l'Imprimerie officielle bénéficie d'un prestige certain, qu'elle est à la disposition de l'Etat, composée de personnes compétentes et que sa mission se fait en toute transparence", a déclaré Rached Ben Youssef, secrétaire général du syndicat de l’imprimerie officielle, sur les ondes de Shems FM.
"Le doute semé sur l'intégrité des employés de l'imprimerie n'engage que ceux qui l'ont exprimé. Nous sommes au-dessus de tout cela et nous continuerons à travailler pour l'Etat", a-t-il ajouté.
Le syndicat général de la Culture et de l'information avait apporté, la semaine passée, son soutien à ce mouvement de protestation, jugeant que les agents de l'Imprimerie officielle ont été "atteints dans leur dignité".
Dans une interview à la BBC, le Président de la République, Moncef Marzouki, avait affirmé que le livre noir n'était pas destiné à être diffusé au grand public et que sa distribution était due à un vol à l'Imprimerie officielle.
Cette accusation avait ensuite été reprise par le conseiller du Président chargé de la communication, Mohamed Hind, lors d'une conférence de presse où il avait affirmé que la présidence de la République poursuivra en justice l'auteur éventuel de cette fuite.
Par ailleurs, plusieurs plaintes ont été déposées contre la Présidence, depuis la divulgation de ce "Livre noir". Ce livre a été présenté par la cellule de communication du président, en charge de sa rédaction, comme une compilation d'informations décrivant le système de propagande du régime de Ben Ali, par le biais de l'Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE). Ses détracteurs dénoncent l'illégalité de l'utilisation des archives appartenant à l'Etat et son instrumentalisation à des fins politiques.
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