Les experts français ont commencé lundi à extraire les données des boîtes noires de l'avion de Swiftair affrété par Air Algérie qui s'est écrasé au Mali, faisant 118 morts. L’'enquête s'annonce longue et le recueil des dépouilles difficile.
Les enquêteurs du Bureau d'enquêtes et analyses (BEA) ont pu extraire les paramètres du vol AH5017 de la première boîte noire, mais la récupération des conversations dans le cockpit contenues dans la seconde était toujours en cours lundi soir.
"L'enregistreur phonique a été endommagé par les conditions d’impact. Le travail sur cet enregistreur se poursuit pour en extraire les données", indique le BEA.
Les données des deux boîtes noires, arrivées en France lundi, doivent être croisées pour avoir une idée précise de ce qui a provoqué le crash. Le BEA a déjà été confrontée à la difficulté de lire des boîtes qui étaient endommagées. Ce fut le cas en 2009 lors de l'accident de la Yemenia aux Comores. Il avait alors fallu deux semaines aux enquêteurs pour récupérer les données.
L'organisme a précisé que seul le président de la Commission d'enquête du Mali était habilité à communiquer sur le résultat des travaux en cours.
"Restes pulvérisés"
Les enquêteurs français travaillent "à l'extraction des données (...). Le travail qui est le leur prendra du temps. Si les données sont exploitables, leur analyse, leur lecture, demandera peut-être plusieurs semaines", avait auparavant prévenu le secrétaire d'Etat français aux transports.
Le chef de la diplomatie française a insisté sur la difficulté à récupérer les dépouilles des victimes, comme le président le président François Hollande s'y est engagé.
Quelque 200 militaires français sont déployés sur le site pour le sécuriser, accompagnés par une centaine de soldats maliens et de l'ONU. Le drame est survenu dans une zone de savane et de sable très difficile d'accès.
Des experts maliens, espagnols, algériens participeront à l'enquête, ainsi que des américains, nationalité du fabricant de l'avion.
A bord de l'avion, un McDonnell Douglas MD-83 loué par Air Algérie auprès de la société espagnole SwiftAir, se trouvaient français, 23 Burkinabè, huit Libanais, six Algériens, des ressortissants de plusieurs autres pays et les six membres, espagnols, de l'équipage.
"Un coordinateur sera nommé dans les prochaines heures pour assurer le contact avec les familles des victimes", a aussi annoncé Laurent Fabius.
"Toutes les hypothèses seront examinées dans le cadre de l'enquête", a déclaré lundi le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius. "Ce que nous savons d'une façon certaine, c'est que la météo était mauvaise cette nuit-là, que l'équipage de l'avion avait demandé à se dérouter, puis à rebrousser chemin, avant que le contact ne soit perdu".
Les enquêteurs du Bureau d'enquêtes et analyses (BEA) ont pu extraire les paramètres du vol AH5017 de la première boîte noire, mais la récupération des conversations dans le cockpit contenues dans la seconde était toujours en cours lundi soir.
"L'enregistreur phonique a été endommagé par les conditions d’impact. Le travail sur cet enregistreur se poursuit pour en extraire les données", indique le BEA.
Les données des deux boîtes noires, arrivées en France lundi, doivent être croisées pour avoir une idée précise de ce qui a provoqué le crash. Le BEA a déjà été confrontée à la difficulté de lire des boîtes qui étaient endommagées. Ce fut le cas en 2009 lors de l'accident de la Yemenia aux Comores. Il avait alors fallu deux semaines aux enquêteurs pour récupérer les données.
L'organisme a précisé que seul le président de la Commission d'enquête du Mali était habilité à communiquer sur le résultat des travaux en cours.
"Restes pulvérisés"
Les enquêteurs français travaillent "à l'extraction des données (...). Le travail qui est le leur prendra du temps. Si les données sont exploitables, leur analyse, leur lecture, demandera peut-être plusieurs semaines", avait auparavant prévenu le secrétaire d'Etat français aux transports.
Le chef de la diplomatie française a insisté sur la difficulté à récupérer les dépouilles des victimes, comme le président le président François Hollande s'y est engagé.
"Le recueil des dépouilles des victimes est engagé. Il se fait dans des conditions extrêmement difficiles (...). Les restes sont pulvérisés, la chaleur accablante", a-t-il expliqué.
Quelque 200 militaires français sont déployés sur le site pour le sécuriser, accompagnés par une centaine de soldats maliens et de l'ONU. Le drame est survenu dans une zone de savane et de sable très difficile d'accès.
Des experts maliens, espagnols, algériens participeront à l'enquête, ainsi que des américains, nationalité du fabricant de l'avion.
A bord de l'avion, un McDonnell Douglas MD-83 loué par Air Algérie auprès de la société espagnole SwiftAir, se trouvaient français, 23 Burkinabè, huit Libanais, six Algériens, des ressortissants de plusieurs autres pays et les six membres, espagnols, de l'équipage.
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"Un coordinateur sera nommé dans les prochaines heures pour assurer le contact avec les familles des victimes", a aussi annoncé Laurent Fabius.