Plus de 89 Palestiniens ont été tués mercredi et dans la nuit, au 16e jour de l'offensive militaire israélienne contre Gaza, portant à au moins 718 le bilan total des victimes palestiniennes, dont une majorité de civils, selon les services de secours locaux.
Dans l'autre camp, 34 Israéliens sont morts depuis le début du conflit le 8 juillet: 32 soldats tués en majorité dans les combats à Gaza et deux civils morts dans la chute d'obus en Israël tirés depuis Gaza, selon l'armée.
Un travailleur thaïlandais a aussi péri dans un tir d'obus palestinien.
À Gaza, le porte-parole des services d'urgence locaux Achraf al-Qodra a fait état pour la journée de mercredi de 66 personnes tuées et de 21 personnes tuées aux premières heures de la journée de jeudi dans des frappes israéliennes et de deux ayant succombé à leurs blessures, selon un bilan qui ne cesse de grimper.
Plusieurs enfants figurent parmi les victimes des raids aériens et les bombardements d'artillerie qui ont visé plusieurs secteurs de l'enclave palestinienne, a-t-il ajouté.
Ce bilan est difficile à vérifier compte-tenu du chaos régnant à Gaza, de l'impossibilité d'évacuer les victimes et du manque de coordination entre les services de secours, alors que des cadavres continuent d'être retirés tous les jours des décombres des habitations détruites, selon les secouristes.
Selon l'ONU, la majorité des victimes palestiniennes sont des civils.
"Crime contre l'humanité"
Si la communauté internationale s’accorde toujours pour dénoncer les tirs de roquettes du Hamas, les critiques se multiplient contre Israël, le pilonnage de Gaza faisant essentiellement des victimes civiles dans une bande de terre de 362 km2 où s’entassent dans la misère 1,8 million d’âmes soumises à un blocus israélien depuis 2006.
Présent à la réunion de l’ONU à Genève, le ministre des Affaires étrangères palestinien, Riyad el-Malki, a accusé Israël de "perpétrer un crime contre l’humanité".
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius avait estimé pour sa part mardi que le nombre de Palestiniens tués était "quelque chose qu'on ne peut pas accepter".
Pour sa part, le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a répété à Doha les conditions pour un cessez-le-feu. Le Hamas "n’a pas d’objection" aux médiations entreprises, dont celle de l’Egypte, mais à condition de parvenir à "l’arrêt de l’agression et à la levée du blocus".
Il a néanmoins affirmé qu’il était favorable à "une trêve humanitaire" mais qui ne soit "pas un moyen de contourner" les revendications du Hamas.
Face à ce dialogue de sourds et malgré les efforts diplomatiques intenses, aucun des protagonistes ne semble prêt à déposer les armes.
L’armée israélienne, qui enregistre les pertes les plus lourdes depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006, s’est targuée de réussir son opération.
A Gaza, outre les combats au sol, les raids et les tirs de chars se poursuivaient avec leur lot quotidien de victimes et de destructions, selon les services de secours, même si les hostilités ont cessé un temps pour permettre l’évacuation de blessés.
En raison du chaos à Gaza, le bilan global de plus de 700 morts et de plusieurs milliers de blessés donné par le porte-parole des services d’urgence Achraf al-Qoudra est difficile à vérifier.
Ce conflit, qui a poussé près de 110 000 habitants de Gaza à se réfugier dans des bâtiments de l’ONU, est le quatrième entre Israël et le Hamas depuis le retrait unilatéral de l’armée de Gaza en 2005.
À Paris, entre 15 et 25.000 personnes ont défilé dans le calme lors d'une manifestation de soutien au peuple palestinien, mercredi 23 juillet, quelques jours après avoir subi une interdiction de manifester.
Découvrez le diaporama de nos confrères du Huffpost France :
Dans l'autre camp, 34 Israéliens sont morts depuis le début du conflit le 8 juillet: 32 soldats tués en majorité dans les combats à Gaza et deux civils morts dans la chute d'obus en Israël tirés depuis Gaza, selon l'armée.
Un travailleur thaïlandais a aussi péri dans un tir d'obus palestinien.
À Gaza, le porte-parole des services d'urgence locaux Achraf al-Qodra a fait état pour la journée de mercredi de 66 personnes tuées et de 21 personnes tuées aux premières heures de la journée de jeudi dans des frappes israéliennes et de deux ayant succombé à leurs blessures, selon un bilan qui ne cesse de grimper.
Plusieurs enfants figurent parmi les victimes des raids aériens et les bombardements d'artillerie qui ont visé plusieurs secteurs de l'enclave palestinienne, a-t-il ajouté.
Ce bilan est difficile à vérifier compte-tenu du chaos régnant à Gaza, de l'impossibilité d'évacuer les victimes et du manque de coordination entre les services de secours, alors que des cadavres continuent d'être retirés tous les jours des décombres des habitations détruites, selon les secouristes.
Selon l'ONU, la majorité des victimes palestiniennes sont des civils.
"Crime contre l'humanité"
Si la communauté internationale s’accorde toujours pour dénoncer les tirs de roquettes du Hamas, les critiques se multiplient contre Israël, le pilonnage de Gaza faisant essentiellement des victimes civiles dans une bande de terre de 362 km2 où s’entassent dans la misère 1,8 million d’âmes soumises à un blocus israélien depuis 2006.
Présent à la réunion de l’ONU à Genève, le ministre des Affaires étrangères palestinien, Riyad el-Malki, a accusé Israël de "perpétrer un crime contre l’humanité".
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius avait estimé pour sa part mardi que le nombre de Palestiniens tués était "quelque chose qu'on ne peut pas accepter".
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Pour sa part, le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a répété à Doha les conditions pour un cessez-le-feu. Le Hamas "n’a pas d’objection" aux médiations entreprises, dont celle de l’Egypte, mais à condition de parvenir à "l’arrêt de l’agression et à la levée du blocus".
Il a néanmoins affirmé qu’il était favorable à "une trêve humanitaire" mais qui ne soit "pas un moyen de contourner" les revendications du Hamas.
Face à ce dialogue de sourds et malgré les efforts diplomatiques intenses, aucun des protagonistes ne semble prêt à déposer les armes.
L’armée israélienne, qui enregistre les pertes les plus lourdes depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006, s’est targuée de réussir son opération.
A Gaza, outre les combats au sol, les raids et les tirs de chars se poursuivaient avec leur lot quotidien de victimes et de destructions, selon les services de secours, même si les hostilités ont cessé un temps pour permettre l’évacuation de blessés.
En raison du chaos à Gaza, le bilan global de plus de 700 morts et de plusieurs milliers de blessés donné par le porte-parole des services d’urgence Achraf al-Qoudra est difficile à vérifier.
Ce conflit, qui a poussé près de 110 000 habitants de Gaza à se réfugier dans des bâtiments de l’ONU, est le quatrième entre Israël et le Hamas depuis le retrait unilatéral de l’armée de Gaza en 2005.
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À Paris, entre 15 et 25.000 personnes ont défilé dans le calme lors d'une manifestation de soutien au peuple palestinien, mercredi 23 juillet, quelques jours après avoir subi une interdiction de manifester.
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